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Affichage des articles du 2008

Au secours Monsieur le Président

Trop c’est trop !. La politique française, volontariste résolument hostile envers notre pays sur la question de l’île comorienne de Mayotte dépasse les bornes de l’acceptable. Comment un pays, se disant ami des Comores, premier partenaire, ….peut-il traiter notre pays avec autant de mépris, maltraiter les Comoriens sans aucune considération de leur humanité, provoquer autant de morts. Il a suffi d’une simple vidéo diffusée en France pour susciter une vague d’indignation sans précédent. Contraint de s’expliquer, Jégo fait endosser la responsabilité au Gouvernement de l’Union des Comores et argue des « solutions » en vue dans le cadre du GTHN. Cela conduit tout droit à s’interroger sur la diplomatie énigmatique inspirée par le Ministre des Relations Extérieures (MIREX). Les faits s’accumulent et le silence assourdissant de M Ahmed Jaffar sème le désarroi aux Comores et conforte Sarkozy et les siens. En presque 3 ans, le MIREX ne s’est pas exprimé sur le drame des kwasa-kwasa sauf pour re

Quel est le sens du GTHN ?

Les positions comoriennes rapportées dans la presse comorienne sur la 4ème session du Groupe de Travail de Haut Niveau tenue à Moroni du 10 au 12 décembre dernier soulèvent les pires inquiétudes. Une interrogation fondamentale s’impose : quelle est la stratégie comorienne sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte ? Avons-nous notre propre point de vue ou subissons-nous les positions françaises ? Sous ce prisme, je voudrais exprimer mon avis sur trois questions. Le GTHN est-il purement technique ? La réponse de l’ambassadeur de France aux Comores est claire c’est NON. Et c’est une lapalissade. Le traité préparé par le GTHN qui devrait être signé par les présidents des 2 pays, peut-t-il être purement technique ? La circulation des personnes entre les îles comoriennes est-elle une question technique ? Tout ce qui touche à Mayotte et à ses relations avec ses îles sœurs ne saurait être envisagé sous un angle purement technique ! En réalité c’est la France qui pousse en coulisse vers ce

MEMORANDUM ADRESSE AU GOUVERNEMENT FRANCAIS

CONTRE LA DEPARTEMENTALISATION DE L’ILE COMORIENNE DE MAYOTTE POUR LA PRESERVATION DES RELATIONS D’AMITIE ENTRE LES COMORES ET LA FRANCE La célébration du 12 novembre 2008, la journée nationale MAORE, est organisée par un Comité National composé par : * Un représentant du Gouvernement comorien * Un représentant du Parlement comorien * Un représentant du Comité Maore, pour la société civile comorienne, organisations politiques, syndicales, associations de femmes et communautaires, etc. Un comité d’organisation représentative des aspirations profondes du peuple comorien sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte, un Comité habilité donc à parler au nom du peuple comorien. A TRAVERS CE MEMORANDUM, LE PEUPLE COMORIEN S’ADRESSE SOLENNELLEMENT AU PEUPLE FRANCAIS A) L’UNITE DES COMORES EST UN FAIT HISTORIQUE TANGIBLE 1. L’émergence de la nation comorienne est un fait historique tangible qui s’exprime dans une culture singulière assise sur une langue commune forgée par des échanges int

Forum Economique des Iles de l’Océan Indien : La France doit être cohérente !?

Quel beau spectacle que cette formidable séance d’inauguration du FEIOI au Palais du Peuple !? Que de promesses d’avenir pour nos îles et nos peuples car la perspective doit être l’union de nos îles pour assurer la paix et le bien être dans notre Région. Mais cela est-il possible lorsque l’on examine la politique française. Puissance de la Région, en particulier pour sa présence à la Réunion, la France a la parole facile quand il s’agit de proclamations universalistes mais dans les faits, elle crée d’immenses problèmes qui font obstacle à la coopération régionale. Il y a le visa d’entrée à la Réunion, un vrai parcours du combattant pour les simples ressortissants des quatre autres pays de la Commission de l’Océan Indien. Mais il y a surtout la question de l’Ile comorienne de Mayotte. Le Gouvernement français reconnaît du bout des lèvres des erreurs du passé mais ne veut pas les assumer. Ce serait du passé ! Quand cela l’arrange, il n’y a pas de continuité de l’Etat français, il n’y a p

