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Articles

Affichage des articles du janvier, 2016

TOUT POUR LES ASSISES NATIONALES

"Le Mouvement du 11 août 2015 a diffusé une déclaration suite à l'ouverture de la campagne électorale par le président Ikililou. Nous le publions intégralement" La campagne est ouverte depuis mercredi soir par un discours du Chef de l’Etat. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, tenir les assises avant les élections constitue toujours un enjeu majeur. En février ne se tiendront que les primaires, les présidentielles proprement dites se dérouleront en avril, dans trois mois. D’un autre coté l’ambiance dans le pays devient électrique. Au point que de nombreux analystes parlent de risques graves qui pèsent sur le pays. Les conditions pour des élections apaisées, crédibles s’éloignent avec le temps. Pour finir le désenchantement de la population est palpable. Personne ne croit à un changement de cap de la politique menée depuis l’indépendance, personne n’attend une amélioration des conditions de vie des simples gens. Tout cela souligne l’importance de tenir des assis

Des risques graves sur le pays

Le président Ikililou dont l’objectif principal est de quitter Beït Salam au plus vite, a ouvert la campagne des présidentielles et des gouverneurs. Comme à son habitude il fait l’autruche face aux innombrables obstacles auxquels est confronté le pays. Et pourtant la situation est gravissime. Les dirigeants du pays parlent de paix, de concorde et d’élections paisibles tout en poussant la population à bout. Quelle paix, quelle stabilité quand la misère s’étend, quand tout manque (électricité, eau,…) quand les pénuries se multiplient (farine, carburant, …) quand il est impossible de se soigner dans le pays, d’instruire ses enfants, quand il est difficile de faire valoir ses droits, quand des crimes horribles restent impunis, quand la corruption s’étale au grand jour, …. Si en prime, les institutions responsables de conduire les élections n’en font qu’à leur tête, le bouchon risque d’exploser. Une CENI sur laquelle pèse des soupçons de détournement de plus 100 millions de francs dispos

Mes vœux pour 2016

Moment d’échange des vœux avec l’espoir que l’année qui commence sera meilleure que celle qui vient de s’achever ! Mais peut-on en rester seulement au niveau des vœux ? Certainement pas car le monde traverse une période de turbulences qui dure et dont l’issue reste difficile à cerner. La finance domine le monde. Elle s’assujetti les pays et fait trembler les gouvernements, il suffit d’un vaste mouvement de capitaux pour mettre à terre le plus grand et le plus riche des pays. Lesquels curieusement renflouent les grandes banques au moindre frémissement de la finance. Elle impose la rigueur aux peuples dont les conditions d’existence se détériorent partout, y compris dans les pays les plus riches où les bénéfices colossaux des multinationales contrastent avec les vagues de licenciement des travailleurs. Une misère crasse côtoie le luxe le plus insolent dans les grandes villes du monde où les « travailleurs pauvres » incapables de subvenir à leurs besoins vitaux rejoignent les sans domic

Un message fort du Président de l’Assemblée de l’Union

Lors de la clôture de la dernière session de l’Assemblée de l’Union le 30 décembre 2016, le deuxième personnage de l’Etat a prononcé un important discours dont Alwatwan, journal de l’Etat, a rendu compte au pays dans son édition du 31/12/2015. M. Abdou Ousseni a mis en relief « la longue et intenable pénurie d’eau et d’électricité qui a plombé le quotidien déjà difficile du Comorien et porté un sérieux coup à l’économie nationale », la crise à El Marouf, le problème du paiement des fonctionnaires de l’Etat, les dysfonctionnements notamment dans l’éducation et pointé du doigt le chômage massif de la jeunesse. Et il avertit, si l’exécutif ne s’occupe pas très vite de cette jeunesse, « c’est elle qui ne tardera pas à s’occuper de nous ». Cerise sur le gâteau, le président de l’Assemblée Nationale considère que « le moment est venu de refonder l’administration publique, de repenser la gestion du pays, de réorienter l’économie afin de bâtir un modèle dans lequel tous les acteurs du dévelop