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Affichage des articles du mars, 2009

MAYOTTE : le droit triomphera

Le référendum constitutionnel n'aura pas lieu le 22 mars 2009. Le GTHN a disparu. Sarkozy ne viendra pas aux Comores signer un traité avec Sambi. Des revendications formulées par le peuple comorien qui se sont réalisées tout seul. Un signe du destin pour inviter Sambi à ne pas se laisser aller, à continuer à croire à la force du droit et à poser des actes conformes à ses déclarations sur la question de Mayotte. Coté français, c'est un gigantesque mouvement social dans "l'outre mer français" qui fut envoyé à Sarkozy pour qu'il abandonne son projet anti comorien; un mouvement ample, généralisé qui a pris des allures d'insurrection en Guadeloupe; même Balladur, le père du sinistre visa, s'en est mêlé recommandant à Sarkozy plus de circonspection. La consultation française aura bien lieu à Mayotte le 29 mars 2009. Sarkozy a signé le décret de convocation du corps électoral, la commission de supervision des "élections" a été mis en place et la ca

Manifester en masse le 29 mars

Même si les perspectives s'assombrissent, la situation n'est tout de même pas désespérée. Quelle que soit la suite, il est évident que Mayotte ne sera jamais définitivement française. Malgré l'obstination de Sambi et de son ministre des relations extérieures, le Groupe de Travail de haut Niveau est mort consacrant la vanité de la démarche française visant à valider le fait accompli à Mayotte. Les buts principaux du GTHN sont tombés aux oubliettes, la visite de Sarkozy aux Comores au premier trimestre 2009 pour signer un traité d'amitié et de coopération Comores – France, la fameuse visite qui avait fait couler beaucoup d'encre est tout simplement rayée de l'actualité. Et cette vive et large réprobation en France même que suscite la consultation française à Mayotte. S'il y avait des certitudes du coté d'Organisations comme Survie, les Verts, l'extrême gauche, etc. S'il y avait quelques attentes du coté de la gauche comme le PCF, etc. On pouvait di

Le pays de nouveau dans la tourmente !?

Depuis l'indépendance, le pays a été installé dans l'instabilité par ses dirigeants successifs. Profitant de l'aveuglement des uns et des autres, la France a réussi à se maintenir à Mayotte. Depuis 1975, les destabilisations se succèdent à force de coups d'état et de mouvements séparatistes insulaires. Putsch du 03 août 1975 pour étouffer dans l'œuf le pays émergeant et séparer Mayotte de l'Archipel. Putsch du 13 mai 1978 pour revenir en force face à la révolte à genoux du pouvoir de l'époque. Triomphe du séparatisme anjouanais en août 1997 pour déblayer le terrain au processus dit d'ancrage de Mayotte dans la République Française avec l'inscription de l'île comorienne dans la République Française et son statut de collectivité d'outre-mer, antichambre de la départementalisation. Et nous voilà aujourd'hui encore, à la veille de la consultation du 29 mars, entrain de sombrer dans une zone de turbulence. La veulerie des dirigeants comoriens