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Affichage des articles du avril, 2020

CORONAVIRUS : APPLIQUER LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION

Nous n’avons pas les moyens de détecter formellement le covid-19 puisque nous ne pouvons pas encore effectuer des tests. Mais cela n’a pas empêché le gouvernement de décréter bien des mesures salutaire pour armer le pays contre la pandémie. Nous observons plusieurs cas de détresse respiratoire entraînant parfois la mort. Sans test, nous ne pouvons pas dire que c’est la dengue ou le covid-19. Nous pouvons par contre agir comme si c’est l’un ou l’autre des deux maladies. Quelle est la meilleure attitude ? Le principe de précaution, mais aussi la cohérence avec l’ensemble des graves mesures prises (prière collective, couvre-feu, etc.) devraient amener le gouvernement comorien à agir comme si c’était le coronavirus. Concrètement, protéger rigoureusement les soignants, isoler radicalement les malades, revoir les modalités de la toilette mortuaire et des enterrements. Nous sommes nombreux à réclamer depuis plusieurs semaines au gouvernement d’agir comme si le covid-19 a atteint le pa

CORONAVIRUS : RAMADAN SPÉCIAL

Ramadan sans les prières collectives ancrées dans nos mœurs. Ramadan sous couvre-feu la nuit, dans les moments de convivialité, de partage et de joie. Les autorités devraient intégrer les souffrances des citoyens. Comment ajouter aux innombrables frustrations ces coupures de courant qui privent des régions entières, y compris dans la capitale, de lumière. Confinement obligatoire de 20h à 5h dans le noir. « HAMA RIDZIHWA NA MOO ». S ans eau, sans électricité, sans rentrée conséquente d’argent, comment traverser « LEKAFA LINU » L es autorités doivent prendre en compte les impératifs économiques Plus de production de pain en fin de journée par peur de ne pas pouvoir écouler la marchandise (couvre-feu oblige). Comment s’en sortir quand on sait que le pain est devenu un aliment de base dans le pays ? Les mesures prises sur les transports sont appréciables. Mais comment ne pas s’interroger sur leur efficacité. A 4 ou 5 dans un taxi n’est ce pas déjà trop ! Et puis on doit t

CORONAVIRUS : Affiner la stratégie de lutte.

Après le Coordinateur du comité de lutte, le Directeur Général de la santé, le chef du sous-comité scientifique, voilà le chef du sous-comité approvisionnement qui prend la parole. Et pour la première fois, nous avons eu droit à de l’information précise et complète. Un PCR à 200 000$ + les 6 millions de francs comoriens pour son acheminement et enfin 5 000 tests possible. On attend d’entendre les autres chefs des autres sous-comités ! Enfin le pays dispose d’une machine PCR pour effectuer des tests. Mieux vaut tard que jamais. Personnellement je ne discuterai pas le prix, ne connaissant rien à l’affaire. Par contre sur internet on peut trouver des machines PCR pour moins de 20 000 euros. Voici quelques liens pour s’en convaincre ( https://french.alibaba.com/g/pcr-machine-price.html , https://www.fishersci.fr/fr/fr/catalog/search/products?keyword=machine+pcr ). D’où ma question au responsable des approvisionnements : envisagez-vous l’acquisition de machine moins onéreux de sorte

CORONAVIRUS : INCROYABLE MAIS VRAI ?

Un grand Monsieur choisit de communiquer en toute transparence sur sa vie privée dans l’objectif de sensibiliser le pays sur les mesures préventives. U ne complexité douloureuse. Comment comprendre que cet élan de dévouement soit si mal récompensé. Pire Cheikh MC a passé plusieurs heures à la la gendarmerie accusé de « troubles à l’ordre public ». Cerise sur le gâteau, le gouvernement engage une campagne agressive dont on n’a du mal à cerner l’objectif. Premier acte, c’est le coordinateur de la lutte contre le coronavirus, le porte parole du gouvernement. I nvité au journal de la télévision nationale du 20/04/2020, il déclenche les opérations. Il met l’accent sur la violation du secret médical et s’attaque aux réseaux sociaux. Plus surprenant, avec son aplomb habituel, M. Houmed Msaidié affirme sans sourciller que le pays est suffisamment informé sur le coronavirus, que les chefs des comités se succèdent à la télé pour clarifier toutes les questions. Et fier de lui même, il inter

CORONAVIRUS : AGIR COMME S’IL Y AVAIT DES CAS

L’ingérence française. L’intervention stupéfiante des patrons français de l’administration maoraise ne doit pas nous induire en erreur. Il est insupportable pour eux que Maore soit atteinte et pas ses îles sœurs. D’autant que de notoriété publique le coronavirus a été importé à Maore par des français venant de France. Les autorités françaises ont trop tardé à fermer les frontières. Ils ne pensaient qu’aux kwassas venant de Ndzuwani. Les déclarations malignes du préfet de Maore et de Mme Voynet visent à semer les troubles et déstabiliser la partie indépendante qui a pris les devants. La meilleure attitude aujourd’hui est de les ignorer complètement. Notons tout de même que le ministre Souef nous apprend qu’il avait engagé des échanges avec le député maorais Mansour Kamardine sur le soutien que l’État comorien pouvait apporter à Maore , des échanges positives laissait-il transparaître. Il faudrait les poursuivre, les étendre à tous les élus maorais, envisager l’envoie d’une parti

