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Articles

Affichage des articles du novembre, 2016

VANADJU : un exemple d'établissement scolaire communal

Le Dr Ibouroi dans son établissement Une expérience qui mérite d'être connu. Face aux problèmes innombrables de l'éducation nationale, confrontée aux dangers qui menacent des jeunes désœuvrés et non éduqués, la communauté décide de créer son propre établissement. Le bâtiment est financé par une vente de pouzzolane sur une carrière appartenant au village, les émigrés de Vanadju habitant Marseille y ont contribué. 13 salles de classes aménagées : tableau noir et table-banc traditionnel en bon état. L'école est opérationnel depuis 2011, cours de 6ème à la terminale. Elle compte 360 élèves, 35 enseignants et compte déjà 70 bacheliers. Son rythme de croisière est d'une vingtaine de bacheliers par an. La gestion de l'établissement est assurée par son directeur, M. Adamo Ibouroi, enseignant à la retraite. L'écolage est modique, 8 000KMF de 6ème à 3ème, 10 000KMF 2nde et 1ère, 15 000 KMF en terminale (13 000KMF pour les redoublants).L'établissement qui pa

Du talent au service de l'unité du pays

Création de Bara, dirigeant de PIXEL.COM. Un exemple l'art au service d'une cause noble.

Comité Maore Communiqué sur la célébration du 12 novembre 2016

Malgré le temps qui s'est écoulé depuis le 12 novembre 2016, le Comité Maore (CM) tient à partager quelques opinions sur la célébration de la journée nationale Maore de cette année. 1. Le CM se réjouit du succès remporté, de la bonne tenue des diverses manifestations, depuis la conférence du Collège des Sages sur le livre de Mme Kamaria Awadi, la veillée culturelle à la place de l'indépendance et la célébration officielle au Palais du Peuple. Le CM souligne également le succès remporté par la célébration populaire place Mroni à Mutsamudu. Le CM se félicite de l'importante participation du Gouvernement comorien, un fait sans précédent, du soutien personnel du Chef de l'Etat et fonde beaucoup d'espoir sur les perspectives qui semblent se dessiner dans l'unification de tout le pays autour d'une proposition raisonnable de règlement de la question de l'île comorienne de Mayotte 2. S'agissant des diverses positions sur l'intervention de Maître El

Scandale au webcup 2016

Je viens de quitter en colère, la séance d'ouverture de la finale du webcup au Retaj à Moroni. Ouvrant les festivités, l'animateur de la séance a présenté l'événement comme mettant en compétition entre autres Mayotte et les Comores. L'ACTIC a-t-elle validé l'annexion de Mayotte et la considère-t-elle comme ne faisant plus partie des Comores ? C'est une négation de la Constitution du pays et ailleurs cela se traduirait par une punition ! Pour qui a visité le site webcup.fr, il apprend que cette association est composée de Madagascar, Maurice, Mayotte, Grande Comore, Réunion, Rodrigue et Seychelles. Pas de Mayotte et les Comores! Une belle et judicieuse initiative qui me réjouit et que je salue. Voilà pourquoi je me suis rendu à la séance inaugurale d'une fête de l'internet qui contribue à promouvoir les TIC dans le pays, qui contribue à renforcer les liens entre les populations de la Région Sud-Ouest de l'Océan Indien. J'envisageais parler avec

Crise de la connexion EASSY : les enjeux.

1. Les Comores un petit pays mais un Etat comme tous les autres. Il n'est pas acceptable que notre Etat puisse être puni à tout bout de champ. Hier c'était la France avec son refus de visa à tout Comorien désirant se rendre dans l'espace Schengen : une réaction à l'exigence élémentaire, la détention de papier d'identité dans les déplacements inter-îles. Aujourd'hui c'est un privé, le consortium EASSY qui coupe la connexion internet du pays via le câble EASSY, parce que deux sociétés concurrentes n'arrivent pas à s'entendre. Les arguments juridiques des uns et des autres ne peuvent pas et ne doivent pas masquer ce fait : le pays à la merci d'une société privée. Ceux qui ont les destinés du pays en charge doivent oser prendre leurs responsabilités. 2. Le contrat signé par le gouvernement Ikililou-Mamadou-Msaidié, soulève d'innombrables problèmes. La Convention d'établissement signé entre le gouvernement des Comores et Telma a spécifié

