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Affichage des articles du décembre, 2023

LE PAYS A LA CROISEE DES CHEMINS

 

Déclaration N°21| PRESIDENTIELLES : LE PAYS AU BORD DE L’ABIME

Nous publions in extenso  la déclaration ci-dessous de l'organisation UKOMBOZI Le clan et la famille Azali mènent le pays à la catastrophe. Il est manifeste que le pays se trouve à la croisée des chemins. Persister dans l’impasse en s’en tenant à une dynamique autocratique avec le risque d’une explosion sociale ou rebrousser chemin et trouver par l’intelligence et le compromis la voie de présidentielles acceptables par le peuple comorien. Drame cornélien dont l’issue dépendra d’Azali en personne : croire pouvoir rester éternellement à la tête du pays en créant au passage, une dynastie, se préparer une fin désastreuse dont personne ne peut mesurer l’ampleur ou bien rebrousser chemin, se préparer une sortie digne, honorable ; une sortie inévitable car aucun pouvoir n’est éternel. Persister dans l’impasse Les présidentielles actuelles ne sont pas des élections. Tout le monde le perçoit clairement. Y compris ceux qui sont au pouvoir malgré une forme d’auto suggestion. En tout c

Dissoudre la Cour Supême

 Les événements de ces derniers jours : publication des listes définitives des candidats aux élections du 14 janvier, licenciement de la présidente de la section constitutionnelle et électorale de la Cour Suprême, prouvent s'il en était besoin, qu'il faille absolument recomposer la Cour Suprême si l'on tient vraiment à organiser des élections crédibles.  

LA DEMOCRATIE AFRICAINE QUESTIONNEE

En cette période d’effervescence présidentielle dans nombre de pays africains, Comores, Madagascar, Congo Démocratique, des inquiétudes pointent à l’horizon. Situation alarmante qui a amené à une conférence panafricaine (Conakry 20 novembre 2023, 1 er atelier de Menssah) sur la gouvernance et les institutions. Quelle analyse de ces élections « coutumières » de tous les cinq ou 7 ans ? Illustrent-elles des démocraties vivantes en Afrique ? Poser la question c’est déjà, y répondre. Quelques constats révélateurs : ·         Elles engloutissent des sommes énormes. En 2015 au Burkina Faso : 47 millions d’euros. En 2016 au Mali : 76 millions. En 2018 au Congo Démocratique : 600 millions. Et il ne s’agit là que des contributions des « partenaires ». Il faut y ajouter les participations des Etats concernés et le pillage des deniers publics pour financer les campagnes. Un gouffre qui engloutit encore plus l’Afrique. S’agissant des Comores, des statistiques nationales défaillantes et/ou i