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Affichage des articles du août, 2022

PREPARER LA RENTREE SCOLAIRE 2022-2023

Deux événements viennent encore révéler avec force l’état de décrépitude avancée de l’éducation nationale. Les résultats catastrophiques du bac et l’ambiance délétère qui a prévalu, avant, pendant et après les épreuves. Une honte. Un chancre puant sur le fronton de l’Union des Comores. Et puis cette démission fracassante du doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines qui s’accompagnent d’une dénonciation vigoureuse des pratiques corruptives prévalant au sommet de l’université des Comores. En somme rien ne va, du primaire à l’université en passant par les collèges et les lycées, dans le publique comme dans le privé. Pour notre bonheur, un événement surprenant qui montre que tout n’est pas perdu, que l’on peut espérer, que l’on peut et doit travailler pour transformer petit à petit la situation lamentable de l’éducation nationale. Qui aurait pu imaginer un concours de dictée en shikomori organisé dans une structure officielle, en l’occurrence l’Institut Universitaire d

DU GRAND MARIAGE EN 2002

 La situation que nous vivons dans le pays en ces mois de juillet et août 2022 devrait amener tout un chacun à s’interroger sur le fameux GRAND MARIAGE. La multiplication des mash’huli à Ngazidja pose problème. Les célébrations se chevauchent. Cela a conduit à une programmation des festivités pour que chacun puisse y participer. Une programmation au niveau de chaque localité, le problème n’est donc pas résolu ! Car personne ne limite son mash’huli Faute de mieux on en est arrivé à une planification journalière. Mais qui peut assister tous les jours, matin, après-midi et soir à des mash’huli ? S’imagine-t-on le pays consacrant deux mois à des mash’huli ? D’où une tendance lourde appelée à se renforcer au fil du temps. De plus en plus, les gens ne se rendent aux mash’huli que de leurs proches, familles, amis, etc. Le grand mariage perd ainsi et de plus en plus, une de ses dimensions essentielles : son aspect communautaire Enormes dépenses ostentatoires en cette période de cr

JUMELAGE ANNULE : ENFIN !

Il s’agit bien sûr des jumelages entre Mamoudzou Tsidje, Mutsamudu, Fomboni. Enfin car il a fallu du temps, un temps exagérément long, avant que les dirigeants du pays s’expriment et arrêtent l’infamie. Trop c’est trop ! Comment des élus comoriens, en l’occurrence des maires, peuvent-ils apposer leur signature sur des documents qui caractérisent Mamoudzou de « commune française du département français de Mayotte » ? Certains s’enthousiasmaient et espéraient cueillir la lune de la coopération régionale française. Mais quand donc ouvrirons-nous nos yeux sur la coopération française ? On n’en a jamais eu un bilan. On n’en voit pas les traces. Par contre la France nous ensorcèle avec tellement d’habileté. Prenons l’exemple des 150 millions d’euros dont la France nous rabat les oreilles depuis 2019. En trois ans peut-on constater une réalisation d’envergure ? Expertise France distribue des pécules à des jeunes entrepreneurs, de préférence de la diaspora pour développer des activités

MAYOTTE COMORIENNE OU FRANCAISE ?

Malheureusement la question s’invite dans l’actualité. La douloureuse question s’adresse principalement au président Azali Assoumani. Ces derniers mois, on a constaté amèrement que des pays proches du nôtre se sont résolus à considérer que Mayotte est française. La Tanzanie, le berceau de la lutte pour l’indépendance des Comores, le pays qui a envoyé ses militaires dans la bataille contre le séparatiste Mohamed Bacar qui avait pris Anjouan en otage, cette Tanzanie-là traite Mayotte comme une terre française en acceptant d’aller y signer des accords avec la France. Madagascar, la grande île avec laquelle nous sommes si proches, Madagascar avec laquelle nous menons un combat similaire pour l’intégrité territoriale contre le même pays a reconnu officiellement que Mayotte est française. L’île comorienne possède désormais une représentation propre au sein de l’ambassade de France à Madagascar et multiplie les signatures d’accords avec le « département français » La presse française