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Affichage des articles du septembre, 2014

Question de Mayotte : contre la capitulation comorienne

Un cap a été franchi lors du dernier passage du président français aux Comores. Les discours mielleux, faussement pragmatiques et soi-disant diplomatiques sur un « dialogue » entre les Comores et la France sur la question de l'île comorienne de Mayotte apparaîtront pour ce qu'ils sont : de la capitulation honteuse. Or c'est ce qui ressort puisqu'on ne décèle aucun changement dans la conduite du gouvernement comorien face à la France. Au lieu de chercher des moyens de pression sur la France, on continue à ramper. On a signé un « arrangement (noter la subtilité) administratif » avec la France. On a accueilli avec chaleur le nouvel ambassadeur de France, comment le président comorien a-t-il pu à l'occasion de l'acceptation des lettres de créance de Roby Judes déclarer que « nous (Comoriens et Français sous entendu) avons toujours su, ensemble, privilégier le dialogue, l'amitié profonde et la coopération fructueuse ». Le président comorien serait-il autiste ou

Les Comores ont droit à de la dignité

Lors de sa visite aux Comores, dans le cadre du dernier sommet de la COI, le président français a humilié les Comores de multiples façons. Sommet de l'arrogance, il n'a pris aucun gant diplomatique en déclarant à Mayotte que les Comores n'auraient désormais pas le droit de revendiquer cette île comorienne et qu'en tout cas la France n'engagerait aucune négociation sur la question. A Moroni, durant son intervention à la COI, Hollande a encore enfoncé le bouchon en parlant « d'immigration clandestine », entendez les Comoriens non maorais se rendant à Mayotte. Comment après cela le gouvernement comorien peut-il continuer à traiter la France comme s'il ne s'était rien passé ? N'y aurait-il aucune once de patriotisme, de dignité chez ces gens qui nous gouvernent ? Comment peuvent-ils parler « d'arrangement administratif » (voir Alwatwan du 05/09/2014) entre les Comores et la France ? Est ce que quelqu'un peut penser un seul instant que les cartes