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Articles

Affichage des articles du juillet, 2021

PÉNURIES : PENSER L’AVENIR

Le pays vient de frôler la catastrophe alimentaire. Cela devrait incontestablement servir de sorte de sonnette d’alarme aux gouvernants. Bien évidemment on a raison de s’interroger sur la desserte du pays, sur le port et les services portuaires, sur la chaîne ou les chaînes logistiques et s’efforcer d’améliorer les choses. Mais on ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin ! Il faut pousser la réflexion au tout importation ! Le pays peut-il fonder toute sa stratégie alimentaire sur l’importation sans exposer les plus démunis, c’est à dire la plus grande partie de la population, à la famine quasiment ? Car les habitudes alimentaires ont profondément changé. La nourriture refuge des simples gens c’est le pain. C’est le seul repas familial à plus ou moins 500 KMF. On ne peut pas se mentir en faisant croire à de l’autosuffisance alimentaire. Le pays en est trop loin ou la perspective est actuellement hors de portée. Il s’agirait plutôt d’assurer un minimum dans le cas de fortes pertu

QUESTION DE MAORE : NOUVEAU SCANDALE

L’ambassadrice de France aux Comores en est l’origine. Non pas tant parce qu’elle nous prend pour des attardés mentaux avec ses propos sur l’aide de son pays, sur le bien que son pays veut au nôtre. Non, attitude habituelle lassante des officiels français. Le scandale éclate avec cette double révélation. « Je remercie le gouvernement comorien d’avoir lâché le recours systématique aux institutions internationales à l’ONU, pour dénoncer, mettre la France au pilori, ça n’aurait rien arrangé et ils ne l’ont pas fait parce que c’est une sage position. » ( ambassadrice de France le 13 juillet 2021 dans une conférence de presse) Premier aveu : la France a horreur d’être « mise au pilori » dans les arènes internationales. Pensez donc « le pays des droits de l’homme   »  mise à l’index. Ce qui souligne la pertinence de remettre à l’ordre du jour définitif de l’ONU la question dite « de l’île comorienne de Mayotte ». Une bataille jamais menée de façon conséquente par les gouvernants successif

OFFENSIVE FRANÇAISE SUR LA QUESTION DE MAYOTTE

Dans le cadre de la direction tournante de la COI, la France inaugure son mandat par une charge agressive « Mayotte est française » contre les Comores. Une offensive inadmissible parce que contraire à la Charte de la COI. Le gouvernement comorien a réagi par une déclaration du ministère des affaires étrangères. C'est le moins que l'on puisse faire, protester formellement. Mais il faudrait un peu plus, en premier lieu pour arrêter le massacre des Comoriens dans le bras de mer Maore Ndzuwani. Remarque à souligner : les français à la tête de la COI, ses options s'affichent au grand jour, sans fioritures ni atermoiements. Par contre durant le mandat de cinq ans de Bolero, aucune initiative prise. Même sur le visa mortifère de Balladur, on n'a rien entendu. Bolero s’est comporté comme s'il n'était pas Comorien ! Et avec son style si particulier se présentait comme objectif, au dessus de la mêlée, au service de la COI. Comme si celle ci primait sur son pays. E
 Une interview dans la Chaine Libre des Comores le 6 juillet 2021

UKOMBOZI TOUCHE UN POINT SENSIBLE : LA QUESTION DES PROGRAMMES

Ukombozi est un petit groupe créé fin février 2021, (voir ukombozi.net). Mais il gêne. C’est qu’il met le doigt sur un point essentiel, jusqu’ici minimisé par les organisations politiques du pays : la question des programmes. Mais comme il est difficile de s’attaquer directement à Ukombozi, on me cible. Mais cela va au-delà du combat politique. On déverse une haine inimaginable contre moi, jusqu’à me rendre responsable des crimes d’Azali. Même ma famille est couverte d’opprobre. Lors de l’émission de DAULA YA HAKI consacré à Ukombozi, j’étais vraiment embarrassé entre répondre aux attaques personnelles, ce qui aurait détourné l’émission de ce qui m’apparaissait essentiel mais je ne pouvais pas non plus les ignorer. Je n’étais donc pas à l’aise du tout ni pour me défendre ni pour promouvoir les idées de base de Ukombozi. Je riposte car les attaques continuent. Il va de soi que je ne vais pas me rabaisser en répondant à ceux qui se croient en position de juger les positions des uns e