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Affichage des articles du mars, 2016

Panique dans la maison Mamadou

Plus l’échéance approche, plus l’échec se profile et la panique s’empare des rangs de Mamadou. Leur dernière trouvaille est de s’attaquer aux patriotes et révolutionnaires qui ont fait le choix de voter Azali. Ils ergotent dans les réseaux sociaux : peut-on être révolutionnaire et voter pour Azali ? Ils jouent aux déçus d’un des derniers rescapés du Front Démocratique, ils crient à la trahison, etc. Eh bien, apprenez que les patriotes et révolutionnaires comoriens, à l’instar de Salim Ali Amir, sont de plus en plus nombreux à opter pour le bon choix. Ils rejettent l’abstention qui revient à faire le jeu des partisans de Mamadou. Car Mamadou est le plus mauvais choix si on se place du point de vue des intérêts du pays. J’en systématise ici les principales raisons : 1- Mamadou est le dirigeant du pays qui a passé le plus de temps dans les divers gouvernements qui se succèdent depuis 40 ans et qui plus est, son poste de prédilection a toujours été le ministère des finances. Il est donc

Faire de l’alliance CRC-JUWA un facteur positif pour le pays

L’accord CRC-JUWA est scellé à Mutsamudu dimanche 27 mars dernier. Ouf pourrait-on s’exclamer ! Malheureusement cela n’est pas encore possible. Il faut encore attendre que Sambi et Fahami s’expriment publiquement pour ce front uni. D’autant que le clan Ikililou-Mamadou-Msaïdié pris de panique, met les bouchées doubles pour saboter l’accord ou tout au moins semer les doutes sur l’accord pour lui enlever sa force de frappe. Sambi se mure dans un silence étrange, ses hésitations mettent en danger son parti. Même si les instances habilitées ont signé le protocole d’accord, l’absence de la parole du leader charismatique suscite de la suspicion. On voit donc des groupes contestataires surgir de tous les côtés, on médiatise des démissions. On redonne une certaine crédibilité à ceux qui, comme Ahmed Djaffar, Bourhane, avaient déjà quitté le navire. Sambi est-il conscient du risque d’implosion de son JUWA ? Ses calculs perso l’empêche-t-il de mesurer les véritables enjeux ? Un aveuglement qui

FAIRE ECHOUER MAMADOU

Je crois qu’on peut dire que l’immense majorité des Comoriens ont été écœurés par la fraude qui a marqué la première vague des élections. Les institutions CENI, Cour Constitutionnel se sont déshonorées ; elles ont donné de notre pays, l’image d’une république bananière. Ikililou et son gouvernement ont été contraints de le reconnaître, même s’ils ont usé d’euphémisme. Sinon pourquoi cette commission et ce protocole de sécurisation du tour du 10 avril. Cette honteuse tricherie à grande échelle et à ciel ouvert, devrait suffire à convaincre tous ceux qui ont à cœur les intérêts du pays : il faut à tout prix empêcher Mamadou d’accéder à la magistrature suprême. Il faut en finir avec ce système de passage du relais au sommet de l’Etat. C’est aujourd’hui, la seule façon de ne pas boucher les horizons. C’est sous ce prisme que j’aimerais m’adresser aux militants de Juwa. Narawaze est un mot d’ordre juste. Votre frustration est immense. Elle est partagée par tous ceux, et ils sont nombreux

UN PEU D’AIR FRAIS

Le pays en a bien besoin face à une campagne électorale sans réelle perspective de changement (ni les projets, ni les hommes). Une campagne qui confine aux célébrations des grands mariages (on n’a pas besoin de projet familial il suffit d’avoir l’argent, on fait la fête sans vraiment y croire comme une formalité dont on s’acquitte pour se faire voir, on jette l’argent par la fenêtre en ne se souciant pas de son origine ni des lendemains douloureux qui suivront). Une campagne durant laquelle les « lieutenants » des uns et des autres se répandent en insultes, provocations, parfois même on en arrive aux coups de poing. C’est à celui qui aura une « grande gueule » pour s’imposer aux autres dans ses louanges exagérées à son mentor. Une campagne qui donne l’impression que le pays n’existe pas, que la préoccupation principale des candidats est de parvenir au pouvoir pour du « mangement » comme on dit. L’air frais nous vient du sport. Spécialement du football. Le pays-nation Comores surgit l’

Sambi : réveillez-vous !

