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Articles

Affichage des articles du décembre, 2007

BIC / NICOM : "UN PAS EN AVANT OU DEUX PAS EN ARRIERE"

Plus de deux ans depuis que l'affaire est sur les devants de la scène et va de rebondissements en rebondissements. Le dernier en date : le Chef de l'Etat en personne qui monte au créneau, dénonce des pratiques inadmissibles, indexe des magistrats "mercenaires" dépourvus de tout patriotisme, etc. Et comme l'on pouvait s'y attendre c'est l'émoi dans le monde judiciaire comorien et une certaine presse internationale s'en fait l'écho dénonçant un style de "république bananière". La justice comorienne est mal en point. La corruption s'y est fait une place depuis belle lurette. Personne ne peut le nier. Des nombreux scandales en témoignent. Mieux ou Pire, le candidat Sambi avait mis au premier plan de ses priorités : l'assainissement de la justice. Et les électeurs avaient suivi en masse car sans assurer la sécurité des gens rien ne peut fonctionner, une société au sein de laquelle les lois ne sont pas respectées, ne peut que sombre

Quelle issue à la crise séparatiste ?

La dernière décision du CPS de l'UA sur la crise séparatiste semble avoir semé le désarroi et ouvert une brèche dans laquelle cherchent à s'engouffrer certaines forces politiques dites de l'opposition. L'hymne de la négociation est chanté sur tous les tons. L'objectif : semer la confusion, entraver le processus d'isolement des rebelles de Mohamed Bacar engagé par l'UA. On en arrive même à des aberrations comme cette proposition d'un état major AND – FGA qui révèle la vraie nature et les vraies motivations des dirigeants de ces partis. A mon avis Mohamed Bacar, qui ne peut plus s'abriter derrière le pouvoir de Ngazidja, apparaît pour ce qu'il est : un ennemi acharné de la nation comorienne, le meilleur atout de la puissance qui veut balkaniser définitivement les Comores. Ce faisant, les conditions permettant d'en finir avec le séparatisme s'accumulent, et on le voit lors des vastes rassemblements des masses contre le séparatisme anjouanais

Pitoyable "French doctor"

Pitoyable, voilà comment le Ministre des Affaires Etrangères français qualifia une prestation publique de Kadhafi lors de la visite officielle du Chef de l'Etat libyen en France début décembre 2007. Cette arrogance de pays puissant qui considère ses opinions comme vérité première ne peut que soulever l'indignation de ceux qui en souffrent et conduire à des positions qui font le jeu des dictateurs les plus détestables. Comment les membres du gouvernement d'un pays accueillant un Chef d'Etat étranger peuvent-ils se permettre de formuler publiquement des attaques virulentes contre ce dernier ? Quel sens élevé de l'hospitalité, du respect des autres peuples ! Face aux attaques le Président français en rajouta : accueillir Kadhafi c'est le mener dans la voie de la respectabilité ! Incroyable mais vrai. Mais qui décide des normes de la respectabilité ? Et Bush parla des Etats voyous ! Quand Kadhafi parla des droits des immigrés africains en France, ce fut le tollé, l&

Nème hécatombe à Maore

Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, nouveau naufrage d'un Kwassa-Kwassa près des cotes de l'île comorienne de Mayotte. Des morts, des disparus et des blessés. Des comoriens "immigrants clandestinement" dans leur propre pays. Un "détail" qui a emporté plus de 5000 personnes depuis l'instauration du visa Balladur. Plus de 10000 expulsions de ces "immigrés clandestins dans leur propre pays" pour la seule année 2006. Et rien ne bouge. Jusqu'où peut aller la loi du plus fort ? Où mènera tant d'oppression, tant de frustration de tout un peuple ? Le naufrage du week-end dernier est cependant particulier. Car cette fois-ci, ce n'est pas seulement, une "poignée de comoriens nostalgiques d'un illusoire Etat comorien composé de quatre îles" qui s'émeut, cette fois-ci on assiste à un mouvement d'opinion, y compris en France même où un député attaché aux valeurs républicaines de la France s'insurge contre les pratiq