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Articles

Affichage des articles du décembre, 2009

"VEZA DUDJA GAVO MWAMBA"

La Cour Constitutionnelle a rendu son verdict, tous les recours rejetés, clôturant ainsi les législatives dans un style détestable devenu typique. En premier lieu un bilan s'impose, tellement "RIONO TRONGO KARA PARO ZONA". On comprend que le "pacifisme comorien" amène les observateurs étrangers à considérer que les élections se sont grosso modo déroulées dans des conditions acceptables. Mais pour les nationaux, il n'en est rien ! Qu'il n'y ait aucun opposant au régime élu à Ndzuani frise le ridicule. D'autant que la victoire de Mohamed Djanfar dans son fief (la région de SIMA) était annoncée par tous les pronostiqueurs. A Ngazidja un seul rescapé Mzimba, il semble avoir bénéficié de conditions particulières à sa circonscription. Tous les autres, même dans des bastions de la Convergence pour 2010 comme Hambou et Mitsamihuli, balayés par le rouleau compresseur de la mouvance. Un ensemble patent d'indices tangibles qui témoignent de l'ampleu

COPENHAGUE : REFLET CONCENTRE DU MONDE

Après l'illusion, le réveil ! Les défenseurs de la Terre stigmatise l'échec de Copenhague, dénonce les égoïsmes nationaux. Pour leur part les Gouvernements des grands pays, comme à leur habitude usent de sophismes pour masquer l'échec et aiguillonnent vers d'autres sommets : Mexico 2010 à ce qu'il paraît, où, juré promis, des mesures contraignantes seront adoptées, etc. etc. Les grandes proclamations universalistes sur le "réchauffement climatique" conduisant à une conscience aigue de l'unicité de la Terre, de la communauté de destin des hommes et femmes qui peuplent la Terre ont fait illusion. Vite balayées au moment des décisions. Au moment de vérité, chacun cherche à tirer les marrons du feu pour lui et son pays. On s'aperçoit que l'Occident pollueur s'affole face à la part grandissante des grands pays émergents, (Chine, Inde, Brésil, etc.) à la dégradation de notre univers. Quand plus de deux milliards de personnes s'apprêtent à con

Réponse à Oraison

Réaction du Comité Maore aux articles parus dans Albalad 149 et 150 signé par le professeur Oraison Comme à son habitude, M Oraison s’exprime sur la question de l’île comorienne de Mayotte en arborant son statut de « professeur de droit des universités » maîtrisant parfaitement son sujet et donnant la leçon. On était donc en droit d’en attendre une analyse non partisane, qu’il dépasse sa francité. Malheureusement il n’en est rien ! M Oraison masque les vraies questions de droit que pose le maintien de Mayotte sous administration française, à savoir l’application de la loi du plus fort dans les relations internationales. Un pays fort, la France annexe une partie du territoire d’un pays faible, les Comores. Une puissance mondiale, la France, peut considérer l’ONU comme un « machin » et bafouer les résolutions qui ne lui plaisent pas, tout en restant membre du Conseil de Sécurité, le garant du respect de la Charte de l’ONU. M Oraison nous explique en long et en large les dispositions de l

Réaction face à la lettre ouverte de Zaid

Je suis réellement attristé par cette « lettre » ouverte. Jusqu’ici, même si je ne partageais pas ses analyses, je trouvais ses interventions riches, argumentées, fécondes mais là je ne le reconnais plus. Son pseudo aurait-il été usurpé !? . Mais « les dés sont jetés » alors … Manifestement sa lettre est principalement adressée au Comité Maore, « les pragmatiques … qui ont trahi …(et sombré) dans la collaboration, opposé aux « purs nationalistes … coupables de ne pas savoir se compromettre… » … c’est-à-dire Zaid et à certains patriotes de la diaspora. Sur quoi se fonde Zaid pour se dire pur et nous traiter de pourris : la position des uns et des autres face à la proposition du Président Sambi « un état deux administrations » comme voie de résolution de la question de l’île comorienne de Mayotte ! Et le voilà lancé dans des accusations délirantes : « ils (c'est-à-dire nous) exhortent le peuple à la soumission, … (il est, toujours pour nous bien sûr) de bon ton …de louer le pragmatis

