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Affichage des articles du 2018

TROP TROP FORT par TROP ….

Trop trop fort ! Le Président Azali est décidément trop trop fort. Son invitation aux partis pour leur annoncer une décision connue de tous est un chef d’œuvre. Il réussit ainsi à rassembler, sans frais, les dirigeants de tous les partis politiques Samedi 22/12/2018 à Béït-Salam et à immortaliser l’événement. Une photo de famille où on imagine chaque « leader » se battant pour être au premier rang faute de ne pas pouvoir être à coté de M. Azali. Une démonstration tangible de la pertinence de la campagne médiatique du pouvoir pour convaincre la Communauté Internationale: il n’y a pas de crise aux Comores, il n’y a donc pas lieu d’une sécurisation internationale des présidentielles comme ce fut le cas en 2006. Il y aura comme d’habitude des observateurs internationaux, cela suffira largement pour attester de la transparence des élections. Eh oui, à examiner cette photo et les échos de la rencontre, tout se passe en famille au pays, dans la paix et la concorde. L’Opposition Unie – Ama

JUSTICE COMORIENNE : TSILI SHAMDUDU

La première vague des procès devant la Cour de Sûreté de l’État s’est achevée hier. Les condamnations sont excessivement lourdes. Quatre travaux forcés à perpétuité, plusieurs vingt ans de réclusion, etc. Une condamnée est tombée dans les paumes à l’écoute de la sentence ! Incompréhension mêlée d’indignation voire révoltant. Le sentiment que justice n’a pas été rendue est général. Une forte impression d’une justice aux ordres qui frapperait impitoyablement ? Une opinion désemparée, la peur qui s’insinue ! Il faut dire que le « débat juridique » entre les « spécialistes » comoriens du droit ne fut pas apaisée. Il suffisait de se prévaloir d’un diplôme de droit pour prétendre détenir la « vérité ». Des hommes de droit manifestement proches du pouvoir pavanaient dans les médias publics sans que l’on puisse entendre un autre son de cloche. A cet égard force est de souligner combien l’attitude de l’ORTC envenime la situation dans tous les domaines de la vie sociale, économique et poli

LA RÉPUBLIQUE COMORIENNE EN DANGER  !

Le Président Azali veut imposer un pouvoir absolu et transformer le pays en monarchie. D’ores et déjà il concentre tous les pouvoirs dans ses mains sans tenir aucun compte des lois. Il a dissout la Cour Constitutionnelle. Il a imposé une nouvelle Constitution. Il emprisonne ses opposants sans aucun respect des procédures, un simple soupçon suffit ! Il progresse à marche forcée vers son objectif. La seule marche qui lui reste pour réaliser son dessein : se faire réélire de nouveau Président, il disposera alors de dix ans pour parvenir à son but : une sorte de monarchie à la sauce comorienne comme il en pullule en Afrique . On comprend dès lors qu’il mette toutes ses forces dans la balance pour assurer son « élection ». L’échec cinglant de sa loi d’habilitation le conduira à resserrer encore plus son étau sur le processus électoral. Tous les moyens seront déployés sans la moindre retenue. Cela a déjà commencé avec le redéploiement des forces dans l’appareil militaire, avec les aj

IKONI : GRAVISSIME ET INQUIÉTANT

Intervention musclée de la gendarmerie à Ikoni le week-end dernier provoquant une émeute, des affrontements ayant abouti à un mort, des blessés dont un particulièrement grave. Gestion calamiteuse d’une affaire de banditisme par la gendarmerie nationale. L’habitude s’ancre : un soupçon suffit à arrêter, malmener, emprisonner pour après les dégâts prétendre engager des enquêtes qui dans la plupart des cas, ne verront jamais le jour. Personne n’a de leçons à donner à la gendarmerie et aux responsables de la sécurité du pays et des citoyens mais l’on est en droit de s’interroger. N’était-il pas possible d’enquêter discrètement pour identifier les malfaiteurs, les mettre hors d’état de nuire, récupérer les voitures sans mettre toute une ville en émoi, sans ces victimes innocentes ? Comment-a-t-on pu tirer à balle réelle!? Quel entame de match pour le nouveau Commandant de la gendarmerie ? Qu’est ce que cela augure en cette veille de présidentielles qui s’annoncent chaudes dans t

Crise comorienne : issue comorienne ou française ?

