Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du janvier, 2021

Insérer le pays dans l’ère du numérique

Mercredi 27 janvier 2021, premier acte de DIGI’TALK, une plateforme de rencontres et d’échanges du monde numérique. Le thème choisi : «  Enjeux et usages des TIC aux Comores, comment aller vers une société de l’information ? » Les interventions principales : Comores Informatique (Idriss Mohamed), l’IUT (le DG Ahmed Bacar) et l’ACTIC (Chamsoudine, le SG). L’ANADEN et RCIP4 invités, n’ont pas pu participer à l’événement. Au regard des circonstances, la conférence fut tenue en ligne. Un webinaire. Les participants pouvaient poser leurs questions par chat. Je me propose ici de faire connaître mon opinion. Société de l’Information Le paradigme est séduisant. Il reflète la fascination techniciste produite par les gigantesques progrès des Technologies de l’Information et de la Communication. Il traduit la place de l’information dans la société. Mais il ne me semble pas suffisamment fidèle à la réalité ni indiqué pour constituer le socle d’une vision stratégique d’insertion du

CORONAVIRUS : RÉAGIR AU PLUS VITE!

L’hécatombe se poursuit suscitant une vive émotion dans le pays. Les noms connus Omar Mouhssine, Fakridine Youssouf, Nidhoim Attoumane soulèvent des vagues de colère et d’indignation. Les dizaines d’autres plongent le pays dans le désarroi. Pendant ce temps, on attend toujours les mesures radicales qui viendraient de la présidence. Ne s’est-elle pas emparée de la direction concrète de la Coordination nationale anti-Covid dans ce but ? Car « il y a urgence en la demeure » La Gazette des Comores de ce jour titre « Le personnel soignant de Samba demande du renfort ». On y découvre des données hallucinantes : « 4 médecins et une poignée d’infirmiers pour 150 patients ». De son coté, dans Alwatwan du jour, La ministre de la santé donne des détails : « 58 cas, 16 sous assistance respiratoire et 3 en réanimation ». 58+16+3 = 77. Où sont passés les 73 pour arriver au total de 150 ? Les 73 seraient-ils des asymptomatiques ? Quelle est la situation à Bambao Mtsanga ? 7 patients et 3 en réa

CORONAVIRUS : DES REVENDICATIONS POUR SAUVER LE PAYS

La disparition rapide et brutale d’Omar Mhoussine bouleverse le pays et constitue, à mon avis, une alarme pour nous autres, encore en vie. Omar part dans la force de l’âge, plein d’ambitions, avec des réalisations remarquables derrière lui. Il fut incontestablement un homme d’affaire audacieux et dynamique. Une perte inestimable pour le pays. Jusqu’à la dernière minute Omar a tenté de servir. C’est ainsi qu’il faut aussi interpréter son dernier appel de détresse. Se sauver et prévenir les autres. Samba n’est pas à la hauteur de la guerre à mener. Les conditions humaines, matérielles et financières ne permettent pas une prise en charge des patients, des patients de plus en plus nombreux. A utre élément qui ressort. A Samba tout le monde est logé à la même enseigne. Connu ou inconnu, riche ou pauvre. Ce qui est une excellente chose. Mais cela milite aussi pour que tous ensemble nous nous levions pour exiger que des moyens conséquents soient mis à la disposition de Samba. C ar d

CORONAVIRUS : LE PRÉSIDENT DOIT PARLER

Qui peut contester que la situation du pays soit devenue critique. La deuxième vague atteint de plein fouet le pays. Mwali a ouvert le bal suivi de près par Ndzuwani et Ngazidja. Curieusement le président Azali ne bronche pas. Le 21/12/2020, il clôt la première vague et décrète le relâchement, au moment même ou Mwali était attaqué. Des dispositions particulières étaient prises. Une mauvaise estimation qui a fait mal au pays tout entier. Le pays désarmé affronte une nouvelle vague qui gagne chaque jour en amplitude. Le nombre de morts croît à vive allure et toujours rien. On avait fait croire un moment à une intervention du président ! Faux. Son conseiller en communication, sa recrue de marque, dans une interview à AlFajr, nous sert une lapalissade déplacée : le Président n’intervient pas sous pression de l’opinion. Mais la pression vient de cette multitude de morts ! Comment imaginer que le président Azali n’en soit pas ému, préoccupé ? Comment peut-il ne pas réagir à cela ? Qua

