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Affichage des articles du mai, 2022

LE PORTE CONTENEUR DE L’IMMERGENCE

Le pouvoir Azali triomphe, se congratule, ne trouve pas assez de qualificatif dithyrambique pour avoir « honoré sa promesse » (Alwatwan numéro 4431 du 24/05/2022). On y apprend que pour « faire face à la crise des denrées alimentaires … Si les armateurs rechignent à venir ici, nous devrions trouver le moyen d’aller récupérer nos marchandises surtout si elles se trouvent non loin de chez-nous ». C’est « chose faite » avec le porte conteneur ! Pour peu que l’on s’intéresse aux enjeux stratégiques et économiques, on mesure la fatuité du pouvoir Azali. La stratégie française vise à faire du port de Longoni à Maore, le hub du pays, voire de la région. L’objectif saute aux yeux : valoriser le maintien de Maore sous sa férule et se donner un autre outil de « punition » donc de chantage sur le pouvoir comorien. Car la France pourra à loisir bloquer « nos marchandises » à Longoni jusqu’à ce qu’on obtempère à ses desideratas. Rappelons-nous le chantage au visa de la France parce que Sambi vo

EDUCATION NATIONALE OU CATASTROPHE NATIONALE

Incontestablement l’éducation nationale nous prépare une catastrophe nationale. Car comme dit l’adage « pour détruire un pays il faut saboter l’éducation des jeunes générations ». Le secteur public est aux abois ! Les établissements sont délabrés, les effectifs dégringolent au point de menacer sérieusement l’existence de nombre d’écoles, de collèges et de lycées. Le secteur privé fait pire avec sa marchandisation au rabais de l’enseignement. Les quelques établissements sérieux ne doivent pas nous cacher la forêt. Personne n’ignore la situation. Malheureusement aucun signe d’un redressement ou d’un début de redressement. Rien ne permet en effet de penser que les choses vont changer. Pour les gouvernements successifs, le budget de l’éducation porte principalement sur la masse salariale dont le FMI et la Banque Mondiale réclament des réductions drastiques. On doit d’ailleurs dater le début de la descente aux enfers de l’éducation comme de tous les secteurs sociaux à leur program

L’Occident étale son vrai visage au monde !

Les pays occidentaux votent contre (USA, France, Australie, etc.) ou s’abstiennent (Portugal, Norvège, etc.) une résolution « appelant à une action mondiale contre le racisme et la discrimination » !? Cela paraissait un fake new. Face à l’ampleur de l’information dans les réseaux sociaux, la visite du lien https://digitallibrary.un.org/record/3896183?ln=fr s’imposait. Et là on découvre avec stupeur que c’est la vérité, la stricte vérité. Car il est difficile de penser que la page référencée est une machination sinon elle aurait été supprimée de toute urgence. Le « complotisme » argument massue des dirigeants occidentaux pour décrédibiliser toute contestation de leurs positions ne tient pas. Depuis l’implosion de l’URSS à la fin des années 1980, l’Occident sous la houlette des Etats Unis régentent le monde et imposent ses intérêts stratégiques comme des lois devant être respectées par tous, sous peine de sanctions voire de répression armée. Ils brandissent le drapeau de la liberté

UN 1er MAI MAUSSADE

Il est heureux qu’on ait pu célébrer la fête du travail en ce 1 er mai 2022. Mais force est de souligner la faible participation au rassemblement tenu, place de l’indépendance à Moroni, dans la matinée. Il est évident que le contexte de l’Aïd El Fitr, un dimanche et la pluie ont contribué à décourager plus d’un. Mais ce serait se mettre le doigt dans l’œil d’attribuer à ces circonstances le peu d’empressement et le peu d’enthousiasme constatés. Une cinquantaine de présents, c’est une vraie sonnette d’alarme, c’est un indicateur fort de la faiblesse de la direction de la CTC. En réalité la situation syndicale se dégrade au fil des années. Car comme l’a souligné le représentant de Comores Télécoms, les « travailleurs dorment et personne ne les éveillent » et poursuivant ses critiques pertinentes, il s’élève contre la réduction de la lutte syndicale au seul premier mai. Il a dénoncé les contractuels à durée indéterminée qui passe parfois plus de 7 ans dans la boite dans une précarité i