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Articles

Affichage des articles du avril, 2013

“Brain storming” autour d’un putsch

Un scénario étrange pour ce que l’on en sait ! Un petit groupe de mercenaires, 3 congolais et 1 tchadien ! Le français ne serait pas directement impliqué dans l’opération. A l’époque de Bob Denard, il y avait quelques dizaines de mercenaires, (face émergée de l’iceberg) et des puissances de la françafrique en-dessous. Qui aujourd’hui en Afrique, et surtout dans les fragiles petites iles comoriennes, penserait pouvoir par un coup d’état, s’emparer du pouvoir et s’y maintenir. Il faut voir ce qui se passe en Afrique et se rappeler comment Mohamed Bacar a été viré de Ndzuwani malgré la France. Folie furieuse de toute évidence. Quels seraient donc les tenants et les aboutissants du «putsch» de cette fin du mois d’avril? Comment ne pas se tourner alors vers « l’ami qui nous veut tant de bien », lui dont la patte se trouvait toujours derrière chaque coup de Bob Denard. (Cela a été établi lors du procès de Bob Denard sur l’assassinat du président Ahmed Abdallah, les en-haut-de-en-haut des s

Informatisation de l’état civil : une couteuse et stérile cacophonie

1er acte : SEMLEX, une société belge, se voit attribuer la production de passeports et cartes d’identité biométriques. 2ème acte : GEMALTO, une multinationale française, gagne l’appel d’offre lancé par le PNUD pour la constitution du fichier électoral biométrique. 3ème acte : OBERTURE, une société française, informatiserait l’état civil à Moroni et assure être « en partenariat avec le gouvernement comorien pour la création d’un fichier central en vue des prochaines échéances électorales. » (Alwatwan n°2170 du vendredi 26 avril 2013). Et bien évidemment chaque acte coûte une fortune au pays même si les financements sont assurés par des partenaires dont on imagine le sens élevé de la charité et du désintéressement. Et bien évidemment les résultats de tous ses actes est insatisfaisant. Le pourcentage de Comoriens disposant d’une carte et d’un passeport biométrique est loin du compte tandis que le nombre de Comoriens inscrits dans le fichier biométrique ne permettra pas de s’en servi

MAORE et l’UCCIA

Le « guide d’informations économiques officiel de l’UCCIA » vient d’être publié. Il est salué par tous mais il y a un hic. Maore y est traité comme ne faisant pas partie des Comores. Le constat : Page 4, présentation générale de l’Union des Comores, on peut lire « Aujourd’hui, quelques 150.000 à 200.000 Comoriens vivent en France, 55.000 à Mayotte (c’est moi qui souligne) et 40.000 à la Réunion ». Page 13, Fiche d’identité, on peut lire « Superficie 1862km2 (Grande Comores 1.148km2, Anjouan : 424 km2, Mohéli : 290 km2, Divisions administrative : 3 iles (Ngazidja, Ndzouani, Mwali» Certes à la page 8, il y a une carte géographique des 4 îles mais on ne sait pas de quelle carte géographique il s’agit : Union des Comores ou Archipel des Comores, car et il faut bien le noter, tout le monde, y compris les officiels français, reconnaît l’existence d’un archipel, ce qui fait polémique c’est l’unité politique. Il se trouve même des officiels français qui reconnaissent l’unité culturelle