Marcel Séjour, un ennemi cynique de la nation comorienne

Marcel Séjour s‘est installé à Maore depuis plus d’une dizaine d’années. Un artiste ouvert qui s’était fait des amis chez les Comoriens de toutes les îles. Il paraissait comprendre les liens de parenté entre Mayotte et les autres îles de l’Archipel. Mais ce n’était qu’une apparence. Lorsque des syndicalistes maorais dénoncent les pratiques racistes et que des Comoriens étendent cette dénonciation au colonialisme français, Marcel Séjour sort de sa tanière. Il ressort l’argument éculé de la culture pour justifier les deux toilettes : « Ceux qui ont l'habitude du papier n'aiment pas trouver un siège mouillé ou un sol inondé, et le font savoir. Il ne s'agit donc pas de racisme ici, mais de différence culturelle; ça nous change un peu » et il s’attaque aux aigris qui se saisissent de tout et n’importe quoi pour combattre l’annexion de Maore par la France. Lorsqu’on lui rappelle tout ce que la culture a couvert dans la domination blanche sur les autres races en premier lieu l

Maore : racisme ou colonialisme ou les deux à la fois !?

Dans son édition du 13 janvier 2021, Mayotte 1ère, voie officielle de l a France impériale à Maore , diffuse un reportage sur un combat mené par un syndicat maorais du Centre Hospitalier contre d es pratiques racistes à l’hôpital . On tombe des nues quand on apprend qu’il y a deux toilettes au CHM  : une pour les « métropolitains » et une autre pour les indigènes !? On comprend pourquoi le scandale arriva à la télévision. Car les manifestations arrogantes de mépris des uns envers les autres, dans tous les secteurs de la vie économique et sociale à Maore sont légion. Des abus et des piétinements de la loi qui sont dénoncés, y compris par des Français de France mais qui ne font jamais la une des médias. A cet égard le livre de Mahamoud Azihary, « Mayotte en sous-France » met à nu le système de « l’entre soi », les blancs entre eux, discriminants les « bakos » qui a fini par avoir raison du Directeur de la SIM, une SIM en déconfiture que M. Azihary a sorti du trou en assainissant sa g

Merci au Dr Martial Henry

Pourquoi la prise de parole judicieuse du Dr Martial Henry, est zappée par les médias et les politiques comoriens au profit de l’intervention sulfureuse de Mansour Kamardine (MK) ? Le ministre des affaires étrangères et un vice-président de l’Assemblée fédérale ont cru bien faire en relevant les propos scandaleux de MK. Des interventions mal inspirées traduisant leur méconnaissance de la question de Maore. C’est comme si on voulait mettre de l’huile sur le feu et écarter toute tendance susceptible d’apaiser les tensions ! Car, comme à son habitude, MK cherche toutes les occasions pour vomir sur les Comores. Une démarche populiste classique pour s’attirer la sympathie de la France impériale qui mène la danse et celle des électeurs les plus extrémistes Le drame qui endeuille Mwali ces dernières semaines, vient encore prouver le destin commun des quatre îles de l’Archipel des Comores. Dzaoudzi se démène pour soutenir Fomboni dans la détresse. Ce fut le cas au deuxième et troisième tr

Où donner de la tête ?

Quand ceux qui devaient solutionner les problèmes auxquels le pays est confronté deviennent des facteurs concourants à enfoncer le pays dans le gouffre innommable dans lequel il périt à petits feux depuis l’indépendance. N’est ce pas un malheur incommensurable qui bouche tous les horizons ? Voilà des médecins, hauts responsables du dispositif national de lutte contre le covid 19 qui se comportent comme des citoyens inconscients alors qu’eux savent qu’en ne respectant pas les mesures qu’ils préconisaient ils allaient devenir des dangers publics ? Refuser l’hospitalisation à Samba traduit leur irresponsabilité à multiples dimensions. Car chacun sait que les conditions d’hébergement (sanitaire, eau, etc.) y sont scandaleuses. Ce dont ils sont en partie responsable. On ne peut pas se préoccuper seulement du plateau technique et des fournitures essentielles, il fallait penser aussi à l’hospitalisation des patients, un facteur indispensable à la guérison. Voilà des avocats qui ma

