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Affichage des articles du novembre, 2009

Déclaration du Comité pour le rassemblement des patriotes et démocrates comoriens relative aux législatives 2009

Il est clair pour tous que les législatives consacrent la dynamique lancée avec le référendum constitutionnel dont l’objectif est la prolongation du mandat du Président Sambi. On est donc en droit de parler de « législatives - présidentielles », manœuvre sordide pour contourner la tournante de 2010. Difficile de concevoir des législatives en décembre 2009 et des présidentielles en mars 2010 ! Voilà pourquoi les chantres du régime clament à tue-tête que les législatives auront lieu coûte que coûte. Voilà pourquoi on est en droit de s’interroger sur l’attitude de ceux de l’opposition qui ont « sauvé » ces élections tout en continuant à défendre le respect de la tournante. Loin d’être un moment de débat fondamental sur les grandes questions touchant à l’avenir du pays, l’intégrité territoriale, la lutte contre la pauvreté, les institutions, …les législatives 2009 sont à la fois un reflet d’un état fantomatique, balkanisé et sans perspective, et un facteur de régression considérable en ce

LEGISLATIVES : LA QUESTION

La campagne a démarré, timidement mais le processus est lancé. La « Communauté internationale » qui semblait traîner les pieds » se serait rangé aux désirs de Sambi et certains pays ont commencé à mettre la main à la poche. En tout cas, le budget est loin d’être bouclé. Il manquerait plus de 130 millions. On est en droit alors de se demander si le pays pourra financer les présidentielles de 2010 après des législatives qui auront coûté plus d’un milliard ? On est en droit de se demander si les législatives ne sont pas l’arbre destiné à cacher la forêt présidentielle ? Sambi et les siens n’ont-ils pas déjà décidé que les présidentielles n’auront pas lieu en 2010 ? On est en droit de se demander si tout le tapage sur la multiplicité des élections dans ce petit pays pauvre de surcroît, n’était pas une pure duperie sinon pourquoi ne pas organiser des élections générales en mars 2010 : Président, Gouverneurs, Députés et Conseillers en un coup ? Comme son homologue nigérien, Sambi a modifié

PELERINAGE : SCANDALEUX

Ouf, il est sauvé. Même en catastrophe et malgré moult péripéties, quelques centaines de Comoriens satisferont cette année à ce pilier de l’Islam. On peut donc légitimement revenir sur la démarche des dirigeants du pays et dénoncer le scandale. L’aveuglement de nombre des gouvernants du pays mène le pays droit vers le mur. C’est à se demander si ces gens là savent où résident leurs intérêts. Les questions sont précises et témoignent de la veulerie et de la cupidité qui animent ces prétendus responsables gouvernementaux :  Comment a-t-on pu accorder le droit au docteur égyptien de créer une école de médecine dans un village sans aucune structure hospitalière. La faculté de médecine de l’Université des Comores est confronté à tellement de difficultés et a du limiter ses ambitions. Pourquoi aucun professionnel comorien du domaine n’a dénoncé ce scandale et prévenu le pays et le peuple des dangers encourus  Comment a-t-on pu accorder à ce docteur égyptien de créer une agence de transport

POUR LA VOIE « UN ETAT DEUX ADMINISTRATIONS »

L’idée a provoqué un tollé dans certains milieux patriotiques de la diaspora en France. On assiste aujourd’hui à un véritable déchaînement qui frise l’hystérie. On ne trouve pas de mots assez forts pour dénoncer cette « équation machiavélique », ce « cautère sur une jambe de bois » et bien évidement ceux qui sont sur cette voie sont dans le meilleur des cas « des patriotes à l’ego démesuré » sinon « des collabos, des capitulards » avec lesquels « nous n’avons définitivement rien à voir ». Voilà l’extrémité à laquelle conduit la mentalité groupusculaire. L’aveuglement est tel qu’on en arrive à des inepties du genre « le rapport de force est et a toujours été du côté comorien, car notre cause est juste ». Il y a une grande marge entre « l’optimisme du cœur », la croyance forte en la victoire finale du droit, du juste et le « pessimisme de la raison » qui oblige ceux qui veulent peser sur le cours des événements à une analyse fine des rapports de force. Et jusqu’à preuve du contraire, il

Les leçons du mur de Berlin

09 novembre 2009, les principaux dirigeants du monde occidental se rassemblent à Berlin pour célébrer le 20ème anniversaire de la chute du mur, ce chancre puant qui orna pendant plus de 40 ans le front de l’Europe et du Monde. Soirée pluvieuse durant laquelle on discoura sur la division brutale et arbitraire des familles, sur les innombrables drames dont des morts engendrés par le mur. Et l’on clama, haut et fort, la main sur le cœur « PLUS JAMAIS CA ». Imaginez, le Président français demandant, sans sourciller, avec son style engageant très particulier, au gotha de l’Occident, de détruire tous les murs qui briment les peuples. Ce n’est pas de l’imagination délirante, non, la radio française l’a annoncé dans ses titres sur la célébration berlinoise de la chute du mur. Cynisme, déni de l’humanité des gens du Sud et de l’Est, européocentrisme débridé, comment comprendre et accepter pareille attitude. Y a-t-il deux poids deux mesures dans le respect des valeurs universelles liées à la con