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Articles

Affichage des articles du octobre, 2008

Forum Economique des Iles de l’Océan Indien : La France doit être cohérente !?

Quel beau spectacle que cette formidable séance d’inauguration du FEIOI au Palais du Peuple !? Que de promesses d’avenir pour nos îles et nos peuples car la perspective doit être l’union de nos îles pour assurer la paix et le bien être dans notre Région. Mais cela est-il possible lorsque l’on examine la politique française. Puissance de la Région, en particulier pour sa présence à la Réunion, la France a la parole facile quand il s’agit de proclamations universalistes mais dans les faits, elle crée d’immenses problèmes qui font obstacle à la coopération régionale. Il y a le visa d’entrée à la Réunion, un vrai parcours du combattant pour les simples ressortissants des quatre autres pays de la Commission de l’Océan Indien. Mais il y a surtout la question de l’Ile comorienne de Mayotte. Le Gouvernement français reconnaît du bout des lèvres des erreurs du passé mais ne veut pas les assumer. Ce serait du passé ! Quand cela l’arrange, il n’y a pas de continuité de l’Etat français, il n’y a p

Modification de la Constitution : la prudence s’impose

Parce qu’elle est le produit de compromis, on pourrait même parler de compromissions, destinés à préserver un semblant d’unité face à un pouvoir Bacar séparatiste et arrogant, la Constitution de l’Union des Comores est fondamentalement nuisible. Pire, le changement de drapeau intervenu pourrait faire penser à la création d’un nouveau pays, que la France souhaiterait, composé de trois îles. Cette Constitution n’est pas à amender, il faut la jeter aux orties et en élaborer une autre, une Constitution qui ne serait plus celle d’un Président mais qui serait celle du pays et qui constituerait un cadre institutionnel nouveau et consensuel. Le Président Sambi a donc raison et tort. Raison de dénoncer les incongruités de la Constitution, mais il a tort de la considérer comme « améliorable » puisqu’il ne propose que des amendements. Le Président Sambi a encore raison et tort. Raison d’utiliser les dispositions de cette Constitution qui lui donnent le droit de proposer des amendements mais il a

ONU : UN DELEGUE COMORIEN NOUS FAIT HONTE

Dans un compte-rendu (4° commission, la COMMISSION DES QUESTIONS POLITIQUES SPECIALES ET DE LA DECOLONISATION, 6ème séance) on apprend que le représentant des Comores a défendu la position marocaine sur la question du Sahara Occidental, un conflit qui pour le Maroc relève du séparatisme tandis que pour les sahraouis, elle relève de la colonisation. Ce qui choque c’est de voir le représentant du pays ne pas se battre pour soulever devant cette commission la question de la consultation dans l’île comorienne de Mayotte. Après la suppression du point concernant Mayotte de l’ordre du jour de la 63ème Assemblée Générale de l’ONU, voilà que le délégué du pays dans cette commission portant sur la décolonisation fait l’impasse sur Mayotte. Face à cette attitude scandaleuse du délégué de l’Union des Comores, les questions fusent : ce délégué des Comores à l’ONU n’avait-il pas suivi le discours du Président devant l’Assemblée Générale de l’ONU ? Ce représentant du Gouvernement comorien applique-