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Affichage des articles du 2022

AZALI PRESIDENT DE L’UNION AFRICAINE : entre fierté, crainte et désespérance

Fierté bien sûr de voir le président de notre pays promu à la tête de l’Organisation africaine. Certains et non des moindres me taclerons : « Azali n’est pas notre président ». Malheureusement si. C’est lui qui gouverne notre pays, qui représente notre pays sur la scène internationale. Président illégitime sans aucun doute. Ils sont légion en Afrique, en particulier ceux des putschs constitutionnels. Président illégitime, n’est-ce pas la règle dans notre pays. Par contre force est de s’interroger sur cette nième incohérence de l’Union Africaine. Qu’est-ce qui a donc présidé à cette désignation ? Comment a-t-elle été amenée vers ce choix incongru. Cette Union Africaine dont la mission d’observation aux dernières présidentielles avait été choquée par les fraudes flagrantes et massives, au point de ne pas en valider les résultats, fait rarissime. Crainte de voir notre pays se ridiculiser aux yeux de l’Afrique et du Monde Si l’UA traduit la volonté d’unification du continent, il

D11 | MAORE : SORTIR DE L’IMPASSE

 "Nous publions in extenso cette déclaration du mouvement patriotique UKOMBOZI" Les semaines passées, Mayotte connut des journées explosives. Affrontements sanglants entre gangs de jeunes de quartier. Les forces françaises (police et gendarmerie) complètement dépassées. L’ampleur de la crise s’imposa aux médias français qui y consacrèrent des émissions grand public (« C’est à vous » sur la 5 par exemple), des grands reportages dans la presse écrite (comme par exemple Paris Match https://www.parismatch.com/Pays/Mayotte ) En réalité l’insécurité à Mayotte date de l’instauration du visa Balladur mortifère et dure depuis. Les déceptions de la départementalisation sont venues aggraver la situation. Cycle infernal explosions et accalmies. L’explosion de novembre 2022, la dernière du genre, fut particulièrement gravissime. Malheureusement loin de considérer ces pics de violence comme des sonnettes d’alarme, on persiste dans des démarches de division, de haine. On se prépare ains

PROCES DE LA CITOYENNETE ECONOMIQUE : DEGRADANT

Jamais procès n’a été autant vicié, et cela au grand jour. La procédure a été décortiquée dans le détail depuis l’ordonnance de renvoi jusqu’à la juridiction elle-même en passant par la désignation du Président de la Cour et des assesseurs. Comment des personnes au cœur de cette affaire de la citoyenneté économique ont-elles pu disparaître de la procédure. On pense en particulier à Abou Achiraffi, celui qui signait les passeports, et à Ikililou, ancien président, celui qui a vendu le plus de passeports. Azali ne respecte rien, même pas les formes. Azali, avec le soutien de la France et la complaisance du monde croît pouvoir agir à sa guise dans un pays asservi. On dirait même qu’il voudrait fonder une dynastie !? Azali instrumentalise la justice sans prendre aucune précaution au point où il est permis de s’interroger sur la moralité de certains magistrats comoriens. Comment peuvent-ils tomber aussi bas ? La corruption n’aurait-elle pas de limite ! On comprend pourquoi la justice

D10 | PROCES SAMBI : UN ENJEU CRUCIAL POUR LE PAYS

"Nous publions intégralement ci-dessous une déclaration de l'organisation patriotique UKOMBOZI" Sambi est devenu un symbole, un drapeau de la lutte contre une autocratie arrogante, imbue d’elle-même qui impose ses désirs par une force brutale qui s’affiche sans fard. Depuis sa dissolution cavalière de la Cour Constitutionnelle, l’institution faitière du pays, le président Azali semble avoir perdu la tête, il se croit tout permis. Il gère le pays sans aucun respect des lois. Il s’appuie sur une armée désormais placée sous la férule de son homme des basses œuvres Belou. Il pratique la corruption à grande échelle et croit pouvoir donner le change avec des mensonges grossières, éhontées qui ne trompent personne. Le cas Sambi illustre, sans contestation possible, cet état de fait : l’arbitraire érigé en gouvernance de l’Etat, l’instrumentalisation de l’appareil d’Etat, la mise sous tutelle de l’institution judiciaire, la politisation de l’armée. Les faits posés au vu et au

