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Affichage des articles du juillet, 2017

Le Directeur de l’ANACM doit démissionner ou être démissionné par ceux qui l’ont nommé!

Après AB AVIATION, voilà qu’INTER ILE met la clé sous la porte. Le communiqué du DG d’Inter Iles annonçant la « cessation de toute activité à compter de demain 30 juillet » et la « liquidation de sa société » a plongé le pays dans la stupeur, l’incompréhension. La colère gronde. Les deux seules compagnies comoriennes des transports aériens disparaissent. Le pays a assisté ahuri, aux passes d’armes entre les entreprises comoriennes et le service public. Les affrontements donnaient l’impression d’une guerre entre ennemis : ANACM contre les deux compagnies aériennes comoriennes. AB AVIATION et INTER ILES sont des jeunes entreprises comoriennes dans un secteur stratégique pour un petit archipel comme le nôtre, un secteur complexe investi par des jeunes pousses audacieuses et conquérantes. Une réussite prometteuse dont le pays était si fière au-delà des services rendus et des centaines d’emplois créés. Qu’elles aient rencontré des difficultés techniques et financières est tout à fait da

Apaiser pour des Assises nationales fécondes

Le pays est incontestablement entré dans une zone de turbulences ! Situation confuse lourde de danger sur la sphère religieuse. Les dirigeants musulmans et politiques comoriens semblent suivre la voie qui a conduit le monde musulman à des affrontements fratricides insensés. Chez-nous, les différents rites musulmans cohabitent en paix depuis des siècles. Cette liberté du culte couvrait même les autres religions. Pourquoi créer des troubles avec des lois et des « fatwa » qui enveniment les relations entre les citoyens ? Ne faudrait-il pas prendre en compte les différentes sensibilités religieuses pour réconcilier, pour consolider un vivre ensemble apaisé et cordial ? Comment traduire dans la pratique une situation complexe : notre pays est profondément musulman mais notre Etat est laïc ? Et viennent s’y greffer des luttes autours des prétendues bonnes mœurs sans qu’il soit clair que c’est l’Etat qui légifère et assure la sécurité de tous. Peut-on laisser des gens, quel que puisse êtr

La voie de la coopération entre les collectivités territoriales

Les assises de la coopération décentralisée prônée par Jude ont lamentablement échoué. Elles traduisaient une stratégie politique inacceptable, elles comportaient trop d’arrière-pensées. Mais à quelque chose malheur est bon dit le proverbe. A défaut d’assises se sont tenus des ateliers techniques entre des collectivités territoriales françaises et comoriennes. Voilà la voie. De la coopération directe entre collectivités sans passer par les structures des Etats qui, inévitablement dérivent vers le politicien. La mairie de la Possession, la communauté urbaine de Dunkerque, la commune de la Courneuve et les 54 mairies des « trois îles autonomes de l’Union des Comores » (formule judicieuse utilisée lors de ces rencontres) ont échangé dans une atmosphère sympathique pour promouvoir et développer leur coopération. Mieux des perspectives de coopération émergèrent entre La Possession, Ouani et Mamoudzou. L’idée d’organiser, dans la même veine, sans intervention quelconque des Etats comorie