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Articles

Affichage des articles du juin, 2021

RÉSISTER, OSER RÉSISTER

Les conditions de vie des larges de masse empire nt au fil des jours. On a beau chanter l’émergence, s’extasier devant les immenses réalisations du pouvoir, rien n’y fait. La réalité est là, dure comme du béton armé. La réalité ce sont ces régions entières privées d’électricité des semaines durant. Ce sont ces coupures intempestives d’électricité dans les principales villes du pays. Ce sont ces files interminables devant les stations, en quête de pétrole lampant, la principale source d’énergie des simples gens. Ce sont c es « gueux », bidons sur la tête, qui déferlent les matins sur les routes à la recherche d’une goutte d’eau potable. Des faits incontestables. Une réalité devenue banale, habituelle. Malheureusement il y a du nouveau qui a « émergé » . La réalité ce sont aussi ces pénuries, y compris de biens de consommation de base. La farine manque avec les conséquences qu’on imagine aisément sur la production de pain, l a bouée de sauvetage de ceux, nombreux, qui ne mang

De la justice aux Comores !

La condamnation de Agwa à 5 ans de prison illustre, s’il le fallait encore, l’état désastreux de la justice comorienne. L’indignation est générale. Des avocats en sont arrivés à considérer une décision de justice comme illégale. Une caricature de justice qui ne respecte rien. Les avocats illustrent leurs propos de façon vraiment évidente, incontestable malgré toutes les circonvolutions verbales propres aux intellectuels en services commandés. Si le délit était confirmé, selon Maître Idriss, la peine prévue par la loi est de 6 mois à un an. Comment les juges ont pu prononcer une peine de 5 ans !? De son côté, Maître Mzimba souligne n’avoir jamais vu, en plus de 20 ans de métier, des juges prononçant une peine supérieure à celle demandée par le procureur. 2 ans demandés, plus du double prononcé !? D’où la stupéfaction générale. D’où cette quasi révolte spontanée qui s’exprime largement dans les réseaux sociaux ? Mais alors comment des « professionnels » du droit peuvent-ils considér

DÉCLARATION DE UKOMBOZI : POUR UN SURSAUT NATIONAL

De toute évidence il en faut un. Car le pays est pris dans une tenaille dont il faut le faire sortir au plus vite. Entre d’un coté un pouvoir autocratique qui croit pouvoir agir, (qui agit) comme bon lui semble sans aucune considération des lois du pays, sans le moindre respect de la dignité de ses administrés. Et de l’autre coté une opposition déboussolée, incapable d’offrir une alternative crédible. Le pays ne sait pas vers quoi se tourner. Il n’y a rien à attendre du régime Azali. Il faut chercher le sursaut du coté de la base de l’opposition. Quel est le principal problème de l’opposition ? C’est incontestablement l’absence de programme politique. Comme toujours on indexe l’homme en place et ses soutiens, on se rassemble autour de personnalité et l’objectif c’est toujours accéder au pouvoir. Et l’on tombe dans une espèce de cercle vicieux. Depuis le début du siècle : l’opposition d’hier devient le pouvoir d’aujourd’hui et on recommence. Et cela sans que la situation du

Le pays dans la détresse

Pendant que Azali et les siens pavoisent, se glorifient de leurs réalisations et se congratulent de l’état de décomposition avancée de l’opposition, le pays s’enfonce dans la détresse. Et cela se voit. On n’a pas besoin d’analyse des conditions de vie des citoyens, des immenses difficultés de joindre les deux bouts pour les plus démunis, à parvenir à subsister pour les débrouillards de l’informel et à ne pas mettre la clé sous la porte pour les entrepreneurs. Non, il suffit d’ouvrir les yeux. Il suffit de voir les queues interminables autour des stations de simples gens en quête de pétrole lampant, la seule source d’énergie des « en-bas-de-en-bas ». Il suffit de constater ces coupures intempestives d’électricité dans les rares villes alimentées. Il suffit de voir ces dizaines et dizaines de jerricans autour des rares fontaines publiques et/ou la multitude de personnes armées de jerrican, déambulant dans Moroni en quête d’une goutte d’eau. Il suffit de noter cette carence de prod

Solidarités avec les peuples du Sahel

160 morts (dernières estimations) au Burkina suite aux attaques terrorises début juin dernier. Des cadavres dont des femmes et des enfants jonchant les rues. L’horreur. Un terrorisme de bandes de criminels qui sévissent au Sahel depuis plus d’une dizaines d’années. Un terrorisme qui prospère au vu des moyens mis en œuvre pour perpétrer des crimes inqualifiables. Un terrorisme qui s’est installé sur des territoires identifiés, qui parfois gère des localités. Pourquoi a-t-il été possible d’écraser l’État islamique dans son fief et pas ces groupes de criminels dans leurs zones ? Pourquoi a-t-on réussi à éliminer tous les groupes terroristes en Europe et pas ceux qui sévissent au Sahel et en Afrique de manière générale ? Bien évidemment on évoquera la faiblesse des armées africaines. Mais alors à quoi ont servi ces années de formation de ces armées africaines par l’armée française ! On évoquera aussi l’immensité du champ d’action des terroristes. Mais alors quelle est l’impact

La FFC doit s'éxpliquer

La FFC appartient à tout le pays. Elle seule permet au peuple comorien de nos 4 îles d'exprimer toute sa charge nationale. Elle est devenue précieuse à nous tous. Elle est devenue LE symbole de la nation comorienne. Ce grand acquis est d'autant plus fort qu'il est le produit d'efforts purement comoriens : des joueurs comoriens des 4 îles, un sélectionneur comorien, un équipementier comorien. Une fierté inimaginable. Le changement d'équipementier nous bouscule, nous heurte profondément. Pour que la FFC continue à nous faire rêver, à sublimer, nous devons comprendre réellement les raisons de ce choix. Car nous savons que le choix ne peut pas être purement sentimental. Mais nous estimons que dans les critères de sélection, l'équipementier national, Maana devait être privilégié sans léser ou devait avoir quelques point d'avance. Le débat fait rage dans les réseaux sociaux, le seul espace d'expression de toutes les opinions. Pour apaiser les esprits, enlever