Déclaration n° 9 : Célébrer le 12 novembre, la JOURNEE NATIONALE MAORE

"Nous publions intégralement, la déclaration numéro 9 de UKOMBOZI, une organisation politique qui se signale depuis plus d'un an par ses positions patriotiques voir ukombozi.net " Le décret instaurant le 12 novembre journée nationale MAORE est le fruit d’un combat acharné du Comité Maore, des associations de la diaspora (Comité Comores Masiwa Mane, CDISCOM, …), de la société civile comorienne dans son combat pour l’indépendance du pays et la sauvegarde de son intégrité territoriale. C’est un acquis à préserver et qui ne doit pas être transformé en une simple formalité ou rituelle sans sens. La journée nationale Maore marque la volonté unanime de notre nation de recouvrer l’unité du pays, elle doit maintenir la flamme patriotique. Elle prendrait tout son sens si le Chef de l’Etat comorien prononçait un discours à la nation, en cette journée mémorable pour tirer le bilan de l’année écoulée et fixer les objectifs. Rappelons que c’est le 12 novembre 1975 que l’ONU vota à

ENCORE UNE FOIS SUR LES PRESIDENTIELLES DE 2024

 

DECLARATION N°8 : NOUS SOMMES TOUS MBENI

"Publication in extenso de la déclaration de UKOMBOZI suite à l'intervention de l'armée à MBENI" « L’opération spéciale » d’Azali à Mbéni marque un nouveau palier dans ce qu’il faut bien nommer la barbarie du pouvoir. Des nombreuses villes comoriennes (Mutsamudu, Iconi, Ntsudjini, etc.) ont été agressées par les forces armées du pays mais le cas de Mbéni dépasse toutes les limites. Au regard du déploiement de la force et de la brutalité de l’intervention, on comprend que le non-respect d’un arrêté ministériel sert uniquement de prétexte. Comment peut-on user de balles réelles contre une célébration religieuse ? Car ceux qui ont laissé faire, voire prirent part aux orgies des mash’huli ne peuvent pas se prévaloir d’un arrêté contre une pratique coutumière dispendieuse ! Car ceux qui sont les premiers à piétiner les lois, y compris leur propre Constitution ne peuvent pas se poser en défenseurs du droit. En réalité, le pouvoir poursuit un objectif non avoué : mat

Décrépitude française en Afrique

  "Je diffuse in extenso une communication du Groupe politique UKOMBOZI" Le monde change mais les USA et son pré carré européen ont du mal à l’accepter. Et on les comprend. Depuis l’implosion de l’URSS, l’Occident domine le monde, impose son hégémonie. Les institutions internationales, des « machins » dans ses mains pour imposer, souvent par la violence, ses volontés. Bush, président américain, pouvait mentir au monde pour justifier son invasion de l’Irak sans problème. Pendant que Bagbo, président ivoirien, passait plus de dix ans dans les geôles de la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité, une pure invention puisqu’il fut innocenté. Kadhafi, Chef de l’Etat libyen, pouvait être renversé et tué parce que Sarkozy et l’Occident découvraient subitement que c’était un dictateur féroce. Un pays détruit, devenu terreau d’un terrorisme sanguinaire qui allait ensanglanter toute une zone de l’Afrique sans la moindre condamnation, même formelle. Au contraire c’est