Plusieurs jours après l’ouverture de la campagne de la dernière ligne en zigzag, Sambi se tait et son parti semble se déchirer. Des grosses fissures illustrées par le ralliement d’Ahmed Ben Jaffar à Mamadou font trembler l’édifice Juwa. Des débats houleux sur la position à prendre opposent les militants qui s’expriment désormais publiquement et avec violence sur les réseaux sociaux. Sambi va-t-il jouer perso au risque de tout perdre ou va-t-il enfin jouer collectif. Car c’est lui et lui seul qui a fait de Bourhane le président de l’Assemblée Nationale. C’est lui et lui seul qui a décidé de transmettre le relais à Ikililou. Manifestement il croyait placer des pantins et continuer à régner. Mauvais calcul qui a couté cher au pays et qui ne lui a rien rapporté. Ikililou est devenu l’ennemi et Bourhane vogue désormais sous d’autres pavillons. Sambi va-t-il s’obstiner. Car certains le soupçonne de déjà se projeter à 2021. Ce qui expliquerait son soutien du bout des lèvres à Fahami, il n’a

Présidentielles 2016 : l’état des lieux ?

La campagne est ouverte, les bureaux des candidats vont de nouveau troubler la tranquillité publique avec leurs musiques assourdissantes : les chants des candidats en boucle. DU BRUIT, DU BRUIT MAIS PAS DE PROJET A ma connaissance, aucun des candidats retenus n’a publié de livre ni d’écrit sur son projet. Par contre chacun s’est doté d’un site web de qualité pour faire sa promotion. Il s’agit par ordre alphabétique : azaliassoumani.com, mohamedalisoilihi.com et mouignibaraka.com. Ils sont à la page des TIC mais pas à celui des programmes. Leur ambition ne repose sur aucun projet pour le pays. La preuve par les sites : Mougni a inclus dans son menu des items alléchants : société, économie, finance, etc. Mais les liens ne mènent à rien, on y présente des activités, des rencontres. Mamadou se contente dans son menu général de présenter ses colistiers et les candidats gouverneurs de son clan. Un lien ressort : les engagements. En réalité des promesses dont on imagine aisément la ré

Déclaration de la Fédération maoraise du FD : EURO ou NATION

La période est très agitée dans l'île, la départementalisation se bâtit à tous les niveaux, .. sur le dos des Maorais. La SMART de Marcel Henri se meurt, surprise par la mondialisation du capital au détriment des hommes. Les impôts fonciers sont-là, avec en vue des expropriations massives car la propriété foncière demeure un élément identitaire de la société qu'il faut abattre en l'introduisant dans l'arène des marchandises classiques, arène réservée à des nantis. L'octroi de mer est tombé, la consommation est perturbée, les patrons ont des difficultés à vendre, les Maorais doivent supporter des prix majorés encore plus. La délinquance fait des ravages matériels, moraux et économiques, à tel point que les habitants ne savent plus où donner de la tête; personne ne se sent en sécurité dans l'île. C'est en ce moment que tombent quelques "intellectuels pour qui la colonisation est un bienfait, l'histoire de Maore commence en 1841, l'usurpateur And