Modification de la Constitution : la prudence s’impose

Parce qu’elle est le produit de compromis, on pourrait même parler de compromissions, destinés à préserver un semblant d’unité face à un pouvoir Bacar séparatiste et arrogant, la Constitution de l’Union des Comores est fondamentalement nuisible. Pire, le changement de drapeau intervenu pourrait faire penser à la création d’un nouveau pays, que la France souhaiterait, composé de trois îles. Cette Constitution n’est pas à amender, il faut la jeter aux orties et en élaborer une autre, une Constitution qui ne serait plus celle d’un Président mais qui serait celle du pays et qui constituerait un cadre institutionnel nouveau et consensuel. Le Président Sambi a donc raison et tort. Raison de dénoncer les incongruités de la Constitution, mais il a tort de la considérer comme « améliorable » puisqu’il ne propose que des amendements. Le Président Sambi a encore raison et tort. Raison d’utiliser les dispositions de cette Constitution qui lui donnent le droit de proposer des amendements mais il a

ONU : UN DELEGUE COMORIEN NOUS FAIT HONTE

Dans un compte-rendu (4° commission, la COMMISSION DES QUESTIONS POLITIQUES SPECIALES ET DE LA DECOLONISATION, 6ème séance) on apprend que le représentant des Comores a défendu la position marocaine sur la question du Sahara Occidental, un conflit qui pour le Maroc relève du séparatisme tandis que pour les sahraouis, elle relève de la colonisation. Ce qui choque c’est de voir le représentant du pays ne pas se battre pour soulever devant cette commission la question de la consultation dans l’île comorienne de Mayotte. Après la suppression du point concernant Mayotte de l’ordre du jour de la 63ème Assemblée Générale de l’ONU, voilà que le délégué du pays dans cette commission portant sur la décolonisation fait l’impasse sur Mayotte. Face à cette attitude scandaleuse du délégué de l’Union des Comores, les questions fusent : ce délégué des Comores à l’ONU n’avait-il pas suivi le discours du Président devant l’Assemblée Générale de l’ONU ? Ce représentant du Gouvernement comorien applique-

Pour une société d’économie mixte

La signature d’un contrat de fourniture de produits pétroliers avec Metro Petrolum signifie-elle la fin du calvaire !? Rien n’est moins sûr. En tout cas la crise qui perdure depuis juin dernier a encore une fois souligné la gestion inacceptable des sociétés d’Etat. Comment comprendre et accepter que des sociétés qui bénéficient d’un monopole, qui pratiquent les prix les plus chers de la région sud ouest de l’Océan Indien et qui vendent un service ou un produit dont la population ne peut pas se passer, comment des telles sociétés peuvent lamentablement tomber en faillite (le ministre des finances en personne l’a concédé en public) ? Le vécu de ces derniers mois de la population a bien mis en relief que ces sociétés d’Etat jouent un rôle essentiel parce qu’elles conditionnent l’existence des personnes et le développement du pays. Alors il faut absolument mettre un terme à cette situation qui mène le pays a la catastrophe. Il importe alors de poser la question de la voie à suivre. La solu

EL MAROUF Fermé !

Jeudi 28 août 2008, plus de médecin à l’hôpital principal du pays El Maarouf. Les médecins ont collectivement démissionné. Voilà une « autre prouesse sans précédent » à mettre au passif déjà si écrasant de Sambi et de son clan. Avec les enseignants, les médecins font partie des catégories professionnelles les moins valorisées dans le pays. Incroyable mais vrai : chez nous un médecin débute sa carrière avec une rémunération avoisinant les 100 000 KMF (200 euros). Comment le pays peut-il dans des telles conditions disposer d’un système de santé, même élémentaire ? Et quand les médecins revendiquent un statut particulier, ils sont tournés en ridicule par ceux qui gagnent des millions par mois. D’où la grève à El Maarouf. Elle a commencé par un simple arrêt de travail. Mais face à l’irresponsabilité des autorités, la grève est allé crescendo : on est passé à une grève générale avec service minimum, puis sans urgence et enfin à la démission collective pour échapper aux réquisitions. Comme à

MAORE A L’ONU ?

