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Articles

Affichage des articles du novembre, 2015

Célébration de la journée Maoré-2015 à Mohéli

ALLOCUTION DU SECRETAIRE GENERAL DU COMITE MAORE Messieurs les Commissaires de l’ile autonome de Mohéli, Monsieur le Directeur de la Banque Centrale des Comores Monsieur le Directeur de l’Université des Comores Chers collègues du Comité Maoré Chers étudiants Honorables invités, Mesdames et Messieurs, C’est un réel plaisir pour moi de m’adresser à cette honorable assistance, pour vous adresser les sincères remerciements du Comité Maoré, d’avoir bien voulu honorer de votre présence cette cérémonie de célébration de la journée Maoré , le 12 novembre. Mesdames et Messieurs, La question de l’ile comorienne de Mayotte dans toutes ses dimensions interpelle tous comoriens : formations politiques, société civile et les jeunes, vivants aux Comores ou à l’extérieur, à prendre conscience de la gravité de la situation. Nul ne peut nier la tragédie qui ne cesse de se produire dans le cimetière marin crée par le Visa BALADUR, et dans lequel reposent les corps de milliers de comoriens. Les

Terrorisme : s’attaquer aux sources

Paris est encore frappée ce vendredi 13 novembre 2015. De la pire des façons. Des fous furieux tirants à vue sur tout ce qui bouge. Des simples gens dans un concert, sur la terrasse d’un café, à une tribune d’un match amical de foot ou tout simplement marchant dans une rue, victimes innocentes fauchées par la barbarie humaine. On parle de plus de 120 assassinats et d’une centaine de personnes entre la vie et la mort. Comment ne pas s’incliner douloureusement devant la détresse des familles éprouvées ? Comment ne pas se sentir solidaire de la France en un moment si tragique. Mais comment ne pas s’interroger sur notre humanité, sur la direction imprimée au monde par les dirigeants des grands pays. Peut-on seulement se limiter aux réponses répressives, sécuritaires, militaires ? Ne faudrait-il pas ouvrir enfin les yeux car malgré la sophistication et l’ampleur des moyens rien n’y fait. Au contraire. L’horreur se déchaîne et franchit palier sur palier si tant est qu'on peut s'exp

Communiqué du parlement comorien sur l'île comorienne de Mayotte

A l'occasion de la célébration du 40ème anniversaire de l'adhésion des Comores à l'ONU et dans le cadre de la JOURNEE NATIONALE MAORE (le 12 novembre) le Parlement comorien a publié une déclaration que nous publions dans son intégralité Il y a 40 ans jour pour jour, les Comores ont été admises à l'Organisation des Nations Unies, comme membre à part entière composé des quatre îles de Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande Comore. Afin de contrecarrer la volonté affichée de l'Etat français d'annexer l'île de Mayotte, l'Assemblée Générale des Nations Unies a pris la résolution 31/4 du 21 Octobre 1976 condamnant l'organisation de référendums, par la France, dans cette île. Cette résolution stipule qu'« une telle attitude de la France constitue une violation des principes des résolutions pertinentes de l'organisation des Nations Unies, en particulier de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée en date du 14 Décembre 1960 relative à l'octroi de

VIVE LES COMORES

Nos cœurs se gonflent de joie, de fierté. Qui l’eut cru ? Le Ghana prestigieux et les Comores à leur premier coup d’essai faisant quasiment jeu égal se concluant par un match nul historique. Mais ce qui est essentiel c’est la communion de toute la nation. Il n’y avait plus de Maore, de Mwali, de Ndzuani ni de Ngazidja mais des Comoriens vibrants pour leur équipe nationale. Qui plus est, et cela devra être souligné, une équipe nationale comprenant des maorais. Oui la nation comorienne existe, elle est composée par la population de nos quatre îles. C’est un fait tangible sur lequel la propagande française se casse et se cassera les dents. C’est un fait tangible malgré la capitulation honteuse de ceux qui ont les rênes du pays. C’est un fait tangible que les citoyens devraient mettre en avant en toutes circonstances. Le refrain reprit dans l’euphorie disait que le Ghana a rencontré un pays, malgré l’absence d’électricité. C’est tout dire. Sans l’incurie, la veulerie et l’absence de sen

L’UNION AFRICAINE soutient le projet des assises nationales

Certains, dont le ministre de l’intérieur Msaidie, avaient cru trouver dans le communiqué de l’UA du 21 septembre 2015, un rejet de l’idée de tenir des assises avant les élections. Ils spéculaient sur une phrase susceptible de multiples interprétations. Quelle va être leur attitude aujourd’hui où la position de l’UA qui dans son communiqué du 6 novembre 2015 est très claire : « les participants (à une réunion tenue à l’initiative de l’UA et regroupant les chefs des missions diplomatiques et des organisations internationales accrédités aux Comores) reconnaissent la nécessité (c’est moi qui souligne) pour les Comores de trouver les moyens et le moment le plus adéquat pour procéder à une très large consultation, telle que proposée par les porteurs du projet des « Assises nationales » (c’est encore moi qui souligne) afin de réaliser de larges consensus sur une vision commune et sur les institutions dont le pays devrait se doter pour réaliser ses objectifs de paix, de cohésion sociale et

L’océan des petits Ali

"Un article poignant sur les drames de notre peuple par un journaliste mauricien Nad Sivaramen. Et constater le silence pesant des Gouvernements successifs du pays depuis l'instauration du Visa mortifère dit Visa Balladur, donne envie de vomir" Des photos de ces milliers et milliers de Syriens qui, au péril de leur vie, ou par réflexe de survie, traversent la Méditerranée, font et refont le tour du monde. On les commente, on les partage, on les «like» pas parce qu’on les «aime» mais en guise de solidarité avec nos semblables. Afin de ne pas être en reste avec les problèmes contemporains, afin de rester branché parce que demain cela pourrait être notre sort, qui sait ? C’est tout le paradoxe ! Ces photos-là nous font pleurer, réfléchir et font remonter les élans d’humanité enfouis au fond de nous et repoussent toute parcelle de xénophobie : «On pourrait les accueillir chez nous, ces Syriens, du moins quelques-uns...» Mais à côté de chez nous, bien plus près, au

LE PAYS A LA CROISEE DES CHEMINS

Incontestablement le pays se trouve à un tournant stratégique qui décidera des prochaines dix années voire plus : allons-nous poursuivre sur la voie suivie jusqu’ici ou changer de cap ? Une chance inespérée a surgi : la digne réaction des athlètes comoriens face à l’humiliation que la France voulait faire subir à notre peuple à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des jeux internationales de l’Océan Indien, un acte aussi courageux qu’imprévisible qui a trouvé un prolongement dans l’émergence du Mouvement du 11 août, un mouvement massif qui regroupe toutes les couches de la société comorienne et qui a formulé une revendication raisonnable susceptible d’ouvrir une nouvelle page au pays. Organiser les élections sans procéder au bilan des 40 ans d’indépendance, c’est engager le pays avec légèreté, pour quinze longues années. Car une fois un nouveau cycle de la Tournante engagé, il sera difficile voire impossible de modifier la donne. Il faudra aller jusqu’au bout. Car aucun président d