UN SCANDALE SOCIAL : PAS DE PRESTATIONS MALADIES DE LONGUE DUREE

Imaginer une personne atteinte par une maladie de longue durée ou une grossesse qui oblige la future mère à garder le lit des mois durant, salariées, ces personnes n'ont pratiquement droit à rien. Les textes ne couvrent que les accidents du travail et les maladies professionnelles. En 2014, une loi permet à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale des Comores (CNPSC) de couvrir les derniers trois mois d'une grossesse (un mois avant l'accouchement et deux mois après) et d'indemniser une salariée cloîtrée au décès de son mari. La Direction du Travail semble considérer que les grossesses à risques et les maladies de longue durée devraient être prises en charge par le seul employeur. Une aberration qui plombera les entreprises et qui ne pourra pas être assurée par les micros et petites entreprises. La Confédération des Travailleurs Comoriens, le syndicat national ne semble pas avoir d'idée précise sur la question. Elle n'a même pas encore avancée une revendicat

Célébration du 12 novembre 2016 : une dynamique nouvelle prend forme

On peut l'affirmer au regard de l'implication de l'Etat dans la préparation de la célébration, dans la participation d'un nombre important de ministres à la tribune du Palais du Peuple le 12 novembre. Et dans l'assistance, une jeunesse qui s'éveille, qui témoigne de son dynamisme par ses réactions à vif et qui s'est certainement reconnue dans l'intervention pertinente de NGOSHAO. L'espoir renaît. Néanmoins il reste des obstacles à surmonter. La célébration à Mutsamudu n'a pas vu la participation du gouvernorat de l'île alors que le représentant de celui de Ngazidja figurait en bonne place. A Moroni, ce sont les dirigeants de premier plan de l'opposition qui ont brillé par leur absence. La question de l'ile comorienne de Mayotte dépasse tous les clivages. La nation entière doit s'unir, se forger une stratégie et la suivre de façon conséquente et continue, sans fluctuations engendrées par les salutaires alternances à la tête de l&

12 novembre 2016 : un constat amer

Le 12 novembre 1975, intégrant notre pays dans l'Organisation des Nations Unies, la Communauté internationale a souligné solennellement que les Comores sont constituées de quatre îles : Maore, Mwali, Ndzuani et Ngazidja. Ainsi était souligné le rejet clair et ferme de la politique française d'annexion de l'île comorienne de Mayotte. Une victoire essentielle qui ne s'est pas encore traduit dans les faits. 41 ans après, le constat est amer. Certains considèrent que notre lutte a failli, qu'il faut donc changer de stratégie. On en arrive même à déconsidérer l'ONU et à vouloir opter pour le bilatéral, une voie de garage de toute évidence. Si les gouvernants successifs français, de gauche comme de droite, ont mis en œuvre une politique systématique pour annexer l'île comorienne, les gouvernants successifs des Comores ont brillé par leur inconsistance et c'est un euphémisme. Depuis quelques années, les dirigeants comoriens cherchent seulement à faire croire

Encore un point marqué par la France : Mayotte n'est plus accessible avec le code pays Comores 269

C'est Comores Télécom qui, dans un SMS sibyllin, a informé ses clients qu'il fallait désormais utiliser le code 262, code de la Réunion, pour passer une communication téléphonique vers Mayotte. C'est comme si Comores Télécom ne saisissait pas les enjeux. Inconscience ou quoi ? Force est alors de se tourner vers l'ANRTIC, collaborateur principal de l'Union Internationale des Télécoms (UIT). Selon son Directeur Technique, ils ont résisté comme ils ont pu mais selon eux, la bataille devait être menée à un autre niveau. Pour les hauts dirigeants du pays, le fait est banal. Cela ferait quelques années que Mayotte est sous le 262. La forfaiture française, acceptée par l'UIT, est un fait accompli. Comme s'il n'était pas envisageable de riposter. Abandon manifeste de souveraineté lourd de signification ! Revenons un peu sur la question. L'attitude française a tactiquement évolué. Dans un premier temps, la situation ne leur étant pas favorable, l'Et