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Articles

Affichage des articles du 2007

BIC / NICOM : "UN PAS EN AVANT OU DEUX PAS EN ARRIERE"

Plus de deux ans depuis que l'affaire est sur les devants de la scène et va de rebondissements en rebondissements. Le dernier en date : le Chef de l'Etat en personne qui monte au créneau, dénonce des pratiques inadmissibles, indexe des magistrats "mercenaires" dépourvus de tout patriotisme, etc. Et comme l'on pouvait s'y attendre c'est l'émoi dans le monde judiciaire comorien et une certaine presse internationale s'en fait l'écho dénonçant un style de "république bananière". La justice comorienne est mal en point. La corruption s'y est fait une place depuis belle lurette. Personne ne peut le nier. Des nombreux scandales en témoignent. Mieux ou Pire, le candidat Sambi avait mis au premier plan de ses priorités : l'assainissement de la justice. Et les électeurs avaient suivi en masse car sans assurer la sécurité des gens rien ne peut fonctionner, une société au sein de laquelle les lois ne sont pas respectées, ne peut que sombre

Quelle issue à la crise séparatiste ?

La dernière décision du CPS de l'UA sur la crise séparatiste semble avoir semé le désarroi et ouvert une brèche dans laquelle cherchent à s'engouffrer certaines forces politiques dites de l'opposition. L'hymne de la négociation est chanté sur tous les tons. L'objectif : semer la confusion, entraver le processus d'isolement des rebelles de Mohamed Bacar engagé par l'UA. On en arrive même à des aberrations comme cette proposition d'un état major AND – FGA qui révèle la vraie nature et les vraies motivations des dirigeants de ces partis. A mon avis Mohamed Bacar, qui ne peut plus s'abriter derrière le pouvoir de Ngazidja, apparaît pour ce qu'il est : un ennemi acharné de la nation comorienne, le meilleur atout de la puissance qui veut balkaniser définitivement les Comores. Ce faisant, les conditions permettant d'en finir avec le séparatisme s'accumulent, et on le voit lors des vastes rassemblements des masses contre le séparatisme anjouanais

Pitoyable "French doctor"

Pitoyable, voilà comment le Ministre des Affaires Etrangères français qualifia une prestation publique de Kadhafi lors de la visite officielle du Chef de l'Etat libyen en France début décembre 2007. Cette arrogance de pays puissant qui considère ses opinions comme vérité première ne peut que soulever l'indignation de ceux qui en souffrent et conduire à des positions qui font le jeu des dictateurs les plus détestables. Comment les membres du gouvernement d'un pays accueillant un Chef d'Etat étranger peuvent-ils se permettre de formuler publiquement des attaques virulentes contre ce dernier ? Quel sens élevé de l'hospitalité, du respect des autres peuples ! Face aux attaques le Président français en rajouta : accueillir Kadhafi c'est le mener dans la voie de la respectabilité ! Incroyable mais vrai. Mais qui décide des normes de la respectabilité ? Et Bush parla des Etats voyous ! Quand Kadhafi parla des droits des immigrés africains en France, ce fut le tollé, l&

Nème hécatombe à Maore

Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, nouveau naufrage d'un Kwassa-Kwassa près des cotes de l'île comorienne de Mayotte. Des morts, des disparus et des blessés. Des comoriens "immigrants clandestinement" dans leur propre pays. Un "détail" qui a emporté plus de 5000 personnes depuis l'instauration du visa Balladur. Plus de 10000 expulsions de ces "immigrés clandestins dans leur propre pays" pour la seule année 2006. Et rien ne bouge. Jusqu'où peut aller la loi du plus fort ? Où mènera tant d'oppression, tant de frustration de tout un peuple ? Le naufrage du week-end dernier est cependant particulier. Car cette fois-ci, ce n'est pas seulement, une "poignée de comoriens nostalgiques d'un illusoire Etat comorien composé de quatre îles" qui s'émeut, cette fois-ci on assiste à un mouvement d'opinion, y compris en France même où un député attaché aux valeurs républicaines de la France s'insurge contre les pratiq

Une petite fille est morte dans sa crèche : irresponsabilité criminelle

Fin novembre 2007, une petite fille joue dans les locaux de sa crèche, elle est connue pour son activité débordante, dans sa découverte du monde qui l'entoure, elle ouvre une trappe et tombe : un puit rempli d'eau, c'est la noyade inévitable, elle meurt. L'émotion est vive ! Extrémité dramatique de l'irresponsabilité. "Ndizo Mgwa andzao (c'est la volonté de Dieu)". Certes mais cela ne suffit pas. Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que la religion musulmane ne dédouane pas aussi facilement les criminels car il s'agit bien d'un crime sans intention de le commettre; que la religion musulmane pose de façon beaucoup plus complexe la question de la responsabilité des personnes face à leurs actes et il s'agit bien de responsables de l'Etat, de l'Ile de Ngazidja et de la Direction de la crèche qui ont posé ou non des actes qui engage leurs responsabilités. L'échappatoire trop facile doit être rangé "aux oubliettes". I

