Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du décembre, 2017

Quels vœux pour 2018 ?

La situation du pays est on ne peut plus incertaine ! Les conditions de vie des simples gens auraient dû s’améliorer sensiblement avec les avancés réalisées dans l’électricité, les infrastructures, les grands travaux engagés ou en voie de l’être. Malheureusement le non-respect des lois pèsent lourd. On proclame même le piétinement des procédures de passation des marchés publics. La corruption généralisée est au poste de commande. Résultat : stagnation et recul. On trouve encore dans le pays des villages complètement enclavés, sans route ni électricité. Pour nombre de citoyens, le quotidien s’avère titanesque. Une mendicité « sous le manteau » a émergé ! La jeunesse sans perspective semble perdue, elle devient une proie facile aux aventuriers de toutes sortes. Dans la capitale le spectacle affligeant des « chercheuses d’eau » continue d’illustrer la dégradation des conditions de vie des simples gens. Pendant ce temps les pilleurs des deniers publics fanfaronnent dans leurs « m’a

Mayotte : du « dialogue avec les concernés »

Voilà la nouvelle trouvaille de M. Soeuf ElAmine, notre ministre des relations extérieures. Il aura fallu quelques 42 ans et un travail laborieux de réflexion consacré dans des livres sur « la géopolitique de l’Océan Indien ». Et l’on énumère des références des anciens présidents Ahmed Abdallah et Mohamed Djohar. Le miracle du dialogue ! Poussant son argumentation de « spécialiste de la question » et de ministre en exercice, M.Soeuf délivre un cours sur la place et le rôle des Commissions mixte Comores-France, de feu le Groupe de Travail de Haut Niveau, du Haut Conseil Paritaire, etc. Tout compte fait notre ministre ouvre avec fracas des portes ouvertes pour zapper les questions de fond sur lesquelles le pays attend des réponses claires. Expliquez-nous pourquoi depuis 2005, depuis la rupture de l’isolement régional de Mayotte avec sa participation aux jeux des îles de l’Océan Indien, la France a pu, sans frais, marquer autant de points dans sa stratégie d’annexion de Mayotte ? Ma

LE COUP DE GRACE AUX ASSISES NATIONALES

Il était déjà évident que les assises ne sont pas nationales. Il ne suffit pas de rassembler des ressortissants des quatre îles pour faire national. Il fallait impérativement la présence de tous les Gouvernorats pour y prétendre, une condition nécessaire mais pas suffisante ! Il était déjà évident que les assises ne sont pas inclusives. Il fallait impérativement la présence des grands courants politiques du pays et des Comoriens de l’étranger, une condition nécessaire mais pas suffisante ! La publication des thèmes par le CPAN achève définitivement les assises nationales. On a défini cinq axes stratégiques et énuméré pour chaque axe une liste de questions à examiner. Comme cela se fait classiquement dans les séminaires, conférences dont se délectent les gouvernants du pays. On a « noyé le poisson dans l’eau ». En mars 2017, le M11 soulignait ce danger en ces termes « La problématique (des assises nationales) porte sur la situation de notre pays après plus de quarante ans d’indép

Au secours l’Assemblée Fédérale (AF)

Les dérives antidémocratiques s’accumulent et risquent de faire basculer le pays dans un système autocratique d’un autre âge. L’AF, représentant de la nation, elle constitue aujourd’hui le dernier recours. Il ne s’agit pas de principe, de droit mais de capacité effective basée sur une volonté forte. Si l’AF n’assume pas cette responsabilité, qui peut le faire ? Les députés semblent ne pas mesurer pleinement l’impasse dans lequel le pays est mené. D’où le cri d’alarme ! En premier, l’AF peut-elle rester passive face à la quasi-disparition de la Cour Constitutionnelle, l’institution faîtière de l’Union des Comores ? On peut comprendre que l’exécutif veuille avoir les coudées franches pour agir à sa guise, mais le parlement du pays ne peut pas le tolérer. Or ça dure et personne ne semble décider à réagir !? Trop d’actes administratifs dont des décrets, des notes, des engagements importants de dépenses, etc. sont posés sans aucun respect des prérogatives de l’AF. Pourquoi l’AF laisse

Maore : la 6ème commission mixte Comores-France trace des perspectives dangereuses !

En 2005, une batterie d’arguments fallacieux articulés autour de la non-pénalisation des jeunes maorais a brisé le blocus qui enfermait Maore et ouvert la voie à la départementalisation de l’île comorienne par la France. Soulignons qu’en fait la participation des jeunes Maorais aux jeux des îles de la COI est une prime à la séparation. Elle brime les jeunes des autres îles de l’Union qui devraient avoir les mêmes droits. Ahmed Abdallah avait ouvert les portes de la sélection comorienne aux Maorais. Il leur avait même proposé de leur réserver des disciplines entières. Mais le vrai objectif n’était pas une simple participation aux jeux et la suite l’a bien montré. Rappelons aussi que les échanges informels entre jeunes et vieux entre Maore et les autres îles, dans les domaines sportifs, culturels et économiques n’ont jamais cessé durant ces quarante dernières années malgré des hauts et des bas. Ce qui pose problème ce sont les rencontres comme le « Tournoi de la Concorde » car Maore

6ème commission mixte Comores – France : que va-t-il encore nous arriver ?