L’opinion s’interrogeait sur le « revirement » du Gouverneur de Gazidja. Suite à la rencontre du 22/11/2018 à Beït-Salam entre le Chef de l’État et les gouverneurs de Gazidja et Mwali et l’Administrateur de Dzuwani, Hassani Hamadi déclara s’en remettre au vote des députés de la loi d’habilitation. Volatilisé ses « engagements fermes » à s’en tenir à la Constitution de 2001 et à défendre jusqu’au bout son mandat qui court jusqu’en mai 2021. Oublié son soutien « résolu » à son collègue gouverneur de Dzuwani : le docteur Salami enfermé depuis les événements de Dzuwani. Dans son compte rendu du jeudi 22/11/2018, après le Conseil des Commissaires et avant la fameuse rencontre de la présidence, le porte parole du Gouvernorat de Gazidja donne les clés de l’énigme : dans son voyage en France, le Gouverneur de Gazidja a rencontré le Président français qui lui aurait appris qu’il y allait y avoir la rencontre des Exécutifs du pays. (voir la vidéo du compte rendu du Conseil des Commissaires

LOI D’HABILITATION : LE DERNIER OBSTACLE

Lundi 19/11/2018, plénière de l’Assemblée de l’Union autour de la « loi d’habilitation » censée accorder au Président de l’Union le droit de légiférer par ordonnance sur toutes les dispositions relatives aux élections présidentielles prévues au premier trimestre 2019. Tous les députés sont là, dans l’hémicycle sauf le Président de l’Assemblée et deux Vice-Présidents. C’est que Abdou Ousseni, Maoulana Charif et Dhoihir Dhoulkamal sont en conclave dans le bureau du patron du Parlement. Car la situation s’annonce mal : sur 33 députés seuls 9 voteraient la loi, loin donc des deux tiers requis. Les membres du gouvernement à la rescousse n’arrivent pas à faire changer la balance. Toutes les manœuvres sont déployées en vain. Imaginez donc, les sept députés de Mwali « convoqués » par Abdou Ousseni et le pouvoir : on leur promet monts et merveilles, en vain. Mieux ou Pire, les Mohéliens sont indignés par un débauchage aussi indigne ! Dans le même élan que certains autres, ils protestent : « o

12 novembre 2018 Une journée nationale Maore en demi-teinte

Le Ministre de l’Intérieur avait informé le pays de « la volonté du gouvernement de célébrer cette journée historique avec le Comité Maore » (Alwatwani n°3551 du 13/12/2018). Un événement sans précédent depuis l’indépendance qui aurait eu un fort écho ! Malheureusement l’engagement a mal tourné : pas de célébration officielle. La direction du CM aurait-il fait preuve de trop d’optimisme. En tout cas le CM a organisé la veillée du 11 novembre qui a vu fleurir poèmes, slams, pièces de théâtre et danses. Pour sa part NGOSHAO a tenu des conférences à Moroni, Hamahame, Washili, Mustamudu et Fomboni sur le thème de l’identité comorienne. Une identité historique en péril C’est un processus historique qui a fait que les quatre îles de l’Archipel parlent quasiment la même langue, adhèrent à un islam sunnite tolérant, ont la même culture et ont tissé des liens de sang. Les 43 ans de séparation n’ont pas fondamentalement changé la donne à Maore : les liens familiaux persistent, on y célèb

Les grandes étapes de l’annexion de Mayotte par la France

Première étape fatidique le retrait de la question de Mayotte de l’ordre du jour (OJ) des Assemblées Générales (AG) de l’ONU :1996 Au lendemain de l’indépendance des Comores dans leurs frontières naturelles et reconnues par le Monde, la France et Mayotte furent isolés dans la région et dans le Monde. Il y avait même des pays de l’Union Européenne qui dénonçaient le non respect de la Charte de l’ONU par la France et la balkanisation d’un minuscule archipel. La France visait alors le retrait de la question de l’île comorienne de Mayotte de l’OJ de l’ONU. Suite au putsch contre Papa Djo, le Gouvernement composé de Caambi El Yachourty ouvrit la voie en prétextant son impréparation. La question ne fut pas débattue à l’AG de 1996. Maître Mzimba, ministre des affaires étrangères du président Taki, la retira provisoirement. Elle n'est plus débattue depuis. Elle reste dans les OJ provisoire ! Par la suite M. Abdou Soefo, ministre des affaires étrangères sous la présidence Azali 1 cher

