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Affichage des articles du février, 2019

Présidentielles : si on parlait des lois

La démocratie est le credo à la mode. Chaque candidat la défend, en use et abuse dans ses déclarations. Mais souvent on oublie d’en souligner le noyau à savoir la loi, le respect des lois. La loi est incontestablement la clé de voûte de tout État. Dans notre pays la loi paraît être un des enjeux majeurs sur lesquels les candidats devraient s’exprimer largement et profondément. Il y a bien évidement les intérêts à la base des lois, ce qui peut conduire à caractériser une loi de féodale, etc. Des lois pour défendre les droits fondamentaux des personnes, le droit au travail, la liberté de conscience, les libertés de la presse, la séparation des pouvoirs, etc. Ou d’autres lois comme on en voit dans des nombreux pays, des lois qui permettent aux uns de s’enrichir sur la misère des autres, etc. Une considération fondamentale des propositions. Ces derniers temps, des liberté fondamentales sont bafouées avec des suites douloureuses comme les privations injustes de liberté. Dans quel cadre

Quels enjeux pour les présidentielles 2019 ?

La question se pose tant les dés semblent pipés ! Un coup pour rien ou une occasion néanmoins d’initier des débats de fonds indispensables ? Là encore les signaux sont au rouge. Rien n’indique que la bataille électorale mettra en jeu des programmes. Certains candidats se sont engagés à présenter des propositions. On attend … L’organisation de jeunesse NGOSHAO cherche à faire parler les candidats dans le cadre de débats contradictoires comme elle l’avait tenté en 2016 sans trop de succès. Et pourtant le pays va mal. Les satisfecit sur l’énergie électrique et les routes ne peuvent pas masquer la réalité de l’État comorien dont on se dispute la présidence. Tout se passe dans une sorte de danse macabre entre clans se succédant au pouvoir, soif insatiable de richesse et de pouvoir. Les choses semblent prendre un tour plus dramatique cette fois-ci au regard des ambitions démesurées d’un clan et en conséquence de l’âpreté des règlements de compte entre compères ! Au regard des 44 ans d’indé

Quelles présidentielles ?

La Cour Suprême a donc arrêté la liste définitive des candidats aux futurs scrutins. Les aspects juridiques de la question sont magistralement décryptés par Rasfandjani dans son article « Au nom de la loi » (voir dans la GAZETTE DES COMORES sa chronique juridique ) ; Rasfandjani qui fait autorité dans le pays pour sa maîtrise du droit et la pertinence de ses interventions. Que dire pour les aspects politique ? Première observation  : l’absence de deux grandes familles politiques sur trois. Sans vouloir offenser qui que ce soit, force est de reconnaître que trois grands partis rythment la vie politique de ce pays depuis 2001 : le CRC du président Azali, l’UPDC du président Ikililou et le JUWA du président Sambi, les trois présidents qui ont « tourné » à la tête de l’État. Seul le CRC reste dans la course. Les autres éliminés par des considérations juridiques non convaincantes. L’air majeur du bal est annoncé ! Deuxième observation  : la mouvance patriotique complètement absente

LIBERTÉ POUR LE JOURNALISTE AGWA

Il se confirme que AGWA vient d’être arrêté ce Samedi 09/02/2019. AGWA, un journaliste qui ne laisse personne indifférente, mieux ou pire qui suscite de la polémique. Certains lui dénient son caractère de journaliste professionnel parce qu’il n’aurait pas de « titre universitaire ». Comme si les autodidactes ne pouvaient pas accéder à des hauts niveaux dans l’exercice de leur métier ! Comme si le professionnalisme répondrait à un canon que celui de vivre d’une activité dont on a fait son métier. Comme si les milliers d’auditeurs qui le suivent quotidiennement comptaient pour du beurre ! Certains lui reprochent ses excès et ses prises de position politique. Le journalisme politique existe. Il est permis de penser que le journalisme « objectif » est un leurre. Même lorsque l’on respecte les faits, il y a la manière de les décrire, il y a les choix des événements à rapporter, il y a la place que l’on accorde aux différents articles, etc. Des éléments qui traduisent des partis pris c