MAORE : NON A LA CAPITULATION COMORIENNE

 " Je publie in extenso la déclaration ci-dessous du Comité Maore" Capitulation, abandon du combat pour Mayotte comorienne. Voilà le sentiment dominant au lendemain de l’intervention du président comorien à la tribune de l’ONU à l’occasion de sa 77° AG. Car le président Azali traite la question de l’île comorienne de Mayotte parce que souligne-t-il « je ne peux parler de conflits sans évoquer le différend territorial, etc. » (Al watwan du 23/09/2022). En somme il l’aborde dans le cadre d’une série de conflits dans le monde dont le « différend territorial » Comores – France. Un Escamotage lourd de signification. Et dans ce sillage, la presse comorienne, privée comme publique, regarde ailleurs !? Aucune une sur Mayotte ! Comme si la question de l’île comorienne de Mayotte ne méritait pas un traitement journalistique particulier. La France est parvenue à duper les Comores sur la place et le poids des AG de l’ONU. Elles ne serviraient à rien. Les résolutions ne seraient que

DECLARATION N° 7 MAORE : DEFENDRE LES DROITS DES COMORES

  "je publie in extenso la déclaration ci-dessous de UKOMBOZI" DECLARATION N° 7 MAORE : DEFENDRE LES DROITS DES COMORES L’AG annuelle de l’ONU est un moment fort du combat des peuples faibles pour le respect de leurs droits bafoués par les grandes puissances. La tribune par excellence pour se faire entendre. Cette fois-ci, le contexte de la guerre en Ukraine marque les esprits et augure des bouleversements qui s’opèrent sous nos yeux ! Le cynisme et l’hypocrisie de l’Occident se révèle au grand jour. Comment peut-on se prévaloir du droit en le piétinant à sa guise. Intégrité territoriale non négociable en Ukraine mais niée aux Comoriens dont une île entière du pays ploie sous un colonialisme français mortifère. Si l’implosion de l’URSS à la fin des années 1980 accoucha un monde unipolaire, gouverné par les Occidentaux, l’invasion de l’Ukraine enfante un nouveau monde multipolaire. D’autant que l’immense Chine s’impose désormais comme une superpuissance, rivale des USA. Fini d

SORTIR DE LA CRISE PAR LE HAUT !

La crise est profonde. Elle est économique, l’aggravation des conditions de vie de la population en témoigne sans conteste. Elle est sociale, le tissu social est comme frappé par une maladie incurable qu’une corruption débridée rend insupportable. Elle est politique, la fracture du microcosme politique n’a jamais été aussi profonde et l’absence d’issue aussi désespérante ! Faut-il pour autant baisser les bras, sombrer dans le profond comoro-pessimisme ambiant et opter pour des stratégies de survie individuelle. Non bien sûr. « VEDZA DUDJA GAVO MWAMBA » soutient la morale populaire comorienne. Il faut donc chercher la voie du salut de la nation ? On se tourne alors vers les acteurs politiques de premier plan, ceux qui pèsent sur le cours des événements. Que peut-on en attendre ? En premier le pouvoir. Les forfanteries de la CRC et du pouvoir cachent mal les tourments d’Azali et de son premier cercle. Les présidentielles de 2024 s’annoncent mal. Difficile de rééditer la masca

SORTIR LE PAYS DE L’IMPASSE

 La dégradation des conditions d’existence de la population, même des classes moyennes, mène le pays au bord de l’explosion. Car la famine frappe à la porte. Déjà des émeutes du riz surgissent comme à Mirontsi lorsque des jeunes ont intercepté un camion transportant du riz donnant lieu à des échauffourées avec l’escorte du chargement devenu précieux. Le pouvoir cherche à se défoncer sur le covid et les conséquences de la guerre en Ukraine. Il va de soi qu’il s’agit de facteurs aggravant mais qui ne doivent absolument pas masquer l’immense responsabilité du pouvoir Azali. Qui plus est, face aux pénuries et à l’affolement des prix de première nécessité, le gouvernement ne semble pas s’alarmer outre mesure. Il cherche à faire porter le chapeau aux petits producteurs qui ne respecteraient pas l’encadrement des prix. Le gouvernement croît pouvoir tromper la population en invoquant des subventions dont personne ne perçoit les effets en dehors du prix de la baguette. Pire encore le gouv