VIVE ADIRIKINI

A dirikini est une association de femmes de Moroni qui jusqu’ici s’ était distinguée pour son combat pour l’eau et l’électricité. A l’époque d’ Ikililou, elle avait occupée la place Badjanani à Moroni pour protester contre les pénuries récurrentes d’eau et d’électricité. Le 19/12/2020, elle avait tenté un rassemblement à la même place pour les mêmes raisons, mais cette fois-ci les forces de l’ordre l’en ont empêché . Elle s’est donc repliée dans une place à l’intérieur de la médina de Moroni (voir photo) . C’ est Adirikini qui fut à la base du grand rassemblement de Moroni du 08/01/2021 qui a pris des décisions historiques face à la situation dramatique qui prévaut à Mwali : 1- Arrêt des célébrations des grands mariages à Moroni. On ne peut pas, on ne doit pas se livrer à des réjouissances quand toute une région du pays vit un drame humanitaire. Comme dirait le canard enchaîné : « Pan sur le bec » du pouvoir Azali. 2- Organisation d’une solidarité concrète avec la population de

CORONAVIRUS : LE PAYS EN DANGER

Les statistiques officiels sont clairs. La deuxième vague est entrain de prendre l’allure d’une catastrophe nationale. Mwali est entrain d’être submergé. On en arrive à plus de 100 cas par jour. On compte plus de cinq décès en quelques semaines. On en était à sept officiels durant la première vague qui a duré plus de six mois. Mwali désorganisé souffre de tout. Il est même difficile de s’y nourrir puisque les gens ne vont plus aux champs ni à la pêche. C’est aujourd’hui que les gouvernants doivent se mobiliser pour stopper la pandémie. Malheureusement Azali et les siens prônent le relâchement. Croire que l’on peut isoler Mwali pour préserver les autres îles est un leurre, une fable, une histoire à dormir debout.  Les célébrations des Mashhouli pendant qu’à Mwali on enterre des morts du Coronavirus est indécent, choque toute conscience normalement constituée, sape la solidarité entre les îles.  Il nous faut serrer les rangs autour de Mwali, la soutenir de toutes les façons possi

Plus de 100 africains et 5 français tués en Afrique

Cela en moins d’une semaine. Au moment des fêtes de fin d’année et de célébration de la nouvelle année. Comme si le destin voulait souligner le sort commun des simples gens de tous les pays face à ceux qui investissent dans la guerre. Comme s’il fallait ouvrir les yeux sur la solidarité des peuples face à leurs oppresseurs. Eh oui les simples citoyens français, ceux qui peuvent « tomber sur le champ d’honneur » , à quelques nuances près, se trouvent dans la même galère que les africains d’en-bas. Nombre d’analystes avertis ont montré qu’e n notre temps, la guerre est devenue une affaire juteuse, des milliardaires investissent et en tirent d’énormes re venues . Il ne s’agit pas simplement de la vente des armes. Créer des troubles pour mettre la main sur des richesses (pétrole, métaux rares, etc.) ne posent aucun problème à ceux dont la loi est celle du profit maximum. En mettant les ressources nécessaires, ils peuvent toujours trouver des africains prêts à se faire enrôler dans de

Maore absent des vœux du président Azali !

Comme de tradition, le président comorien a présenté ses vœux à la population le 31 décembre. Il a fait le tour des questions qui lui paraissaient primordiaux sans évoquer la question de l’annexion par la France de l’île comorienne, Maore. Il a évoqué les pays occupés en général en « oubliant » le sien, Maore. Cela traduit un grand changement : son acceptation du fait accompli français à Maore. Bien évidemment c’est la suite logique de l’accord de partenariat signé le 22 juillet 2019 entre les Comores et la France (voir https://blogidriss.blogspot.com/2020/09/mayotte-la-capitulation-comorienne-est.html ). C’est le prolongement de sa dernière intervention à la dernière AG de l’ONU ( https://blogidriss.blogspot.com/2020/09/un-discours-integralementpublie-dans-le.html ) Le président Azali est le président comorien qui a le mieux servi la France dans son entreprise d’annexion de Maore. C’est lui qui en 2005, a rompu le blocus qui encerclait Maore en acceptant que Maore participe aux J