Faut-il poser la question de l’Ile comorienne de Mayotte à l’ONU ? Depuis quelques années, les gouvernements français ont tout fait pour que les gouvernements comoriens ne soulèvent pas la question. Pressions de toutes sortes des gouvernements français envers les Comores, propagande mensongère (plus de soutien à notre cause, affabulations sur l’ordre du jour des AG de l’ONU, etc.) des gouvernements comoriens envers le peuple comorien, des gouvernements comoriens qui veulent couvrir leur capitulation honteuse. La position française avance en tout cas et l’île comorienne « s’enracine au fil des années dans la République Française ». Au point où pour l’ONU : « Il reste aujourd'hui 16 territoires non autonomes . Ce sont: Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les Îles Caïmanes, les Îles Falkland (Malvinas), les Îles Turques et Caïques, les Îles Vierges américaines, les Îles Vierges britannique, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Sainte-Hélène, le Sahara occidental, les Samo

DECLARATION DU COMITE MAORE SUR LES NEGOCIATIONS COMORES - FRANCE

La politique du Président Sambi sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte appelle à un sursaut patriotique à la hauteur du degré de reniement que chacun peut constater. Il y a des faits clairs : · Reculade sur les expulsions, le Gouvernement comorien a ainsi validé par les faits que la France peut traiter à Mayotte des Comoriens comme clandestins et les expulser manu militari · Négociations Comores France dans le cadre du Groupe de Travail de Haut Niveau (GTHN) au goût amer et c’est peu dire. A cet égard, le communiqué et le relevé des conclusions des travaux du GTHN de début juin zappe la consultation que la France s’apprête à organiser à Mayotte au premier trimestre 2009 et reprend les leitmotivs français sur la coopération et la circulation des personnes. Il y a aussi la théorisation de la capitulation comorienne. Un aide-mémoire d’une organisation inconnue jusqu’ici, « Mouvement Plaidoyer pour des Comores Nouvelles » circule sous le manteau et dont le titre «

Promouvoir l’entreprise

Le débat sur l’édification économique du pays induit par le discours « bilan » du Président Sambi, est une excellente chose ! Pourvu que le politicien ne vienne pas torpiller la dynamique qui se met en place. Je voudrais dans un premier temps, verser au débat, les propositions que j’avais formulées lors de la campagne des présidentielles des Iles de juin 2007 (voir www.idriss.info). La lutte contre la pauvreté devrait être articulée autour de l’Entreprise. Car la première préoccupation du pauvre est de trouver du travail, ce travail, il le trouve dans une entreprise qui le recrute ou qu’il crée sinon il assiègera la fonction publique. S’agissant des entreprises existantes, force est de se tourner en premier lieu vers les sociétés d’Etat. La gabegie, l’incurie, la veulerie et l’irresponsabilité ont fait de la plupart d’entre elles des gouffres, une malédiction du peuple puisque privé des services élémentaires alors que ces sociétés, bénéficiant de monopoles dans leurs secteurs devraient

ENTRE STUPEUR, INDIGNATION ET COLERE

Il se confirme que le Gouvernement a levé la mesure interdisant aux transporteurs aériens et maritimes d’accepter dans leurs liaisons entre Mayotte et ses îles sœurs, les comoriens taxés de « clandestins » et expulsés de Mayotte par la France. Mesure fondamentale qui plonge le pays dans le désarroi et qui n’a donné lieu à aucune information officielle. Car le communiqué étrange du MIREX laissait deviner une préparation de l’opinion comorienne à avaler la couleuvre mais rien n’indiquait que le pas avait été franchi. Une telle mesure aurait-elle pu être prise sans l’aval du Président Sambi en personne ? On peut en douter car la mesure s’était imposée comme mesure phare, sans précédent dans l’Histoire récente du pays et donnait lieu à une bataille sans merci entre les Comores et la France. Personne n’aurait osé sans la bénédiction du Président qui a toujours la latitude de rétablir la situation. D’où la stupeur et l’indignation qui débouchent vers une colère qui gronde. Les interrogations

