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Affichage des articles du juin, 2011

ADIEU HALLADE

L’homme est incontestablement sympathique mais l’ambassadeur de France aux Comores fut implacable. Il a servi les intérêts de son pays sans état d’âme. Pour les Comores, il restera l’ambassadeur de la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, l’acte qui est censé consacrer l’annexion de Mayotte par la France. On se souviendra de l’ambassadeur qui a puni tous les dirigeants du pays puis le peuple tout entier, la punition réservée aux dictateurs déchus et aux grands criminels internationaux : le refus de visa pour l’Europe, « le paradis sur terre ». Son « talent » c’est d’avoir réussi à voiler les yeux de certains Comoriens : tous ces actes agressifs ne sont que « des malentendus » ; l’annexion d’une partie du territoire de notre pays ce n’est qu’un simple « contentieux » et imperturbable, il fait croire à « une réelle volonté » française de décrisper les relations, de développer avec les Comores des « relations apaisées ». Et bien évidement il préconise un pragmatisme qui ne

DECLARATION DU COMITE MAORE APRES LES INVESTITURES

Le Comité Maore vient de publier sa première déclaration après l'investiture du Président Ikililou. Nous vous le proposons dans son integralité Les investitures ont eu lieu, les exécutifs ont été mis en place. Une nouvelle page s’ouvre pour le pays. Le Comité Maore tient à présenter ses félicitations aux nouveaux élus, en premier lieu au Président IKILILOU, et formule des vœux de succès aux équipes qui ont désormais en main les destinées du pays. Malgré les vicissitudes, en particulier la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, l’humiliation que la France a fait subir au peuple comorien en mai dernier par sa riposte insensée sur la question de la présentation de pièce d’identité à l’entrée dans chaque île, on peut considérer que des pas ont été accomplis. Nous en voulons pour preuve, entre autres : • Le dépôt à l’ONU par le Gouvernement de coordonnées géographiques de points servant à identifier les lignes de base archipélagiques de l’Union des Comores incluant Mayotte

HARO SUR LA CORRUPTION

La détermination du Président Ikililou de briser le cou à la corruption suscite bien des débats. Il y a les sceptiques de tout bord. C’est que le pays en a vu. On se rappelle du slogan de Sambi : « corruption tolérance zéro » et des dégâts subis par le pays tout au long des cinq dernières années. C’est qu’il est difficile d’appréhender les critères sur lesquels Ikililou s’est basé pour constituer son Gouvernement, comment ne pas y déceler des choix purement personnels. Cela ne confine-t-il pas avec le style et les méthodes de prédilection de la corruption ! Il y a ceux qui veulent y croire dont je fais partie et qui considèrent les arguments des sceptiques comme des mise en garde, des appels à aller de l’avant avec assurance. « Pessimisme de la raison mais optimisme du cœur ». Il ne convient pas de condamner le pays, de décourager toute tentative d’enrayer la corruption. Au contraire, il faut saisir toute ouverture et s’efforcer d’aller le plus loin possible. D’autant qu’Ikililou a ét

REVOLUTIONNER LA FOP

On peut se réjouir de voir le Président Ikililou insister sur la réforme de l’administration publique. La nouvelle direction du pays semble avoir compris que c’est par là qu’il faut commencer car sans une FOP opérationnelle, efficace, il n’y a pas d’Etat et le pays voguera tel un navire sans moteur ni voile ni rames. Il faut donc changer profondément et radicalement l’état lamentable de la FOP comorienne pour ouvrir des perspectives au pays. Un travail pédagogique d’envergure s’impose pour amener le peuple à comprendre qu’elle doit changer de vision de la FOP, qu’il faut renverser les valeurs, qu’il ne faut plus intervenir pour du recrutement clientéliste, qu’il ne faut plus soutenir les enfants du village coupable de vol de des deniers publics. Le legs Historique pèse lourd, il faut s’en débarrasser pour avancer. A l’époque coloniale, l’administration était perçue comme un corps étranger ; la chose publique c’était seulement ce qui appartenait au village. Par la suite la FOP apparut