PREPARER LA RENTREE SCOLAIRE 2022-2023

Deux événements viennent encore révéler avec force l’état de décrépitude avancée de l’éducation nationale. Les résultats catastrophiques du bac et l’ambiance délétère qui a prévalu, avant, pendant et après les épreuves. Une honte. Un chancre puant sur le fronton de l’Union des Comores. Et puis cette démission fracassante du doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines qui s’accompagnent d’une dénonciation vigoureuse des pratiques corruptives prévalant au sommet de l’université des Comores. En somme rien ne va, du primaire à l’université en passant par les collèges et les lycées, dans le publique comme dans le privé. Pour notre bonheur, un événement surprenant qui montre que tout n’est pas perdu, que l’on peut espérer, que l’on peut et doit travailler pour transformer petit à petit la situation lamentable de l’éducation nationale. Qui aurait pu imaginer un concours de dictée en shikomori organisé dans une structure officielle, en l’occurrence l’Institut Universitaire d

DU GRAND MARIAGE EN 2002

 La situation que nous vivons dans le pays en ces mois de juillet et août 2022 devrait amener tout un chacun à s’interroger sur le fameux GRAND MARIAGE. La multiplication des mash’huli à Ngazidja pose problème. Les célébrations se chevauchent. Cela a conduit à une programmation des festivités pour que chacun puisse y participer. Une programmation au niveau de chaque localité, le problème n’est donc pas résolu ! Car personne ne limite son mash’huli Faute de mieux on en est arrivé à une planification journalière. Mais qui peut assister tous les jours, matin, après-midi et soir à des mash’huli ? S’imagine-t-on le pays consacrant deux mois à des mash’huli ? D’où une tendance lourde appelée à se renforcer au fil du temps. De plus en plus, les gens ne se rendent aux mash’huli que de leurs proches, familles, amis, etc. Le grand mariage perd ainsi et de plus en plus, une de ses dimensions essentielles : son aspect communautaire Enormes dépenses ostentatoires en cette période de cr

JUMELAGE ANNULE : ENFIN !

Il s’agit bien sûr des jumelages entre Mamoudzou Tsidje, Mutsamudu, Fomboni. Enfin car il a fallu du temps, un temps exagérément long, avant que les dirigeants du pays s’expriment et arrêtent l’infamie. Trop c’est trop ! Comment des élus comoriens, en l’occurrence des maires, peuvent-ils apposer leur signature sur des documents qui caractérisent Mamoudzou de « commune française du département français de Mayotte » ? Certains s’enthousiasmaient et espéraient cueillir la lune de la coopération régionale française. Mais quand donc ouvrirons-nous nos yeux sur la coopération française ? On n’en a jamais eu un bilan. On n’en voit pas les traces. Par contre la France nous ensorcèle avec tellement d’habileté. Prenons l’exemple des 150 millions d’euros dont la France nous rabat les oreilles depuis 2019. En trois ans peut-on constater une réalisation d’envergure ? Expertise France distribue des pécules à des jeunes entrepreneurs, de préférence de la diaspora pour développer des activités

MAYOTTE COMORIENNE OU FRANCAISE ?

Malheureusement la question s’invite dans l’actualité. La douloureuse question s’adresse principalement au président Azali Assoumani. Ces derniers mois, on a constaté amèrement que des pays proches du nôtre se sont résolus à considérer que Mayotte est française. La Tanzanie, le berceau de la lutte pour l’indépendance des Comores, le pays qui a envoyé ses militaires dans la bataille contre le séparatiste Mohamed Bacar qui avait pris Anjouan en otage, cette Tanzanie-là traite Mayotte comme une terre française en acceptant d’aller y signer des accords avec la France. Madagascar, la grande île avec laquelle nous sommes si proches, Madagascar avec laquelle nous menons un combat similaire pour l’intégrité territoriale contre le même pays a reconnu officiellement que Mayotte est française. L’île comorienne possède désormais une représentation propre au sein de l’ambassade de France à Madagascar et multiplie les signatures d’accords avec le « département français » La presse française

La France dans ses œuvres aux Comores !