DÉCLARATION SOUEF-LE DRIAN : ENTRE STUPÉFACTION ET INDIGNATION

Elle est tombée en pleine nuit et elle a suscité l’indignation générale d’un côté et le triomphe de l’autre ; Mansour Kamardine, fer de lance du séparatisme maorais, pavoise. Plusieurs mois « d’affrontement » entre le refus d’accueillir les expulsés de Maore et le refus de délivrer des visas Schengen ! Pourquoi, pour quel résultat pour l’État comorien ? Les vrais problèmes sont niés. On ne parle même plus d’expulsion. Les Français ont imposé aux Comoriens un nouveau mot « réadmission ». On parle de « trafiquants d’être humains entre les îles de l’Archipel » mais on zappe le visa criminogène de Balladur. On met en avant une vision économiste de la question de Maore en ignorant le fond du problème : l’intégrité territoriale des Comores. Sommet de la capitulation : les « élus maorais » sont désormais impliqués dans le dialogue franco comorien. Une des revendications fondamentales des séparatistes maorais qui dirigent l’île sous le chapeau de la France. Et bien évidemment Mansour

Vers un pouvoir absolu à l’africaine

Feu président Ahmed Abdallah Abdérémane l’avait tenté. Après deux mandats, il projetait à la fin des années 1980, de changer la Constitution pour s’imposer président à vie. Il voulait faire comme ses pairs africains de l’époque. Le Président Azali tente le coup lui aussi. En soixante ans les temps n’ont pas tellement changé en Afrique . M.Biya au Cameroun ne vient-il pas de se faire élire avec un score de plus de 70 % pour un 7ème mandat. Et il n’est pas le seul président africain assis sur le pouvoir depuis des lustres. Il se trouvera toujours des milliers de citoyens pour soutenir le pouvoir en place pour toutes sortes de raisons personnelles ; des fidèles parmi les fidèles du président en place ; des griots capables de chanter les louanges du chef ; des vrais et faux journalistes pour joindre leurs plumes acérés au concert. Bien sûr que certains « illustres » présidents ont chuté lamentablement et ont honteusement pris la fuite tels Compaore au Burkina, Ben Ali en Tunisie

La libération de Salami : un enjeu décisif

Le gouverneur de Dzuwani est maintenant « sécurisé ». Le ministre de l’intérieur l’avait désigné comme le commanditaire de l’insurrection dès le début des tirs. Deux jours après l’accalmie, le président confirme l’accusation : "qu’il y ait des hommes politiques qui soutiennent ces choses-là, c’est regrettable» . (interview dans la médina le 23/10/2018 diffusé dans Habarizacomores.com). Et bien évidement la justice suit. On apprend (Masiwa n°124 du 24/10/2018). que le Dr Salami sera déferré devant la Cour de Sûreté de l’État. Le Procureur de la République qui officie aussi à la Cour Suprême a retenu sept chefs d’inculpation «  meurtre, sécession, entrave à la circulation, coups et blessures volontaires, incitation à la violence, et port illégal d’armes » Pas moins. Il risque donc la peine de mort. Incroyable mais vrai ! Le Président Azali vient de franchir un grand pas dans sa conquête du pouvoir absolu. Parvenir à mettre hors jeu le Dr Salami, celui qui s’obstinait à s

Quelle issue à la crise ?