CORONAVIRUS : NE PAS SE TROMPER DE CIBLE

L’objectif de tous ceux qui ont en vue les intérêts bien compris du pays est de toute évidence d’œuvrer pour que notre archipel de quatre îles affrontent cette catastrophe mondiale le mieux possible, avec le moins de perte possible en vies humaines. Cette lapalissade mérite d’être souligné au regard des polémiques alimentées par les rumeurs et les subjectivités des uns et des autres. Deux événements importants se sont produits hier et nourrissent les tendances aux polémiques. Je crois qu’il faudrait s’en tenir le plus près possible des faits. 1- la personne détectée au covid-19 à Maore venant de Ndzuwani. On peut noter arrières pensées, coups bas, aplatissement, etc. Ce qui importe selon moi c’est qu’une personne contaminée a vécu plusieurs semaines dans les 3 îles et a donc inévitablement contaminé d’autres. Le problème n’est pas de savoir s’il a été contaminé ici ou là-bas mais de prendre les mesures qui s’imposent. Le gouvernement se ridiculise en spéculant sur le nom

CORONAVIRUS : où en sommes-nous

Dans cette période trouble, marquée par l’inquiétude provoquée par cette pandémie mortifère, les gens ont besoin d’informations systématiques claires, fidèles et complètes. On a besoin de savoir où on en est et où on va ? C’est la seule façon de rassurer, d’armer les gens pour combattre l’expansion du coronavirus. Dans la plupart des pays, les responsables de la santé dresse un point public chaque jour, la stratégie mise en œuvre est expliquée à longueur de journée. C’est de cette façon qu’il est possible d’unir la nation et de donner plus d’amplitude aux initiatives individuelles et locales. D ans notre pays, les choses semblent compliquées. On se demande ce que font les multiples structures mises en place par le gouvernement, des comités qui se réunissent tous les jours et qui sont censés rendre compte tous les trois jours au Chef de l’État. Nombre de questions restent opaques : Quelle est la position du pays sur les tests ? A-t-on déjà ou v a-t-on acheter les machines mobi

CORONAVIRUS : RIEN NE VA PLUS

Ce matin je suis allé retirer mon courrier à la SNPSF, place des banques à Moroni. Avec mon masque, je paraissais comme un singe sorti d’un zoo. On m’a même traité de peureux ! Le plus grave : l’accès aux guichets de la SNPSF semblait se faire par la porte menant aux boites postales. En tout cas, j’ai eu du mal à accéder à ma boite tellement il y avait du monde. Imaginer un local fermé, des boites par centaines alignés entre des couloirs très étroits, difficile de se croiser sans se toucher. Une foule dans ces couloirs, les gens collés les uns eux autres. A l’entrée on pouvait se laver les mains, mais impossible de respecter les distances barrières. Question : comment une administration comme la poste qui accueille beaucoup de monde ne respecte pas les mesures strictes prises par l’État pour protéger la population ? Je me suis presque confiné avec ma famille, nous avons fermé début mars notre établissement : le jardin de la paix. Mais chaque fois que je sors pour une course, j’ai

CORONAVIRUS : GÉNÉRALISER L’USAGE DES MASQUES

Nous sommes nombreux à militer pour la généralisation de l’usage des masques sans parvenir à faire bouger les autorités du pays. Il semble pourtant que c’est une des mesures de base principale pour un pays comme le nôtre. LE PLAIDOYER La thèse suivant laquelle seules les personnes atteintes doivent porter des masques pour protéger les autres semblait l’emporter unanimement, même auprès de l’OMS. Mais force est de reconnaître sa vacuité. Car entre le moment où une personne est contaminée et celui où elle est détectée positive, il se passe inévitablement un certain temps durant lequel le virus a été propagé, personne ne saura jamais le moment où elle sera atteinte. Pire encore, la dangerosité du coronavirus se trouve dans les porteurs « sains », sans aucun signe mais qui pourtant infectent à tour de bras les autres. Voilà pourquoi la véritable protection c’est de porter tout le temps le masque C’est une lapalissade. Les chinois l’ont pratiqué et considèrent que ce facteur

Pas de coronavirus aux Comores ?

Le Gouvernement devrait démentir formellement ce grossier mensonge propagé à travers le monde. La propagande française marque des points. Car cela traduit l’idée que Maore ne serait pas comorienne. Maore est douloureusement frappé. On y déplore même des morts. On constate que l’État français traite Maore en « sous-France ». Ce n’est pas mieux de notre coté car m alheureusement on doit observer que la gestion du gouvernement comorien de la crise « oublie » Maore. Le président a eu des paroles de solidarité mais elles étaient trop formelles. Nous sommes nombreux à réclamer que Maore ait sa part de l’aide accordée aux Comores par le patron d’Ali Baba. Un minimum ! En vain jusqu’ici. M onsieur le président, écoutez-nous un peu ! Aucun cas déclaré de Coronavirus dans la partie indépendante du pays ? N’est ce pas miraculeux. On veut bien le croire. Mieux t out porte à le croire puisque nous n’enregistrons pas d’hospitalisation particulière. L’excellent Dr Ada a formulé une hypothèse t

Encore une fois sur l’union nationale contre le Covid-19

Le temps des bilans viendra et quel bilan, car rien ne devrait être comme avant. Des changements fondamentaux s’imposent. L’humanité est invité à revoir ses bases. Aujourd’hui il s’agit d’union nationale pour affronter l’épreuve avec le moins de dommages possible. Face aux innombrables interprétations, je tiens à préciser mon opinion. L’Union nationale contre le coronavirus, c’est principalement : Nombre de pays ont attendu d’être frappé avant de réagir. On doit donc saluer la clairvoyance d’Azali et regretter qu’il n’ait pas entendu ceux qui l’invitait à fermer les frontières dès la prise des premières mesures. On doit s outenir fermement les mesures prises par le gouvernement. Chacun doit œuvrer pour une adhésion forte à ces mesures car c’est le seul moyen de les faire appliquer. On observe encore des incongruités scandaleuses comme l es rassemblements sur l es place s publiques ; à Moroni la vie continue pratiquement comme si de rien n’était, à quelq