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Affichage des articles du mars, 2014

MAYOTTE : MISE AU POINT DU MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DU MINISTRE DE L’EDUCATION

Nous publions dans son intégralité un communiqué de presse du Comité Maore La presse écrite unanime souligne la vive réaction du Ministre des Relations Extérieures et du Ministre de l’Education face à un rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations présentant l’île comorienne de Mayotte comme un pays étranger ou une île française. Dans le même article, on apprend qu’au « Cabinet militaire » on a constaté des cartes des Comores des 3 îles placardées « sur le mur de la salle de conférence » ! Ce sont les conséquences désastreuses de la politique du fait accompli, des pressions et des chantages de l’Etat français sur les autorités comoriennes et sur le peuple comorien tout entier. Partie prenante du Groupe de Travail Technique National pour le profile migratoire aux Comores (GTTN), le Comité Maore a toujours apprécié et salué la vigilance des membres du GTTN qui ont déjoué toutes les tentatives de considérer l’île comorienne de Mayotte comme un territoire étranger. Le

Mayotte : Crimée les « tripatouillages » de la diplomatie française

Dans un point de presse du 18 mars 2014, le porte-parole du Ministère français des affaires étrangères, interrogé sur le parallèle Mayotte-Crimée ment sans sourciller. Selon lui « Mayotte ne s'est pas détachée d'un pays indépendant aux frontières reconnues par la communauté internationale. Elle a choisi, dès 1974, de rester au sein de la République - alors que les Comores allaient opter l'année suivante pour l'indépendance » . L’Histoire est juge des mensonges des autorités françaises. Rappelons les faits : 22 décembre 1974 : consultation aux Comores sur la question de l’accès à l’indépendance. Oui massif global mais à Mayotte le non l’emporte. 3 juillet 1975 : le parlement français adopte une loi interprétant les résultats des élections île par île. 6 juillet 1975 : les Comores déclarent leur indépendance 12 novembre 1975 : l’Assemblée Générale de l’ONU admet les Comores en son sein en soulignant sa composition par 4 îles nommément citées. Anjouan, Grande-Comor

Mayotte : Non à la capitulation de l’Etat comorien !

"Nous publions telle quelle, une déclaration du Comité Maore diffusée ce jour" Le docteur en pharmacie Ikililou Dhoinine rentrera dans l’Histoire du pays comme ayant été le premier Chef de l’Etat comorien originaire de Mwali mais aussi comme le Président comorien qui aura complètement capitulé sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte. La France est tellement satisfaite du Dr Ikililou qu’il l’invite à sa fête nationale avec, cerise sur le gâteau : un détachement de l’armée comorienne défilant sur les Champs Elysées à Paris le 14 juillet 2014. Et pour couronner le tout, le président français effectuera une tournée triomphale aux Comores avec bain de foule, etc. Quant au maître d’œuvre de la capitulation comorienne, Boléro, la France lui destine le poste de Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien (COI). Il sera ainsi plus aisée de transformer la COI en une vague communauté des Iles de l’Océan Indien, au sein de laquelle Mayotte occupera une place pleine e

Mayotte / Crimée : même combat mais deux poids, deux mesures

Voilà une région la Crimée d’un pays l’Ukraine dont la population demande le rattachement à un autre pays. Et cela suscite le tollé de l’Occident. Le Parlement a voté, un référendum est prévu. Mais cela n’y fait rien. Les Etats Unis et l’Union Européenne brandissent des sanctions contre la Russie, l’Etat bénéficiaire de la sécession et qui manifestement, opère en sous-main via ses affidés. Les autorités françaises se distinguent dans leur défense de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Son ministre des affaires étrangères, dans le Monde du 06/03/2014 indiquait « en droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières. ». Pourquoi les « consultations » françaises à Mayotte sont brandies par l’Etat français pour légitimer la balkanisation des Comores ? Pourquoi un traitement si différent entre Mayotte, ile comorienne et la Crimée, région autonome ukrainienne ? Est-ce parce que la Crimée possède des frontières communes avec la Russie alors que les Como

Education : par où commencer !

Lundi 3 mars, deux événements se télescopent : pendant qu’une messe est tenue au Palais du Peuple sur l’adhésion des Comores au Partenariat Mondial pour l’Education (PME), les lycéens défilent dans les rues de Moroni pour défendre leur droit à l’éducation et subissent une répression ignoble qui a soulevé une vive réprobation des passants. Des dizaines d’arrestation sont opérées, un groupe est indexé comme meneur et devait passer devant les tribunaux. Deux événements qui méritent l’intérêt. Le mouvement étudiant et lycéen dans notre pays a toujours joué un rôle éminemment important. Comment ne pas se rappeler que c’est la grève lycéenne de février-mars 1968 qui ébranla le système colonial, accélérant l’accès à l’indépendance. Assiste-t-on à un nouvel éveil ? Une reconstruction mature pour une défense conséquente de l’éducation comorienne. L’émergence d’une génération consciente capable de rompre avec l’irresponsabilité ambiante. Un vœu et un espoir. Le pouvoir Ikililou-Bolero-Mamadou

Défendre la nation comorienne

La nation comorienne est un fait historique tangible que chacun peut apprécier à la lumière de la culture, de la langue, etc. Nous avons hérité de nos ancêtres des pratiques festives, religieuses, culinaires qui ont cimenté notre nation. Malheureusement depuis l’indépendance, une entreprise de démolition de la nation comorienne est en œuvre et remporte succès sur succès. Pour fonder l’annexion de l’île comorienne de Mayotte, la France a réécrit L’histoire du pays et les autorités comoriennes restent de marbre. Des cartes d’une Union des Comores de 3 îles circulent dans l’administration comorienne ; des rapports « oublient » que Mayotte est une île comorienne. Au total l’unité territoriale et politique de la nation est entamée sans qu’une riposte à la hauteur du défi français soit engagée par les dirigeants qui se sont succédés à la tête du pays depuis l’indépendance. Le pays en est arrivé à célébrer ceux qui nuisent ou ont nui à l’unité du pays. Ainsi assiste-t-on aujourd’hui à une c