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Affichage des articles du juillet, 2012

Lettre ouverte à l'ambassadeur de France aux Comores

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Philippe Lacoste Ambassadeur de France près de l’Union des Comores par Aboubacar Said Salim, un écrivain comorien Ikoni le 16 juillet 2012 Excellence, La vaste culture d’Énarque qui est la vôtre et votre expérience de diplomate, vous ont sans doute appris que dans tout combat opposant deux adversaires plus ou moins humains ; plus ou moins civilisés on ne frappe pas un adversaire qui est déjà à terre. Or c’est ce que vous faites depuis 1975 lorsque par des subterfuges prétendument légaux vous-votre pays- ne cessez d’assener des coups mortels à l’État Comorien indépendant. Depuis la déstabilisation programmée par le fameux référendum « ile par île » de 1974 jusqu’aux coups de boutoirs denardesques qui ont fait les dégâts que vous connaissez dans notre jeune nation, rien n’est épargné pour rendre les Comores ingouvernables et « indéveloppables » Je passe outres les assassinats et les enlèvements de présidents élus, perpétrés par le Corsa

MAYOTTE : ET DE DEUX !

Après la départementalisation, voilà la « rupéïsation ». Les séparatistes maorais jubilent, les doutes sur une possible rebuffade de l’Union Européenne sont levés. Le Conseil Européen est solidaire de la France, il a accédé le 12 juillet 2012 à la demande française de faire de l’île comorienne, une Région Ultra Périphérique de l’Europe. Il faut reconnaître que l’Etat comorien a brillé par son attitude inqualifiable, l’indignité a atteint des sommets et couvre le pays entier de honte. Les anglais avaient soulevé un vice de procédure lors du Conseil Européen du 29 juin. Comme le Chef de l’Etat comorien, garant de l’unité nationale, n’a rien entrepris, le processus s’est poursuivi aboutissant à la décision du 12 juillet. Dans un tel contexte, son Excellence, le Président Ikililou, lors de son discours à la nation le 6 juillet s’est contenté de souhaits et des bons vœux envers l’Europe et cerise sur le gâteau il a osé chanter l’amitié franco-comorienne. L’Europe pouvait-elle être plu