Communiqué du C.R.P.D.C. législatives 2009 : TOUS UNIS POUR BARRER LA ROUTE A SAMBI ET A SES DEPUTES

Le premier tour des législatives s’est déroulé le 06/12/2009 après une campagne chaotique digne de l’époque du parti unique et des mercenaires. On a vu au cours de cette campagnes des candidats du régime Sambi promettre à un petit village du Nord de Ngazidja un hôpital et la construction d’une école alors que les 102 habitants de ce village se trouvent à 60m des établissements scolaires (primaire, collège et lycée) de la région. On a vu des hauts fonctionnaires jouer avec l’argent du pays, goudronner des routes, distribuer divers produits dont des sommes importantes. On a vu les médias d’Etat à la seule disposition des candidats du pouvoir, des ministres et des Directeurs Généraux candidats, etc. Le verdict du premier tour est cependant clair : aucun des candidats du président n’a été élu dès le premier tour malgré les énormes moyens financiers et matériels mis à leur disposition. De même l’utilisation de l’administration publique et les menaces de licenciement n’ont pas suffi à faire

Mayotte : réponse à Soimadou.*

Comment ne pas se réjouir de la contribution de Soimadou à nourrir le débat autour de la résolution de la question de Mayotte. D’autant qu’il focalise sur l’essentiel : les deux visions. Malheureusement notre ancien ministre, dans sa volonté de faire bonne mesure, me semble être tombé dans le piège français. La vision française n’est pas de jeter des ponts ni des passerelles. De quel pont peut-il être question quand le visa Balladur et les mesures policières y découlant érigent un « mur de Berlin » entre Mayotte et les autres îles ? La coopération qu’elle propose est un subterfuge pour valider le fait accompli, imposé par le plus fort. On voit bien tous les efforts qu’elle fait pour que Mayotte soit traité comme la Réunion dans l’Océan Indien, que ce soit au niveau des jeux, au niveau de l’Union des Chambres des Commerce de l’Océan Indien. Chaque fois que dans une manifestation internationale, Mayotte et les Comores sont distinguées, la France fait un pas dans son objectif d’annexion d

Licenciements massifs pour raisons électorales !?

Voici revenus les mauvais temps. Le temps du chantage sur l’emploi dans la fonction publique et dans les sociétés d’Etat. Le temps où des Directeurs Généraux faisaient la pluie et le beau temps à coups de deniers publics. Le temps où il suffit d’avoir les faveurs du Prince pour embastiller des journalistes et des simples citoyens aussi bien sûr. Amina, Mlimi et Chaibati virés comme des malpropres, des hauts dirigeants de COMORES TELECOM qui comptabilisent plusieurs dizaines d’années d’ancienneté, liquidés sans aucune forme de procès. Pour sa part, Moussa, de MAMWE connaît un meilleur sort : il est simplement démis de ses fonctions. Des ministres, « en congé », font campagne et menacent ceux qui ne suivront pas. Le Directeur Général de la radio et de la télévision nationale, candidat du baobab est en campagne sans que cela fasse sourciller qui que ce soit. Depuis quelques temps on assiste à une marche arrière en matière de liberté fondamentale. Plus le temps passe, plus on semble chemin

Ca chauffe à Mayotte

Mayotte paralysée hier 02 décembre par des mouvements sociaux contre la vie chère déclenchés à la suite d’une hausse excessive du prix de la barge. Dans le contexte d’une situation « coloniale » qui ne dit pas son nom mais qui est ressentie comme telle par la population, les manifestations ont vite dégénérées. On déplore plusieurs blessés dont un grave. Et comme cela est devenu la coutume à Mayotte, on indexe les « clandestins ». Mayotte qui fait penser à l’apartheid avec ses « mzungulands », Mayotte où les français veulent vivre à la française entre eux, Mayotte où l’assistanat tend à devenir la seule perspective pour la population, Mayotte séparée de ses sœurs et de son contexte régional, Mayotte ne peut que produire des explosions jusqu’à ce que ça change. Il faut donc progresser sur la solution pertinente formulée par le Président Sambi, « un état deux administrations ». Mais pour cela il faut que les Comoriens, en premier lieu les dirigeants, prennent la mesure du mépris des dirig