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Articles

Affichage des articles du septembre, 2018

LES « MIRACLES » D’ABOU ACHIRAFI

Une procédure de levée de l’immunité parlementaire a été engagé contre quatre députés par le parquet de la République. Tocha Djohar et Mhadji Ali sur les incidents malheureux du 30 juillet ; Bacar Dossar et Abou Achirafi sur la citoyenneté économique. Et voilà que le journal LAGAZETTE du 26/09/2018, numéro 3245 nous apprend qu’Abou Achirafi ne ferait plus partie de la liste des élus visés par la procédure. Pourquoi ? « La raison reste méconnue » (op cit). Et cette information n’a suscité aucune réaction ? Ni le parquet de la République, ni l’Assemblée Fédérale. Aucun écho dans les autres médias. Aucun article dans FaceBook d’ordinaire si réactif dans son style si particulier avec ses emballements divers. Il y a donc de quoi s’interroger sur les « miracles » d’Abou Achirafi. Car il s’agit d’un véritable scandale. Abou Achirafi a été arrêté et mis en résidence surveillée. Pourquoi un tel privilège réservé aux personnalités de premier plan du pays. Jusqu’à lui tous les DG indélicats

Route Mitsamihuli – Hahaya : un illustrateur !?

On peut dire ce que l’on veut mais la réfection de cette route dite RN1 est un événement majeur qui réjouit les Comoriens. Cette route date de l’époque coloniale. En dehors d’un tronçon Hahaya – Usivo, refait tant bien que mal sous Papa Djo, on peut dire que cette route fut quasiment laissée à l’abandon. Elle s’était peu à peu dégradée jusqu’à devenir quasiment impraticable, les nids de poule se multipliant, devenant peu à peu des trous infranchissables sans manœuvres délicates qui mettaient les voitures à rude épreuve. Le clan Ikililou-Mamadou-Msaidié nous gratifia du spectacle ahurissant d’une puissante société de bâtiment de la place, bouchant les nids de poule avec des moyens du bord. Le chantier d’aujourd’hui doit être mis au crédit d’Azali et le distingue de ses prédécesseurs. Mais là n’est pas l’objet. De quelles illustrations s’agit-il ? En premier le financement et son sens. Un fonds d’Arabie Saoudite et coïncidence éclairante, son ambassadeur à Moroni vient à l’occasion

Pour une conférence nationale

Le pays est dans l’impasse. En acceptant la mise en place d’une structure de dialogue inter comorien sur initiative de l’Union Africaine, le pouvoir le reconnaît de fait. Soutenir qu’il s’agit d’une pratique courante dans le pays, c’est se moquer du monde. Le dialogue entre pouvoir et opposition dans le pays est exceptionnel. Comment peut-on soutenir que la mise en place d’un cadre ad hoc de concertation soit chose ordinaire. Un tel cadre rappelle les négociations de Fomboni qui ont accouché de l’Union des Comores avec la Constitution de 2001. La vraie question concerne le dialogue inter comorien en cours. De quel dialogue s’agit-il si on exclut les institutions fondamentales du pays à savoir les Gouvernorats et l’Assemblée Fédérale ; si on exclut les partis politiques qui n’appartiennent ni à la Mouvance ni à l’Union de l’opposition ; si on exclut les syndicats des travailleurs et des patrons ; si on exclut la société civile !?. Un tel dialogue est incontestablement une manœuvr

Comment préserver le pays ?

La situation du pays est préoccupante. A écouter l’Union Africaine, la Mouvance présidentielle et l’Union de l’opposition, on est en droit de se poser des questions. Fuite en avant pour éviter les points qui fâchent ? Recul pour mieux sauter ? Calculs politiciens étroits ? L’impression que les principaux enjeux sont mis de côté s’impose aux observateurs attentifs et impartiaux. Le danger séparatiste s’aggrave. Il ne s’agit pas de Maore, absent du débat mais des autres îles, en premier lieu de Dzuwani. Le pouvoir minimise. Salami n’est pas Dzuwani. Si rébellion il y a, elle sera écrasée. Quant à Hassani Hamadi, il ne pourra même pas résister. « Mbiyo za sakafuni ». En tout cas la machine est en route et rien ne la stoppera ni ne la fera retourner en arrière. L’union de l’opposition, unie sur rien, semble embourber dans les ambitions personnelles des uns et des autres. Quand il faut amuser la gallérie, on envoie Moustoifa qui bénéficie encore de son aura de vieux révolutionnaire

La preuve par les « CŒLACANTHES »

Il s’agit bien sûr de l’équipe nationale de foot. Du match Comores – Cameroun. Quelle ferveur ! Quelle communion ! Inimaginable au pays des séparatismes agressifs, des affrontements régionaux et des guéguerres entre villages et/ou quartiers ! Et pourtant le fait est là. Tout le monde s’affiche en vert, arborant drapeau et divers feuillages en vert (les manguiers de Mitsamihuli ont été dévastés!). Zappé l’origine insulaire. Même la « française » Maore se retrouve dans le camp national et ses enfants brillent dans l’équipe nationale. A chaque déplacement des « cœlacanthes » on observe des mouvements spontanés de foule, des pics d’enthousiasme. Eh oui, la nation comorienne est une réalité tangible qui résiste à la balkanisation et aux divers séparatismes depuis plus de 40 ans. Eh oui l’unité nationale est possible et elle fait « bouger des montagnes ». Pensez donc. Les minuscules Comores qui tien nent tête (voire malmène nt ) au géant Cameroun avec ses innombrables participations