Conférence de presse du 12/03/16 du Mouvement du 11 août 2015

Déclaration du Mouvement du 11 août 2015 sur les assises nationales Le Mouvement du 11 août poursuit inlassablement son combat pour la tenue des assises nationales. La présente conférence de presse en témoigne éloquemment. Depuis l’appel de M Bazi du 11 août 2015, les citoyens se rallient de plus en plus massivement à l’idée que les assises nationales constituent le seul outil qui permettra au pays de tourner la page des 40 ans passés et d’entrer dans une nouvelle ère. L’idée première était de tenir les assises avant les primaires. L’objectif était d’engager les nouveaux élus. Leurs programmes électoraux devaient se baser sur les fondations bâties par les assises. Malheureusement le Président Ikililou n’a pas compris cette démarche qui avait rallié l’immense majorité des associations de la société civile et des partis politiques. Face à la situation créée par la précampagne, le Mouvement du 11 août avança une nouvelle conception des assises. Il s’agissait de lancer les assises na

Sambi et les présidentielles

Lors de leur dernière conférence de presse, JUWA campe sur ses positions : le parti rejette les résultats de la primaire et ne se prononce donc pas sur la finale. Un air déjà entendu lors de la précampagne et qui a lourdement contribué à l’échec : l’absence de Fahami au 2ème tour. Malgré tous les signaux sur le rejet de sa candidature, Sambi avait tenu à prendre le départ de la course au pouvoir. Conséquence : JUWA s’empêtra dans sa légitimation de la candidature de son leader, n’a pas pu s’organiser autour d’un candidat et affronta les élections en rangs dispersés avec 2 candidats Fahami et Bourhane dont l’ajout des scores aurait permis à l’un ou l’autre de passer victorieusement la primaire. Fahami éliminé, JUWA joue encore à l’autiste. Car à moins d’engager une lutte armée, hypothèse absurde, le processus ira à son terme : le 10 avril se tiendra la finale entre Azali, Mamadou et Mouigni. Mais cette fois ci les conséquences seront plus lourdes : la fin de « l’ère Sambi » risque de

Primaires 2016 : la CC a tranché !

La décision n’a surpris personne. Il en va de même de la suite : protestations contre l’attitude de cette Cour Constitutionnelle qui est manifestement aux ordres et déploiement répressif de l’armée pour « rétablir l’ordre ». L’opinion est néanmoins sous le choc des mauvais traitements infligés par des militaires à Mme Abass et Mme Thabit, des dirigeantes du mouvement de femmes YADIRIKINI, mouvement qui s’est hissé sur les devants de la scène sociale avec ses revendications sur l’électricité, l’eau, l’hôpital El Maarouf et l’éducation. Jusqu’ici les femmes ont toujours été préservées contre les violences policières. On avait même vu les femmes dans la lutte contre Moroni-ville poubelle, occupées la place Badjadjani, empêcher toute circulation sans que l’armée intervienne. C’est donc une première qui souligne que le clan Ikililou-Mamadou-Msaidie est entrain de dépasser toutes les bornes et qui annonce les couleurs de son règne si par malheur, il parvient au pouvoir. Voilà tout l’enjeu d

Des criminels !

L’accusation est forte mais elle reflète la réalité. Car la patiente sous oxygène, morte hier suite à l’arrêt du groupe électrogène d’EL MAAROUF a été assassinée. Dans un vrai pays de droit le scandale soulèverait l’opinion, les médias seraient en pointe pour dénoncer l’incurie et l’irresponsabilité criminelle, il y aurait procès et des déchéances seraient prononcées voire pires. Les responsabilités de ce drame englobent bien de personnes depuis celles qui sont directement concernées, le DG d’EL MAAROUF qui n’a pas pu ou su prévenir le pire, le DG de MAMWE qui n’a pas pu ou su assurer la fourniture permanente (quelle que soit la quantité produite) de l’énergie à l’hôpital de référence, jusqu’au Chef de l’Etat, le premier responsable de tous nos malheurs. Mamadou et Msaidié ont berné le pays avec leur subvention de 15 000 litres de gasoil par jour à MAMWE. Un mensonge révélé par la Direction de l’entreprise. Et on le perçoit puisque depuis la fin des primaires, les coupures se multipli