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Affichage des articles du janvier, 2019

CE QUI SE JOUE AU VENEZUELA

La « CHARTE DE L’IMPÉRIALISME » l’a conçu et sacralisé en 1885. Son article 7 dit ceci « Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître. » Le pouvoir « Chaviste » qui s’oppose à la main mise des grandes sociétés pétrolières occidentales sur le pétrole vénézuélien, qui défend jalousement l’indépendance de son pays doit donc tomber. A la période Chavez, le pays desserait l’étau américain , son président bénéficiait d’un bon prix du baril. Il pouvait faire face aux sanctions économiques. Les choses ont bien changé et le successeur de Chavez pouvait être facilement étouffé économiquement. Sans les colossales ressources pétrolières, les « punitions » des grandes puissances occidentales (USA, France, Allemagne, …) ont fait mouche. Dégradation des conditions de vie des plus pauvres avec en particulier les graves pénuries de bien de consommation de base et des médicaments. D’où les l

Présidentielles : le pays sans perspectives

La liste des candidats est close. L’on peut déjà se faire une idée de ce que seront les présidentielles 2019. Rien de nouveau sous le ciel comorien. On peut même s’attendre au pire, en tout cas à la continuation de la descente aux enfers du pays ! Car les présidentielles ne donneront pas lieu à un débat de fond sur les questions fondamentales qui président aux destinées du pays. Tout indique qu’il n’en sera rien. Au lieu d’une confrontation de projets, on assistera au spectacle habituel, un tel contre tel autre, promesses mirifiques du genre « émergence, rehemani, ...», plutôt du folklore autour des candidats, avec cette fois-ci un risque sérieux d’une forte dose d’agressivité au regard du contexte induite par les dérives autoritaristes du régime Azali. Les institutions ont été évoquées, en rapport avec le changement de constitution. Mais on limite la perspective au retour à la Constitution de 2001. Comme si on pouvait gommer la Constitution de 2019 ! Zappé le bilan nécessaire des

Présidentielles : le pays sans perspectives

La liste des candidats est close. L’on peut déjà se faire une idée de ce que seront les présidentielles 2019. Rien de nouveau sous le ciel comorien. On peut même s’attendre au pire, en tout cas à la continuation de la descente aux enfers du pays ! Car les présidentielles ne donneront pas lieu à un débat de fond sur les questions fondamentales qui président aux destinées du pays. Tout indique qu’il n’en sera rien. Au lieu d’une confrontation de projets, on assistera au spectacle habituel, un tel contre tel autre, promesses mirifiques du genre « émergence, rehemani, ...», plutôt du folklore autour des candidats, avec cette fois-ci un risque sérieux d’une forte dose d’agressivité au regard du contexte induite par les dérives autoritaristes du régime Azali. Les institutions ont été évoquées, en rapport avec le changement de constitution. Mais on limite la perspective au retour à la Constitution de 2001. Comme si on pouvait gommer la Constitution de 2019 ! Zappé le bilan nécessaire des

Présidentielles : le pays sans perspectives

La liste des candidats est close. L’on peut déjà se faire une idée de ce que seront les présidentielles 2019. Rien de nouveau sous le ciel comorien. On peut même s’attendre au pire, en tout cas à la continuation de la descente aux enfers du pays ! Car les présidentielles ne donneront pas lieu à un débat de fond sur les questions fondamentales qui président aux destinées du pays. Tout indique qu’il n’en sera rien. Au lieu d’une confrontation de projets, on assistera au spectacle habituel, un tel contre tel autre, promesses mirifiques du genre « émergence, rehemani, ...», plutôt du folklore autour des candidats, avec cette fois-ci un risque sérieux d’une forte dose d’agressivité au regard du contexte induite par les dérives autoritaristes du régime Azali. Les institutions ont été évoquées, en rapport avec le changement de constitution. Mais on limite la perspective au retour à la Constitution de 2001. Comme si on pouvait gommer la Constitution de 2019 ! Zappé le bilan nécessaire des

POUR UN HOMMAGE SINCÈRE A M. ALI BAZI SELIM

Il fut un honorable grand homme. Il doit servir d’exemple. Il doit inspirer. Sa biographie doit faire l’objet d’un travail de recherche sérieux des historiens du pays. Déjà sa date de naissance 1934, semble ne pas correspondre à la réalité. A son époque il était difficile d’établir une vraie date de naissance. Puis la pratique de la diminution des ages des personnes étaient courantes. Lui rendre hommage pour moi, revient à faire part de mon expérience personnelle. De la matière pour les chercheurs. M. Ali Bazi Selim fut un dirigeant de premier plan des « verts », le parti d’origine des partisans de Said Mohamed Cheikh opposé au parti « blanc » du prince Said Ibrahim. Il me semble qu’il a toujours été fidèle aux valeurs idéologiques de ce parti, des valeurs foncièrement traditionnelles comoriennes, le terroir, la personnalité comorienne contre l’assimilation coloniale . C’est ainsi qu’on peut comprendre son soutien aux régimes d’Ahmed Abdallah puis de Taki. Son divorce avec A

MAORE : POUR UN MODUS VIVENDI DES POPULATIONS DES QUATRE ÎLES

Tel est mon vœu le plus cher de cette nouvelle année 2019. La confrontation passionnée et violente entre les partisans de « Mayotte française » d’un coté et de l’autre ceux de « Mayotte comorienne » est improductive. Les 43 ans passées le prouve sans conteste. La dernière sortie virulente de Madame Estelle Youssoufa l’illustre douloureusement . Tant de haine absurde. Française plus française que … ! On bascule dans l’aveuglement. On est plus dans le raisonnable. Lorsque M. Mansour Kamardine veut fonde r la « francité » de Maore par la vente de l’île par un usurpateur malgache Andriantsouli à la France, il interprète un acte colonial de la pire des espèces comme une « donation » . « Maore s’est donnée à la France » aime-t-il déclarer sur les plateaux de télévision française. Il ne mesure pas qu’il se déjuge vis à vis de ses pairs du Palais Bourbon qui doivent bien rire sous cape ! Lorsque M. Mansour Kamardine souligne que Maore fut la première a être colonisée par la Fr