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Affichage des articles du novembre, 2017

Le meeting de Mitsamiouli : un tournant !

Après Mirontsi, Mitsamiouli confirme et accentue les tendances du moment. ASSISES. Même si les appels à l’unité sont poursuivis, ils apparaissent de plus en plus formels. L’accent est plutôt mis sur une dynamique en marche que rien, ni personne n’arrêtera. Les assises prennent l’allure d’assises de la division. Division accusée entre les pours et les contres. Divisions au sein de certaines Organisation comme l’UPDC, le Conseil de l’Ile de Ndzuani. Les chaises vides au CPAN suscitent des convoitises ! Quant à ceux qui n’ont pas répondu au décret, ils sont assimilés à des pestiférés, des pêcheurs à ramener sur le droit chemin ! D’un autre côté, les assises apparaissent de plus en plus comme celles des autorités. Imaginez donc, les dirigeants CPAN du Mouvement du 11 août à la tribune d’un meeting de propagande du pouvoir !? SEPARATISME . On proclame la fin du séparatisme insulaire alors qu’il est de plus en plus fort. Tout le monde se proclame unioniste. Mais Les actes posés ne sui

Un état du monde calamiteux

Du terrorisme sanglant et aveugle qui ravage la planète entière ! D’innombrables pays ravagés par des guerres absurdes ! Des millions de personnes menacées par la famine ! Une pauvreté avilissante qui fait honte à la « société de consommation » ! Et pour couronner le tout, voilà qu’éclate le scandale du trafic de migrants en Libye. De l’esclavagisme à grande échelle au XXI° siècle. Qui l’eut cru ? La situation du monde empire et les grands dirigeants semblent ne pas s’en apercevoir. La planète serait appréhendée comme un petit village dans un univers gigantesque. La solidarité des terriens devrait devenir la règle ! Malheureusement, les dirigeants des grands pays ne l’entendent pas ainsi. Leurs intérêts priment sur le reste. Ils pratiquent la loi du plus fort pour les imposer. Ils l’ont même formalisé : seules leurs résolutions, celles qui émanent de leur Conseil de Sécurité ont force de loi. Celles de l’AG de l’ONU, de la poudre de perlimpinpin. Ce faisant les hommes forts des c

Assises nationales : une opportunité !?

Les objectifs initiaux des assises nationales, tels que définis par le Mouvement du 11 août ont recueilli l’adhésion du plus grand nombre de Comoriens pour ne pas dire tous. Malheureusement la dynamique officielle engagée depuis l’investiture du CPAN suscite bien des inquiétudes, et c’est un euphémisme. Certains, comme moi, ont refusé d’embarquer sur le bateau au moment de prendre le large malgré leur implication dans les préparatifs du voyage. La question cruciale est de savoir si toutes les opportunités ouvertes par l’idée des assises sont épuisées ? Est-il possible, parallèlement à la dynamique officielle, d’initier une autre dynamique plus ouverte, plus libre, plus féconde ? Le CPAN pourrait en tirer parti s’il le souhaite et ce ne serait pas une mauvaise chose. En tout cas ce serait une contribution positive au diagnostic des maux qui rongent le pays, à la systématisation des principes de base d’une gouvernance démocratique centrée sur la lutte contre la pauvreté et le développe

Pourquoi je n’assiste pas à l’investiture du CPAN

Ce n’est bien évidemment pas de gaieté de cœur que j’ai décidé de ne pas assister à l’investiture du Comité de Pilotage des Assises Nationales. Je crois devoir m’en expliquer au regard de mon implication dans la défense de ces assises. A l’origine, les assises devaient être inclusives. Au jour d’aujourd’hui le Gouvernorat de Ndzuani et un groupement de partis politiques ont décidé de ne pas participer aux assises. De plus les Comoriens de France, principale diaspora comorienne, seront absents du CPAN. Peut-on encore parler d’assises inclusives ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Plus la perspective des assises se dessinait, plus le débat public se focalisait sur la tournante. Le M11 a tenté de rectifier le tir en vain. Nous avons beau indiquer que le débat se ferait dans les assises et que chacun pouvait y aller de son opinion. Nous avons souligné le fait que les assises n’étaient pas souveraines. Rien n’y a fait. La situation s’est peu à peu aggravée. Des dirigeants de premier