Les 15 et 16/12/2017 s’est tenue la commission mixte. Les observateurs avertis n’ont pas manqué de noter que la 5ème s’était tenue en 2005, sous présidence Azali. Il a fallu attendre le retour d’Azali au pouvoir pour une nouvelle réédition. Entre temps rien. Ils ont aussi noté qu’en 2005, les élus maorais avaient été interdits de participation sur demande comorienne alors qu’aujourd’hui, ils sont accueillis à bras ouverts par le Ministre comorien des relations extérieures. Jusqu’en 2005, l’île comorienne de Mayotte était isolée dans la région. Aucun pays de la zone Océan Indien, malgré les pressions françaises n’était prêt à briser l’encerclement. La stratégie française se focalisait sur la participation maoraise aux jeux des îles de la Commission de l’Océan Indien (COI) pour venir à bout de cet enfermement. Azali céda à Chirac sans concession française connue et la 5ème commission brisa le blocus et consacra la capitulation comorienne. Des petits pas au départ : les sportifs mao

TRUMP : UNE SONNETTE D’ALARME

Sa décision abrupte de considérer Jérusalem comme la capitale d’Israël a heurté les grands de ce monde qui rivalisent en circonvolutions pour exprimer leur désapprobation. TRUMP n’est pas du même monde que les Macron, Merkel, Obama, etc. Il met en avant les intérêts de son pays sans fioritures diplomatiques ménageant les puissances de seconde zone. Ces dernières sont scandalisées. Elles oublient qu’elles font exactement la même chose envers les pays plus faibles, les pays africains en particulier. Macron cherche les mots pour protester contre le non-respect des résolutions de l’Assemblée Générale de l’ONU par les USA alors que son pays agit de la même façon envers le petit archipel des Comores. Et cela dure ! Si les dirigeants des pays européens savaient apprendre des faits, ils comprendraient qu’ils ne devraient pas continuer à agir comme le fait le président américain Trump. La mise en avant des intérêts particuliers des grands pays met en danger la vie des terriens. Il faudrai

Les promesses vont et viennent et les Comores traînent !

REHEMANI (le paradis sur terre), élimination des NYUMBA ZA MASATSA (taudis servant de logement), EMERGENCE ! Des mots d’ordre féconds rabaissés à des simples slogans démagogiques. Et voilà que les ASSISES NATIONALES suivent la même voie. Cette perspective si prometteuse a pris un chemin tortueux pouvant déboucher à une catastrophe nationale. Depuis que certains ont fait de la Tournante le centre des débats des assises, l’atmosphère s’est viciée jusqu’à devenir irrespirable. Le processus a été rapide : des déclarations laissant supposer aux affirmations provocatrices sur la suppression de la Tournante. Les insultes ont rapidement pris le pas sur l’argumentation. Le Mouvement du 11 août appela au calme en vain. Il tenta de mettre le holà aux dérives des uns et des autres avec une déclaration publique : « LES ASSISES NATIONALES SERONT INDEPENDANTES, INCLUSIVES, DANS UNE ATMOSPHERE DETENDUE OU NE SERONT PAS » .Certains en furent excédés. Le mal était fait et le M11 n’était pas capabl

Mitsamiouli – Mboude : une histoire de nids de poule.

C’est l’histoire d’une région Mitsamiouli-Mboude qui estime avoir subi une sorte d’ostracisme incompréhensible, en tout cas jugé inacceptable. Car la route nationale 1 a été quasiment refaite entre Moroni et Hahaya tandis qu’entre Hahaya et Mitsamiouli les nids de poule ont été plus ou moins comblés sauf sur le tronçon Djomani – Mitsamiouli. Enquête faite, la responsabilité reviendrait à l’indélicatesse de l’entreprise qui avait remporté le marché. En principe le financement n’avait pas été totalement utilisé. Mitsamiouli-Mboude s’est donc mobilisé pour obtenir le traitement de son tronçon désastreux pour les voyageurs et les voitures. Multiples rencontres avec le Vice-Président chargé des infrastructures, avec le Secrétaire d’Etat chargé des routes, avec l’équipe opérationnelle du Ministère. Rencontres appuyées par un ministre originaire de la région. Rien. Aucun résultat. C’est comme si on tournait les représentants de la région en bourrique ! Le fatalisme triompha et le temps du v