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Affichage des articles du juin, 2013

Comité Maore : Conférence de presse du Samedi 29 juin 2013

DECLARATION LIMINAIRE : DENONCER L’HUMILIATION La visite du Président comorien à Paris du 21 au 25 juin 2013 sur invitation du Président français comporte plusieurs aspects qu’il appartient à tous ceux qui le souhaitent d’analyser suivant leur position et leurs objectifs. Pour sa part, le Comité Maore souligne ce qui suit. 1. Notre pays a subi une humiliation inacceptable de la part des autorités françaises. Un fait en témoigne de façon flagrante : le Président français, devant la presse, en présence du Président comorien, déclare, nous citons : « quand je dis la France, je veux dire la Réunion, Mayotte, et la Métropole ». Même pas le minimum de préséance diplomatique dans ce genre d’exercice. Il s’agit en fait d’une véritable provocation comme les autorités françaises en ont pris l’habitude. 2. Les organisateurs comoriens de ce voyage ont failli. Le puissant Directeur de Cabinet qui a pesé sur ce déplacement ne peut pas ignorer qu’un Président n’assiste pas à une séance de travail

IKILILOU A PARIS : LE PIEGE DE TROP

On en parlait depuis longtemps. Le Président comorien était censé se rendre à Paris fin mai pour y signer un traité. La rumeur avait identifié un groupe d’activistes autour du puissant Directeur de Cabinet du Président. La France serait revenue à la charge avec un projet d’accord qui consacrait son annexion de Mayotte. Reste que l’opacité la plus complète couvrait la préparation du déplacement présidentiel en France qui allait finalement intervenir fin juin. Le Président comorien débarque à Roissy le 19 juin et première surprise : aucun officiel français pour l’accueillir. Le 20 juin, sur invitation de parlementaires, membres d’une association d’amitié entre les Comores et la France, le Président comorien se rend au palais de l’Assemblée Nationale française (ANF). Deuxième surprise : le Président de l’ANF est absent. Toujours le 20 juin, le Président comorien se rend à une réunion de travail au ministère des affaires étrangères français et il y prononce un discours. Troisième surpri

SCANDALEUX

Le super ministre des finances dont chacun devine les ambitions présidentielles, mériterait d’être déféré devant une Cour. Le Chef d’accusation se trouve dans des documents du ministère qui considère que les Comores sont composées par trois îles et non quatre, et qui traite Mayotte de département français. Les preuves matérielles sont constituées par tous les documents projets financés par l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement et la Coopération française. On pourrait aussi consulter les documents relatifs au prétendu co-développement. Enfin il y a cette lettre explicite dont voici l’en-tête Le Parlement comorien devrait se saisir de cette affaire scandaleuse et déférer le Vice-Président chargé des finances devant la Cour de sureté de l’Etat. On ne peut plus continuer cette mascarade où d’un côté l’Etat soutient que Mayotte est comorienne et de l’autre agit comme s’il s’agissait d’un département français. Il faut supprimer le visa comorien pour Mayotte et arrête

OUI, LE PEUPLE DOIT SE SOULEVER

Le député ABDULFATAH se distingue par ses prises de position qui parfois stigmatisent le pouvoir en place et bien sûr les griots des régimes s’étranglent d’indignation. Il s’en est même trouvé un qui demande que le député soit jugé pour avoir exprimé ses opinions. Un comble mais dans un pays où la loi est le dernier des soucis des gouvernants, tout est permis. ADULFATAH est un député de la mouvance présidentielle mais il refuse de se conduire en godillot, il se pose de temps en temps en défenseur du pays comme cela devrait être la règle pour tout député qui respecte sa fonction et qui dépasse l’esprit partisan et la servilité envers l’Exécutif. Est-ce que tout va bien dans le pays ? Nous en sommes loin. Est-ce que le régime n’a pas d’actif ? Bien sûr que si. Mais la balance est de toute évidence largement négative. J’en veux pour preuve le dernier rapport du PNUD sur l’IDH (Indice de Développement Humain). Eh bien les Comores ont régressé. Nous avions un IDH de 0,429 en 2011 et nous é