Le pays n’a jamais connu lendemain électoral aussi bouillant. Même le troisième tour et les 104 % de 2016 n’avait pas conduit à des telles extrémités. D’où la mesure des affrontements insensés d’hier aboutissant à la mort brutale de trois personnes à la force de l’âge. Un drame national sans précédent. D’où l’appréciation du danger qui menace le pays si on n’y prend pas garde. D’où l’obligation d’interpeller les acteurs majeurs du pays, en premier lieu le président Azali et les chefs de l’opposition. On ne peut pas régner uniquement par la force. Même les dictatures les plus rudes se dotent de lois pour fonder leur barbarie. On ne peut pas afficher ouvertement son mépris du peuple sans frais. Car lorsqu’on refuse des assesseurs dans des bureaux de vote, lorsque les décomptes des voix ne se déroulent pas à la clôture du scrutin dans les bureaux de vote, lorsque les 4 PV réglementaires ne sont pas fournis aux institutions et aux candidats, c’est un mépris insolent et arrogant de ...
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