Le pays tout entier est bouleversé. Des affrontements armés qui durent ! Des morts, des blessés ! Le scénario est loin de celui d’août 1997. Nous sommes en présence d’une véritable guérilla urbaine. Comment cela est-il possible dans notre petit pays si pacifique. (Mandela avait en son temps indiqué : c’est le pouvoir qui impose le choix des armes.) Les insurgés de Dzuwani mettent le pays à rude épreuve. Le pouvoir a tenté de les présenter comme des jeunes drogués manipulés puis comme des terroristes, en vain. On a affaire à des combattants décidés, qui mettent en œuvre des stratégies et des tactiques réfléchies. Ils ne communiquent pas formellement, ce qui déséquilibre l’opinion. Alors chacun y va de son commentaire passionné : soutien, condamnation, affabulation, etc. Les déclarations des organisations et les post dans les réseaux sociaux et les blogs se multiplient. Mais comment arrêter le massacre ? Comment sortir de la crise? Le pouvoir a compris qu’il ne pourra pas mât

Dzuwani : un crime inexpugnable contre le pays

Que s’est-il passé à Nduwani dans la nuit du 14 au 15/10/2018 ? Qu’est ce qui a déclenché le départ de ce qu’il faut bien appeler une tentative de soulèvement. Car il faut bien le reconnaître, le sentiment de révolte est général dans le pays et cela dure depuis la dissolution cavalière de la Cour Constitutionnelle. Il a donc bien fallu un événement déclencheur. Ou bien s’agit-il d’un complot. La décision du Président Azali de s’emparer définitivement du pouvoir pour le restant de sa vie a changé la donne dans le pays. Il y a bien évidemment l’autoritarisme, le piétinement des lois, l’usage abusif de la force publique, la multiplication des arrestations, etc. Mais on doit aussi noter des faits étranges. Ils s’accumulent occasionnant des emprisonnements d’opposants au régime, des prisonniers politiques qu’on cherche à cacher sous des chefs d’accusation fantaisiste. Il y eut l’attentat contre le VP Moustadroine. Une bizarrerie époustouflante. Une voiture non blindée attaquée à la k

Pour le redressement de la justice comorienne

Tout le monde sait combien le droit est piétiné dans notre pays. Cela dure depuis des années et cela s’aggrave au fil des mois. Le blog comoresdroit qui fait autorité en la matière le décrit avec brio (voir http://comoresdroit.centerblog.net/2360-le-droit-en-veilleuse-dans-ce-pays ). La situation est devenue intenable. Les excès du pouvoir en place, en particulier du Ministre de l’Intérieur, ont conduit à une vive réaction des avocats. L’avocat du Président Sambi s’est signalé par son refus du non respect des procédures et des mauvais traitements qu’on lui fait subir. Des avocats, même les plus proches du pouvoir, se sont solidarisés avec leur confrère et exigent que les conditions de la défense soient respectées, réfutant du même coup les arguties du parquet. Face aux mauvais traitements que la justice fait subir aux prisonniers et aux risques de décès de certains gravement malades et privés de soin, le Bâtonnier des avocats s’est insurgé, sonnant en quelque sorte la charge

Le Président Azali à l’ONU : un changement de cap ?

Chaque année, en septembre, on a droit à un discours du Chef de l’État comorien à la tribune officielle de l’Assemblée Générale annuelle de l’ONU. Il disserte sur les problèmes du Monde presque dans les mêmes termes d’une année sur l’autre. Discours coupés des préoccupations du pays, un rite devenant de plus en plus indigeste. Si chaque président comorien consacre une partie de son discours à la question de l’île comorienne de Mayotte, il ne s’agit en réalité que d’une simple formalité destiné à duper le peuple comorien. Les dénonciations du colonialisme français par Ali Soilih, la guerre de la salive d’Ahmed Abdallah ont peu à peu laissé la place à des jérémiades de moins en moins incisives. Aucun impact sur le règlement de la question qui n’est plus débattue à l’ONU, la dernière résolution de l’ONU dénonçant la politique française à Mayotte remonte au siècle dernier ! Plus de vingt ans et rien n’est engagé pour changer cette situation. Les diplomates comoriens se cachent sur

