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Articles

Affichage des articles du août, 2017

Les assises nationales : une opportunité pour le pays

C’est un fait sans précédent. Une rencontre nationale, initiée par une organisation de la société civile, dans laquelle seront représentés l’Etat, les partis politiques et les diverses association, une telle rencontre dans le pays, c’est du jamais vu. D’ordinaire ce sont les partis politiques, l’Etat et la « communauté internationale » qui siègent dans des situations de crise et qui décident. les assises ne décideront de rien. Elles ne se substitueront pas aux instances du pays qui ont en charge de le conduire. D’où la vanité de ceux qui considèrent les assises comme du non-droit ! Des Comoriens se rassemblent largement pour échanger en profondeur sur la situation de leur pays, et ce serait anticonstitutionnelle ? Bien sûr que les préconisations des assises auront du poids mais c’est au final le Gouvernement, les Assemblées, etc. qui décideront de la suite à donner aux éventuelles recommandations. La souveraineté appartient au peuple et aux organes qu’il s’est doté pour le conduire

J’AI HONTE FACE AUX MORTS DU VISA BALLADUR

J’ai honte pour le pays. Ces derniers jours, plus de dix Comoriens, morts ou disparus dans le bras de mer Ndzuani/Maore. Des drames banalisés, ignorés. Des morts anonymes sans sépultures. Aucune réaction du Gouvernement. Pas de communiqué officiel, même pas de la compassion envers les familles éplorées. Des médias comoriens muets. La télévision nationale blackout complet. Pas de une à Alwatwani ni à la Gazette. Rien. Même les Organisations de la société civile se sont murées dans un silence honteux, épouvantable, indigne. Et pourtant il s’agit d’un génocide banalisé. Génocide puisque plus de 10 000 morts sur une population de mois de 1 000 000, la proportion de la population décimée dépasse le 1%. Face à un accident sur la route Moroni/Hahaya, on a senti une émotion dans le pays. Il n’y a heureusement pas eu de morts mais des blessés dont trois graves. Pourquoi deux poids deux mesures ? Est-ce que parce qu’il faut faire face à la France ? Le pays aurait-il capitulé sur la question d

OUAGA FRAPPE : « JE SUIS OUAGA »

Le terrorisme a encore frappé le weekend dernier. Mais dans un petit pays lointain. Qui connaît Ouaga en Occident ? Alors le traitement du massacre illustre, s’il le fallait encore, le système international « des deux poids deux mesures ». Que des occidentaux aient été touchés dans la capitale du Burkina, oui mais ces assassinats n’ont pas le même poids que s’ils étaient commis dans une des « vraies » capitales du Monde comme Paris, Londres, Madrid, Washington, etc. Les grands médias évoquent le crime mais on est loin du compte. Le pire est de constater que même dans nos pays dits du Tiers Monde, même dans le continent dit noir, peu de voix se sont élevés pour dénoncer ce énième massacre des barbares sanguinaires qui ensanglantent le Monde. Aux Comores, personne n’a évoqué la possibilité de manifester notre solidarité avec le Burkina Faso, la représentation africaine ou une ambassade d’un pays africain de la place, n’a ouvert de registre ! Rappelons-nous les files devant l’ambassade de

Emergence sans gouvernance n’est que ruine de l’âme !

Je reprends très rarement un post mais celui-ci me paraît primordial, le pays a intérêt à ce qu'il connaisse une large diffusion. Je le republie donc. Ismael Saandi occupe une place singulière dans la blogosphère comorienne par la qualité de son blog comoresdroit.centreblog.net. Je tiens aussi à lui rendre un hommage." La Stratégie de Croissance Accélérée de Développement Durable (SCA2D) offre un cadre de développement à moyen terme pour jeter les bases de la réalisation de la vision du gouvernement qui est de « faire des Comores un pays émergent d’ici 2040, respectueux des droits de l’Homme, de l’égalité de genre et promouvant l’Etat de droit ». Cette émergence a été ramenée à 2030 par le Président Azali Assoumani et elle est relatée dans tous les discours du Chef de l’Etat et tous les responsables de ce pays. Dans son discours du 6 juillet 2017 prononcé à l’occasion du 42 anniversaire de l’indépendance des Comores au palais présidentiel de Beit-Salam, le Préside