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Affichage des articles du octobre, 2009

Précédent Historique au Niger

Incroyable mais vrai. La CEDEAO, organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest vient de prendre des mesures inimaginables il y a peu contre le régime du Président Tanja au Niger. Le motif Tanja ne respecte pas le droit. Il a, par voie référendaire, modifié la Constitution du Niger pour s’octroyer 3 ans de règne supplémentaires, il a organisé des élections législatives pour asseoir son régime. Le « référendum » et les « législatives » sont considérés comme des mascarades et sont rejetés par les pays de l’Afrique de l’Ouest qui ont décidé de sanctionner le Niger en le suspendant même de la CEDEAO. Puisse ce processus sans précédent connaître des prolongements dans le sens du respect des principes démocratiques et s’étendre à toute l’Afrique. Et il y a des bons pressentiments puisqu’en Guinée, le Capitaine Camara, suite aux massacres de centaines de civils innocents, est menacé de sanctions par l’Union Africaine, il risque même d’être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale. Puiss

HALLADE : « Razida » ou ambassadeur ?

Après la visite de Mitsamihuli qui vient après d’autres, la question mérite d’être posée. Incontestablement, M HALLADE a redonné de la dignité à la fonction d’ambassadeur de France aux Comores, et tous les vrais amis de la France s’en sont réjouis. Malheureusement les déplacements qu’ils multiplient et qui donnent lieu à des grands rassemblements régionaux qui confinent aux accueils réservés au Chef de l’Etat pose problèmes. Quand en plus, il est question de « proximité avec les populations pour appréhender leurs préoccupations », de « projets de développement », on est en droit de se demande si on a affaire à un administrateur du pays, ceux que nous désignions à l’époque coloniale par RAZIDA ou à un ambassadeur d’un pays étranger. A ma connaissance, ce genre de manifestation ne pourrait se produire nulle part ailleurs. Qui pourrait imaginer l’ambassadeur des Etats Unis en France se rendant à Marseille et accueilli comme Hallade à Mitsamihuli. Et puis dans notre pays, il n’y a que le s

LEGISLATIVES : ENTRE INQUIETUDES ET ESPOIRS

Les législatives vont-elles calmer les inquiétudes sur la gestion du pays par le régime Sambi ? Vont-elles permettre au pays de sortir enfin des zones de turbulence et ouvrir la voie à une lutte résolue et intelligente contre la pauvreté ? Rien n’est moins sûr. C’est tout le contraire. L’impression désagréable qui prédomine est celui d’un régime qui veut à tout prix garder son pouvoir et qui cherche à couvrir sa forfaiture par des élections bidon. La question est de savoir si le Président Sambi est derrière la machinerie ou s’il va la couvrir ou bien s’il va renouer avec le droit et rétablir de l’ordre dans la maison. Il n’est en tout cas pas possible d’organiser des élections saines avant l’année prochaine. Les difficultés à surmonter sont immenses et de plusieurs ordres. Il y a d’abord la modification du code électoral. Mal venue ! En l’absence d’un parlement, alors qu’on est impliqué dans la compétition électorale, que l’on se trouve à la veille de la compétition, comment peut-on ra