LES « MIRACLES » D’ABOU ACHIRAFI

Une procédure de levée de l’immunité parlementaire a été engagé contre quatre députés par le parquet de la République. Tocha Djohar et Mhadji Ali sur les incidents malheureux du 30 juillet ; Bacar Dossar et Abou Achirafi sur la citoyenneté économique. Et voilà que le journal LAGAZETTE du 26/09/2018, numéro 3245 nous apprend qu’Abou Achirafi ne ferait plus partie de la liste des élus visés par la procédure. Pourquoi ? « La raison reste méconnue » (op cit). Et cette information n’a suscité aucune réaction ? Ni le parquet de la République, ni l’Assemblée Fédérale. Aucun écho dans les autres médias. Aucun article dans FaceBook d’ordinaire si réactif dans son style si particulier avec ses emballements divers. Il y a donc de quoi s’interroger sur les « miracles » d’Abou Achirafi. Car il s’agit d’un véritable scandale. Abou Achirafi a été arrêté et mis en résidence surveillée. Pourquoi un tel privilège réservé aux personnalités de premier plan du pays. Jusqu’à lui tous les DG indélicats

Route Mitsamihuli – Hahaya : un illustrateur !?

On peut dire ce que l’on veut mais la réfection de cette route dite RN1 est un événement majeur qui réjouit les Comoriens. Cette route date de l’époque coloniale. En dehors d’un tronçon Hahaya – Usivo, refait tant bien que mal sous Papa Djo, on peut dire que cette route fut quasiment laissée à l’abandon. Elle s’était peu à peu dégradée jusqu’à devenir quasiment impraticable, les nids de poule se multipliant, devenant peu à peu des trous infranchissables sans manœuvres délicates qui mettaient les voitures à rude épreuve. Le clan Ikililou-Mamadou-Msaidié nous gratifia du spectacle ahurissant d’une puissante société de bâtiment de la place, bouchant les nids de poule avec des moyens du bord. Le chantier d’aujourd’hui doit être mis au crédit d’Azali et le distingue de ses prédécesseurs. Mais là n’est pas l’objet. De quelles illustrations s’agit-il ? En premier le financement et son sens. Un fonds d’Arabie Saoudite et coïncidence éclairante, son ambassadeur à Moroni vient à l’occasion

Pour une conférence nationale

Le pays est dans l’impasse. En acceptant la mise en place d’une structure de dialogue inter comorien sur initiative de l’Union Africaine, le pouvoir le reconnaît de fait. Soutenir qu’il s’agit d’une pratique courante dans le pays, c’est se moquer du monde. Le dialogue entre pouvoir et opposition dans le pays est exceptionnel. Comment peut-on soutenir que la mise en place d’un cadre ad hoc de concertation soit chose ordinaire. Un tel cadre rappelle les négociations de Fomboni qui ont accouché de l’Union des Comores avec la Constitution de 2001. La vraie question concerne le dialogue inter comorien en cours. De quel dialogue s’agit-il si on exclut les institutions fondamentales du pays à savoir les Gouvernorats et l’Assemblée Fédérale ; si on exclut les partis politiques qui n’appartiennent ni à la Mouvance ni à l’Union de l’opposition ; si on exclut les syndicats des travailleurs et des patrons ; si on exclut la société civile !?. Un tel dialogue est incontestablement une manœuvr

Comment préserver le pays ?

La situation du pays est préoccupante. A écouter l’Union Africaine, la Mouvance présidentielle et l’Union de l’opposition, on est en droit de se poser des questions. Fuite en avant pour éviter les points qui fâchent ? Recul pour mieux sauter ? Calculs politiciens étroits ? L’impression que les principaux enjeux sont mis de côté s’impose aux observateurs attentifs et impartiaux. Le danger séparatiste s’aggrave. Il ne s’agit pas de Maore, absent du débat mais des autres îles, en premier lieu de Dzuwani. Le pouvoir minimise. Salami n’est pas Dzuwani. Si rébellion il y a, elle sera écrasée. Quant à Hassani Hamadi, il ne pourra même pas résister. « Mbiyo za sakafuni ». En tout cas la machine est en route et rien ne la stoppera ni ne la fera retourner en arrière. L’union de l’opposition, unie sur rien, semble embourber dans les ambitions personnelles des uns et des autres. Quand il faut amuser la gallérie, on envoie Moustoifa qui bénéficie encore de son aura de vieux révolutionnaire