Blog de IDRISS MOHAMED CHANFI

"Nous publions intégralement la déclaration du Comité Maore" MAYOTTE EST RUPEISE DANS UN SILENCE ASSOURDISSANT L’île comorienne de Mayotte est passée officiellement sous le statut de Région Ultra Périphérique (RUP) de l’Europe depuis le 1er janvier 2014. Durant toute l’année 2013, le Comité Maore a sollicité une réaction du Gouvernement comorien pour stopper ou à défaut marquer l’opposition comorienne à cette forfaiture. En vain. Seule l’Assemblée Fédérale a élevé une protestation dans le cadre de réunion parlementaire des pays ACP. Le Président Ikililou, le garant de l’unité du pays, n’a pris aucune initiative envers la Commission européenne, n’a prononcé aucun mot dans aucune assemblée contre la rupéïsation de Mayotte. Un véritable scandale. Une ignominie pour le Chef de l’Etat comorien. L’évènement intervenu le 1er janvier a été ignoré par les médias d’état et même par les partis politiques. Une honte pour notre peuple. LE GOUVERNEMENT SEMBLE AVOIR CAPITULE FACE A LA

Dans sa conférence de presse de mercredi 22 janvier 2014, l’Ambassadeur de France aux Comores a mis l’accent sur la reconstruction de la confiance entre les Comores et la France. Mais de quelle confiance peut-il être question lorsque la France annexe une partie du territoire national des Comores ? Mais de quelle confiance peut-il être question lorsque des mesures administratives françaises, le visa Balladur et ses implications, occasionnent la disparition en mer de plusieurs centaines de Comoriens depuis 1995, soit plus de 10 000 Comoriens morts ou disparus dans le bras de mer Anjouan/Mayotte ? Les Comoriens ne peuvent avoir de confiance en cette France-là. Il s’agit plutôt de capitulation comorienne. Les dirigeants français travaillent avec une grande efficacité pour nourrir les complexes d’infériorité des dirigeants comoriens, les Ikililou, Mamadou qui n’ont même pas osé élever la voix pour protester face à la transformation de l’île comorienne de Mayotte le 1er janvier 2014 en Rég

A écouter les griots du régime Ikililou, le pays accomplit des grands pas vers l’avant. Constatez, affirment-ils en bombant les torses : réussite historique de l’IPPTE ; des kilomètres de route goudronnées, etc. Un supplément économique de la Vice-Présidence chargée des finances animent cette campagne d’autosatisfaction. Nous les en-bas-de-en-bas, nous sommes en droit de nous interroger : autisme, méthode Coué ou propagande mensongère éhontée ? Une partie de la dette a été effacée certes, mais comment cela se répercute-t-il dans la vie quotidienne des citoyens ? Education, santé, prix des denrées de première nécessité ! Peut-être y-a-t-il plus d’argent à voler par les en-haut-de-en-haut. Des routes refaites dans l’Itsandra à Ngazidja pour satisfaire aux lubies de Mwinyi Baraka, certes, mais n’est-ce pas ridicule quand l’état du tronçon de la route Moroni-Aéroport international de Hahaya fait honte au pays. Les dirigeants d’ossature de la Vice-Présidence ne lisent peut-être pas la p

Il y eut Séléa et on a cru avoir réglé le problème des ordures. Mais finalement le site n’a pas été entretenu et il devint un dépotoir d’ordures. Lorsque la situation devint intenable, l’Etat trouva une solution palliative : l’ancienne aérogare Moroni-Ikoni. Nouveau cycle, quand la situation devint intenable, l’Etat opta pour une nouvelle solution palliative : stocker les déchets dans des containers. Nouveau cycle : quand la situation devint intenable, l’Etat « trouva » une solution Itsundzu. Des engagements furent contractés, le site serait aménagé et deviendrait un véritable centre de traitement des ordures. Mais finalement Itsundzu est devenu un dépotoir et la situation est devenue intenable. Et nouveau cycle. Sauf qu’il sera de plus en plus difficile de trouver des solutions palliatives. Les hauts dirigeants du pays donnent le sentiment de ne jamais chercher des solutions aux problèmes quotidiens de la population. Ils optent pour des solutions palliatives lorsque la pression sur e

L’année 2013 fut désastreuse pour le pays. Le pouvoir Ikililou se gargarise d’avoir réussi l’Initiative Pays Pauvre Très Endettés (IPPTE). Un succès chanté sur tous les tons et dans toutes les circonstances. On y ajoute pompeusement les routes goudronnées. Malheureusement le pays poursuit sa descente aux enfers. La dette du pays reste importante, plus de 70% de la valeur de nos exportations suivant la lettre économique de la Vice-Présidence chargée des finances. La route la plus fréquentée (Aéroport Hahaya – Moroni) est une plaie puante sur le visage du pays. Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin, je les renvoie aux excellents articles du blog comoresdroit.centerblog.net qui publient des chiffres pertinents et objectifs des Institutions Internationales sur les Comores, données qui témoignent de l’évolution négative du pays. La corruption s’est aggravée, des nombreux scandales ont éclaté impliquant souvent des hauts dirigeants de l’Etat. Les discours lénifiants d’Ikililou