MIREX : un communiqué étrange

Etrange par les circonstances ! selon Alwatwan numéro 1062 du 01/05/08, le communiqué serait le « résultat d’une mission conjointe Elysée – Quai d’Orsay qui a récemment séjourné aux Comores ». Bizarre, bizarre, puisque la mission s’est déroulée il y a plusieurs semaines. Bizarre, bizarre puisque la mission ne semblait pas avoir abouti à un résultat concret tangible. Etrange par son contenu ! Non seulement le « lest » obtenu n’est pas nouveau, constitue un minimum (puisque sont principalement visés les hauts fonctionnaires et les détenteurs de passeport diplomatique) mais aussi le « lest » français ne s’accompagnerait d’aucune contre partie (générosité française s’il vous plaît). Comment dès lors ne pas s’interroger sur les vraies motivations de ce fameux communiqué ? Ne s’agirait-il pas d’une tentative maladroite de redorer l’image de la France aux yeux d’une opinion comorienne excédée par la politique inamicale de la France ? Et / ou assiste-t-on à une stratégie camouflée visant à fai

Le pays se trouve à un tournant

La victoire militaire contre Mohamed Bacar qui incarnait le séparatisme à Ndzuani, a enclenché une nouvelle dynamique. Dynamique positive appréciable au renouveau du patriotisme comorien. L’amour du pays est redevenu une valeur comme l’illustre le slogan des casquettes distribuées le 25 avril dernier : « fier d’être comorien ». Rappelons-nous la situation d’il y a à peine deux mois où c’est la dislocation du pays qui se profilait, où comorien paraissait une damnation de Dieu, où .... Malheureusement rien n’indique que le tournant sera opéré, au contraire, les nuages s’amoncellent ! Loin de prendre de la hauteur pour s’attaquer aux problèmes cruciaux de l’heure en s’appuyant sur le soutien populaire massif, le pouvoir semble grisé par l’euphorie de la victoire, multiplie les célébrations et distribue des médailles. Les thuriféraires de Sambi ne sont préoccupés que de pouvoir. Et l’on retombe dans les dérives politiciennes connues qui tournent la plupart du temps sur la modification de l

Ouvrir les présidentielles de Ndzuani

A suivre les propos du Président intérimaire de Ndzuani, la liste des candidats aux présidentielles est close depuis plus d’un an (la gazette du 21 avril). Il ne se serait donc rien passé depuis mars 2007. On reste dans le cadre du report des élections d’une semaine, report qui a fait couler tant d’encre depuis mars 2007 ! Suivant cette logique, pour le moins curieuse, les listes électorales ne devraient pas bouger non plus. Cette logique absurde a conduit le Président de Ndzuani à examiner la candidature de Mohamed Bacar, un non sens aujourd’hui. On dirait que certains ne veulent pas reconnaître que le pouvoir de Mohamed Bacar a été renversé par la force, il s’ensuit qu’il n’y a pas de transition dans la continuité du séparatisme mais rupture avec le séparatisme. On s’entête à rejeter le caractère exceptionnel de la situation de Ndzuani et on s’en mêle les pieds. Prenons l’exemple de l’article de la loi fondamentale utilisée pour imposer le Président de la Cour d’Appel de Ndzuani, à l