On m’avait montré cette photo du président comorien, à Paris, à la célébration de la fête nationale de la France, sur le bord d’une tribune qui paraissait latérale. On ergotait sur cette humiliation du président Azali. Réseaux sociaux et journalistes s’en sont mêlés pour pimenter « l’affaire ». Les déçus de l’invitation de Macron à Azali s’en donnaient à cœur joie. Je n’avais pas voulu suivre. J’étais gêné. J’attendais d’y voir plus clair pour me forger une opinion. Voilà que l’ambassadeur de France vient « clarifier » les choses. Il s’agissait d’une « invitation amicale » de Macron à Azali, ce n’était pas une « invitation d’Etat » ni une « invitation officielle » (voir article de Faïza Soule Youssouf dans le site Comoresinfos.net) Azali comprendra-t-il le mépris de la France envers notre pays ? Ou gobera-t-il l’affront en silence ? Les diplomates français se livrent à un jeu grossier : comment le président français peut-il inviter un autre président à assister au 14 juillet à

Azali au 14 juillet à Paris sur invitation de Macron

Récompense suprême pour un Chef d’Etat « docile » du pré-carré africain de la France : trôner sur la tribune officielle lors de la célébration de la fête nationale française à Paris. Azali triomphe. Il se sent légitimé, conforté dans sa présidence autocratique des Comores. Sûr de se faire réélire en 2024, voire plus. Il faut dire qu’il le mérite pleinement ! Rappelons ses hauts faits d’armes au service de la France. Bien évidement il s’agit de l’enjeu majeur de la politique française aux Comores : l’annexion de l’île comorienne de Mayotte et son intégration dans la république française. Sous ce prisme, Monsieur Azali Assoumani mérite bien une (voire plus) médaille française. C’est Azali qui brisa l’isolement des séparatistes maorais . De 1975 à 2005, Maore était isolée, comme encerclée. Une situation intenable pour les chefs séparatistes, Marcel Henry, Bamana, une situation qui pesait lourdement sur les gouvernements français successifs. Les présidents comoriens (Ali Soilihi, A

ECHEC DIPLOMATIQUE OU TRAHISON NATIONALE

Quel peut être le sens de la diplomatie comorienne sinon de préserver et conforter la position de l’immense majorité des pays du monde selon laquelle MAYOTTE EST COMORIENNE, que la politique de la France bafoue la charte des Nations Unies, marche sur les résolutions des Assemblées Générales de l’ONU. De ce point de vue l’échec est flagrant, cuisant et s’étale au grand jour. Même les pays de notre région nous tournent le dos. Même les pays les plus proches se résolvent à considérer l’île comorienne comme un département français. La Tanzanie solidaire des Comores depuis le début de la lutte pour l’indépendance, le pays qui a mis la vie de ses enfants en jeu pour déloger Mohamed Bacar et ses séparatistes de Anjouan, fini par traiter Mayotte comme un territoire français Madagascar, l’île la plus proche de nous, celle avec laquelle nous menons un combat similaire contre le même ennemi, est allée encore plus loin. Madagascar a avalisé formellement l’annexion de Mayotte par la France. M

6 juillet 2022 : QUELLE CELEBRATION ?

Sur quel bilan ! 47 ans d’indépendance. Six ans de règne sans partage du président Azali depuis son retour au pouvoir. Bien évidemment le pouvoir n’en parlera pas ou esquivera ou tentera de se cacher derrière le covid et/ou la guerre en Ukraine. Difficile cependant de zapper l’éducation nationale sacrifiée à l’autel de l’irresponsabilité et de l’incurie ; la déliquescence du système de santé ; l’absence de services publics (eau, électricité, transports, etc.). Comment cacher la misère grandissante d’un côté et l’opulence insolente de l’autre. Du point de vue de l’indépendance nationale, le pire est incontestablement le gigantesque bond en arrière du pays sur la question de « l’île comorienne de Mayotte ». La France parvient à faire accepter son annexion de l’île comorienne par de plus en plus de pays. Même les pays voisins qui ont toujours été à nos côtés suivent cette tendance. L’actualité de ces derniers mois montre les évolutions de la Tanzanie et de Madagascar. Cela devrait nou