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Affichage des articles du mai, 2020

Le politicien est pire que le coronavirus.

Par politicien, il faut entendre cet esprit partisan poussé à l’extrême qui consiste à mettre son camp au dessus de tout. Dans notre pays cela prend des proportions ahurissantes. Pire dans l’émigration comorienne en France, une bonne partie de la jeunesse est atteinte. La lutte pour protéger le pays contre la propagation du coronavirus dépasse les deux camps : le pouvoir et l’opposition. Malheureusement il n’en est rien et cela est dangereux. Dans l’organisation mise en place par le pouvoir pour faire face au coronavirus, tous ceux qui ne sont pas fan du pouvoir sont écartés. Même des médecins, spécialistes en épidémiologie dont chacun connaît leur peu de goût pour la politique. Résultat, on sent de la crainte chez les médecins retenus. Ce qui explique pour une grande part cette désorganisation flagrante qui confine à de l’incompétence crasse et qui sème la panique sur la base de fausses rumeurs. Comment expliquer que l’hôpital de Samba n’ait pas été réellement apprêté à recevoir

FUNDI ABOUDOU EST PARTI

La mort brusque d’un être cher surprend, on a du mal à réaliser, on est un peu perdu Nous étions des amis d’enfance. Nous avons joué ensemble au foot à la plage puis avons fait partie de la première équipe du Coin Nord qui a pris la suite de Lumière. Notre génération avait son coin au village où on jouait aux dominos. Sa sœur, Bweni, qui lui servait de mère douce et dévouée était très proche de ma tante MoinaFatima qui m’élevait. Son grand frère, Wastwa L’Habib, un personnage, chanteur sans voix et p hilosophe à ses moments perdus, était un chouchou de ma grand-mère Dada. C’est dire combien, ados, on était proche, presque de la même famille . Puis nous sommes perdus de vue après le bac. Lui à Grenoble dans les sciences physiques et moi à Toulon dans les mathématiques. Sous l’ impulsion de Moustoifa, lui comme moi sommes montés à Paris pour renforcer la direction du mouvement patriotique en gestation. Ce furent les années ASEC, a nnées de lutte dans le mouvement étudiant comorien.

QUELLE FÊTE DU TRAVAIL EN CE 1er MAI 2020

Pas de rassemblement dans le monde et aux Comores pour célébrer la fête du travail. Un mal pour un bien ! Car depuis belle lurette les rassemblements formels autour du premier mai ont perdu leur charge combative autour de revendications qui participaient à l’éveil de la lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Aux Comores chaque premier mai témoignait de la descente aux enfers de la centrale syndicale menée par Salim Souleymane (Holo). Du premier mai ne reste que la journée chômée et payée En ce premier mai 2020, le confinement et/ou l’interdiction de regroupement oblige à une célébration spéciale de la fête du travail. Réfléchir ! Faire le bilan des luttes pour le progrès économique et social, pour la démocratie et les libertés individuelles. Spécialement quel rôle les travailleurs doivent jouer le lendemain d’un coronavirus qui a ébranlé l’humanité entière ? Comment faire « changer de base » au monde ? Un bref rappel de l’histoire de la "fête du travail" .