TENIR BON

Les français ne peuvent plus expulser de Mayotte les « clandestins ». Une décision courageuse, saluée par l’opinion comorienne, mise au crédit du régime Sambi et qui prolonge la libération d’Anjouan. Coté français, c’est la stupéfaction et l’embarras. Interpellé par un sénateur mahorais, le ministre français de l’outre-mer a du user de tous ses talents oratoires pour expliquer que la France ne peut pas expulser par la force des gens de chez eux, qu’il fallait donc trouver une entente avec l’Union des Comores. L’opinion mahoraise « départementaliste » est activée : manifestations anti-comoriennes à Mayotte, les délégations d’associations se bousculent auprès des institutions de l’Etat français, y compris à l’Elysée, pour dénoncer l’imposture et exiger que Moroni accepte ses clandestins ! Comme l’on pouvait s’y attendre, la France sort ses griffes, menaces de toutes sortes, chantages à la coopération, etc. Il y a fort à parier que la délégation dépêchée n’a pas du lésiner sur les moyens

GARE A L’EUPHORIE

Oui le pays a remporté une victoire précieuse, d’autant que l’opération militaire de rétablissement de l’ordre à Ndzuani n’a pas produit les dégâts humains et matériels attendus. Oui, il convient de saluer le Président Sambi, l’ Armée Nationale de Développement et les pays frères d’Afrique. Oui, il faut que les Comoriens se félicitent, s’encouragent et fassent le plein d’optimisme. Mais il ne faut pas tomber dans le triomphalisme, il ne faut pas sombrer dans l’euphorie. Car Il faut faire immédiatement face à certains proches du pouvoir (et ceux qui voudraient s’y infiltrer) qui veulent surfer sur la victoire pour assouvir leur soif de pouvoir, ce qui peut ramener le pays vers d’autres impasses. L’Histoire du pays doit nous instruire. Les parrains du « PERE DE L’UNITE NATIONALE » nous rappellent étrangement ceux du « PERE DE L’INDEPENDANCE » et ceux du « PERE DE LA DEMOCRATIE », chaque fois le pays s’est fait voler sa victoire et s’est mordu les doigts. Car même s’il a reçu un « coup su

Respecter et Faire respecter notre pays !

Ces derniers jours l’actualité est fortement marquée par l’histoire rocambolesque de l’ hélicoptère qui se serait accidentellement écrasé à Ndzuani le 19 mars dernier. Bien sûr il y a matière à supputations mais il y a aussi ce que, nous, citoyens comoriens sommes en droit d’attendre de ceux qui ont la charge de diriger le pays. L’hélicoptère appartient à Comores Aviation, société installée dans le pays. Cet hélicoptère serait celui là même qui aurait violé les sanctions prononcées par l’Union Africaine en transportant une proche de Mohamed Bacar de Maore vers Ndzuani. Comores Aviation est une société privée qui mène ses activités sans état d’âme, comme par exemple transporter dans les conditions que lui impose son client français les expulsés de Maore, comme louer son hélicoptère à son client français qui nargue la nation comorienne de toutes les façons possibles, comme louer son hélicoptère à un privé se rendant d’une île à l’autre sans se soucier de « politique ». Mais l’Etat comori

Rétablir l'ordre à Anjouan : un enjeu essentiel

A sa naissance, notre pays fut frappé de plein fouet par deux virus : le putschisme à inspiration extérieure réalisé par des mercenaires et un séparatisme insulaire en expansion. Virus inoculés au pays par le coup d'Etat du 3 août. Personne ne peut contester que le putsch du 03 août fut la réponse française à la déclaration unilatérale d'indépendance du 06 Juillet. Si les mercenaires n'ont pas participé au putsch, Ali Swalihi Mtsashiwa eut rapidement recours à leurs services pour déloger Ahmed Abdallah Abdérémane de Ndzuani et asseoir son pouvoir. Portes ouvertes aux stratégies putschistes qui dominèrent pendant près de quinze ans avec un nombre de tentatives epoustouflant. Il est aussi clairement établi que les luttes pour l'indépendance en 1974-1975 furent marquées par l'émergence d'un séparatisme maorais arrogant, le MPM fut reveillé (par ceux qui l'avaient fortement reprimé dans les années 1960) pour entraver la marche vers l'indépendance. Obnubilé p