L’ambassadeur de France aux Comores occupe les médias nationaux et croît pouvoir justifier son attitude inacceptable avec des sophismes.
M Hallade nie la souveraineté de l’Etat comorien. Comment peut-il qualifier de « unilatérale et brutale » une décision de l’Etat souverain des Comores ? Au nom de quoi s’étonne-t-il qu’il n’y ait pas eu de « discussions préalables » entre les Comores et la France s’il reconnaît réellement le « droit des autorités comoriennes de vérifier l’identité des passagers entrants et sortants de leur territoire » ?
M Hallade veut que l’Etat comorien reconnaisse l’annexion française de Mayotte. Il se prévaut de n’avoir « jamais demandé aux autorités comoriennes de renoncer à leur combat pour Mayotte » (il ne manquerait plus que cela) mais il veut que les autorités comoriennes avalisent le fait par la bio métrisation de ceux qu’il appelle les « Comoriens de Mayotte » et par l’arrêt des kwasa kwasa. Et Monsieur se pose en défenseur humanitaire des morts et disparus en mer entre Anjouan et Mayotte. Cynisme honteux puisque chacun sait qu’avant le visa Balladur, ce drame humanitaire n’avait pas lieu, mensonge flagrant puisque des nombreuses organisations non gouvernementales françaises ont dénoncé les exactions commises à Mayotte contre les Comoriens non français. Qui a dit que le CRA de Mayotte est un scandale pour la République française ? Qui a demandé une enquête sur les pratiques de la PAF française sur le bras de mer Anjouan-Mayotte ? Ce sont des parlementaires français, insoupçonnables d’être anti français !
A ses exigences (bio métrisation, kwasa-kwasa) que propose-t-il en contre partie ? Assouplir le visa Balladur, en somme encore une fois reconnaître à la France le droit de nous imposer un visa pour circuler dans notre propre pays ! Il persiste à parler de « flux migratoire » et il s’étonne du refus comorien !
M Hallade falsifie l’Histoire. La France s’est introduite aux Comores par la force. La France s’est maintenue à Mayotte par la force. Ce sont des faits historiques facilement démontrables. A cela il convient d’ajouter que s’il suffisait que la population d’une île s’insurge pour lui proposer une consultation sur son statut, il y a longtemps que l’Etat français aurait consulté le peuple corse qui se bat les armes à la main depuis plus de trente ans. S’il suffisait que la population d’une région d’un pays demande à se séparer et à intégrer un autre pays, les séparatistes géorgiens de l’Ossétie auraient eu le soutien de l’Etat français.
M Hallade fait du chantage aux visas. Dans ses relations avec les Comores, l’Etat français affiche son mépris de nos gouvernants, pratique couramment le bâton et la carotte. Vous dites que votre « activité normale est de délivrer des visas », comme vous avez décidé de ne pas le faire, que faites vous ici ?
M Hallade, nous demandons votre expulsion du pays parce que vous avez dépassé les limites de l’acceptable. Comment un simple ambassadeur peut-il parler publiquement de « revirement », « d’attitude dilatoire », « d’absence de volonté » du gouvernement d’un pays !? Il y a des ambassadeurs qui ont été déclarés persona non grata pour bien moins que cela. Votre volonté d’imposer coûte que coûte le fait accompli français à Mayotte vous a mené vers de l’anti-comorien primaire. Jamais notre peuple n’avait demandé l’expulsion d’un ambassadeur, même votre prédécesseur qui manifestement n’était pas diplomate. Votre présence dans notre pays sera désormais vécue par les simples citoyens comme une humiliation supplémentaire, comme une sorte de démission des autorités comoriennes.
Idriss (30/03/2011)
Les citations sont extraites d’ALBALAD N°476 et du communiqué de l’ambassade de France, LAGAZETTE N°1434
M Hallade nie la souveraineté de l’Etat comorien. Comment peut-il qualifier de « unilatérale et brutale » une décision de l’Etat souverain des Comores ? Au nom de quoi s’étonne-t-il qu’il n’y ait pas eu de « discussions préalables » entre les Comores et la France s’il reconnaît réellement le « droit des autorités comoriennes de vérifier l’identité des passagers entrants et sortants de leur territoire » ?
M Hallade veut que l’Etat comorien reconnaisse l’annexion française de Mayotte. Il se prévaut de n’avoir « jamais demandé aux autorités comoriennes de renoncer à leur combat pour Mayotte » (il ne manquerait plus que cela) mais il veut que les autorités comoriennes avalisent le fait par la bio métrisation de ceux qu’il appelle les « Comoriens de Mayotte » et par l’arrêt des kwasa kwasa. Et Monsieur se pose en défenseur humanitaire des morts et disparus en mer entre Anjouan et Mayotte. Cynisme honteux puisque chacun sait qu’avant le visa Balladur, ce drame humanitaire n’avait pas lieu, mensonge flagrant puisque des nombreuses organisations non gouvernementales françaises ont dénoncé les exactions commises à Mayotte contre les Comoriens non français. Qui a dit que le CRA de Mayotte est un scandale pour la République française ? Qui a demandé une enquête sur les pratiques de la PAF française sur le bras de mer Anjouan-Mayotte ? Ce sont des parlementaires français, insoupçonnables d’être anti français !
A ses exigences (bio métrisation, kwasa-kwasa) que propose-t-il en contre partie ? Assouplir le visa Balladur, en somme encore une fois reconnaître à la France le droit de nous imposer un visa pour circuler dans notre propre pays ! Il persiste à parler de « flux migratoire » et il s’étonne du refus comorien !
M Hallade falsifie l’Histoire. La France s’est introduite aux Comores par la force. La France s’est maintenue à Mayotte par la force. Ce sont des faits historiques facilement démontrables. A cela il convient d’ajouter que s’il suffisait que la population d’une île s’insurge pour lui proposer une consultation sur son statut, il y a longtemps que l’Etat français aurait consulté le peuple corse qui se bat les armes à la main depuis plus de trente ans. S’il suffisait que la population d’une région d’un pays demande à se séparer et à intégrer un autre pays, les séparatistes géorgiens de l’Ossétie auraient eu le soutien de l’Etat français.
M Hallade fait du chantage aux visas. Dans ses relations avec les Comores, l’Etat français affiche son mépris de nos gouvernants, pratique couramment le bâton et la carotte. Vous dites que votre « activité normale est de délivrer des visas », comme vous avez décidé de ne pas le faire, que faites vous ici ?
M Hallade, nous demandons votre expulsion du pays parce que vous avez dépassé les limites de l’acceptable. Comment un simple ambassadeur peut-il parler publiquement de « revirement », « d’attitude dilatoire », « d’absence de volonté » du gouvernement d’un pays !? Il y a des ambassadeurs qui ont été déclarés persona non grata pour bien moins que cela. Votre volonté d’imposer coûte que coûte le fait accompli français à Mayotte vous a mené vers de l’anti-comorien primaire. Jamais notre peuple n’avait demandé l’expulsion d’un ambassadeur, même votre prédécesseur qui manifestement n’était pas diplomate. Votre présence dans notre pays sera désormais vécue par les simples citoyens comme une humiliation supplémentaire, comme une sorte de démission des autorités comoriennes.
Idriss (30/03/2011)
Les citations sont extraites d’ALBALAD N°476 et du communiqué de l’ambassade de France, LAGAZETTE N°1434
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