Autour du 12 novembre

La célébration du 12 novembre 2007, 3ème journée nationale Maore, a remporté un succès éclatant au regard de la participation, plus d'un millier de personnes pour la seule île de Ngazidja qui compte moins de 500000 habitants. On comprend dès lors les multiples et diverses tentatives pour "noyer le poisson dans l'eau". Un "arbre qui cacherait la forêt" puisque le Gouvernement de l'Union, aurait avalisé le fait français à Maore par ses négociations avec les autorités de fait de l'île comorienne Maore, négociations qui portaient sur l'application des sanctions aux rebelles qui ont pris l'île de Ndzuani en otage. Je suis loin d'approuver l'attitude du Directeur de Cabinet et Chargé de la défense en la matière, cependant il est permis d'adopter un autre point de vue qui pourrait s'exprimer ainsi : un éclairci dans un ciel assombri,. Et puis je pense qu'il convient de mettre en relief l'ouverture comorienne face à l'obst

Célébration officielle du 12 novembre 2007

Une résolution du Parlement contre la consultation française annoncée pour 2008 dans l'île comorienne de Mayotte Une assistance de plus d'un millier de personnes (dans un pays de moins d'un million de personnes) Ci-dessous le discours en français que j'ai prononcé pour le compte du Comité Maore Excellences, La célébration de la JOURNEE NATIONALE MAORE en cette année 2007, revêt une dimension particulière en ce qu'elle rassemble dans un même élan la nation entière à travers les institutions de l'Etat à tous les niveaux, exécutifs et parlementaires, les forces politiques dans leurs diversités et des organisations de la société civile, dont le Comité Maore. Qu'il me soit donc permis de vous adresser, au nom du peuple comorien, des vifs remerciements pour votre présence dans ce lieu hautement symbolique ce 12 novembre 2007. La date du 12 novembre marque la reconnaissance universelle sans équivoque que les Comores c'est un pays composé des quatre îles prin

Célébration du 12 novembre 2007.

Le Comité Maore, le Comité Comores Masiwa Mane avec l'appui de l'Assemblée de l'Union ont obtenu que le Gouvernement comorien fasse de la date anniversaire de l'admission des Comores à l'ONU comme pays membre composé des quatre îles principales Maore, Mwali, Ndzuani, Ngazidja, une journée de fête, chômée et célébrée dans l'ensemble du pays comme JOURNEE NATIONALE MAORE. Un décret a consacré cette décision en 2006. Cette année donc, le gouvernement prend part officiellement au comité d'organisation de la célébration du 12 novembre et les manifestations couvriront l'ensemble du territoire. C'est une victoire essentielles des forces qui se sont investies depuis 1975 dans la lutte pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale. Cette cause est entrain de rassembler de plus en plus largement, elle est de plus en plus perçue comme au dessus de tous les clivages politiques, économiques et sociales. Les manœuvres politiciennes

Sarkozi en Corse : 2 poids 2 mesures

En visite en Corse, le Président français se trouve confronté aux manifestations des nationalistes corses qui vont jusqu'à caractériser de colonialiste la tenue mercredi 30/10/07 du Conseil des Ministres du Gouvernement français dans leur île. On ne peut s'empêcher de comparer l'attitude française sur ce que l'Etat comorien appelle l'île comorienne de Mayotte et sur ce que l'Etat français appelle l'île française de Corse. Bien sûr "comparaison n'est pas raison" comme on dit; bien sûr l'ambassadeur de France aux Comores risque d'être super excité, mais la tentation est forte et les similitudes l'imposent. Des habitants de l'île comorienne de Mayotte s'insurgent contre l'Etat central (cela a commencé sous le colonialisme français qui avait alors réprimé violemment les manifestations du Mouvement Populaire Maorais), des manifestations classiques avec quelques débordements. L'Etat français brandi "le droit des peupl

Et si nos politiques parlaient un peu économie

Hier 29/10, la Jeune Chambre International Comores (JCI) a organisé dans la salle de spectacle du Palais du Peuple, sa soirée "FEMME MODELE 2007", un succès éclatant à tout point de vue. Ce que je tiens à mettre en relief ici c'est le thème choisi pour cette année : l'entreprise. La JCI célèbre la femme chef d'entreprise, avance le paradigme : entreprise vaccin contre la pauvreté. Et cette manifestation vient après le premier salon dédié à la création d'entreprise. Au moment où le pays va si mal, où les conditions de vie des simples gens sont au plus mal, où des menaces lourdes pèsent sur l'approvisionnement en denrées de première nécessité, il est réjouissant de voir des jeunes s'insurger et proposer des voies d'édification économiques. Car comme chacun sait, aujourd'hui la plupart des politiciens de premier plan du pays se cantonnent dans la seule sphère de la politique politicienne, dans les coups bas, dans les "otes-toi-de-là-que-je-m&

MAMWE dans ses oeuvres

La production d'énergie électrique à Ngazidja est retombé, deux des cinq moteurs seraient en panne. Encore une fois les règles de la maintenance préventive ne sont pas respectées. Tantôt Mamwe est incapable de s'approvisionner en gasoil, tantôt ce sont les groupes, un cycle infernal que l'incurie et la veulerie perpétuent. La crise énergétique perdure depuis 1997. Les responsables de la société, de l'Etat et de l'Ile se perdent en conjectures, se rejettent la balle, les problèmes financiers sont brandis comme paravent, etc. Cette incapacité à produire constamment quelques 10 mégawatts a de quoi choquer le comorien moyen, d'autant que des sommes folles ont été englouties à plusieurs reprises pour renflouer la société, il y a trois ans, on nous a même chanté l'air de la construction d'une nouvelle centrale dans l'ancienne pour un coût de quatre milliards. En tout cas, la descente aux enfers se poursuit. Les conditions de vie se dégradent. Et pendant ce

Quelle attitude face aux rebelles anjouanais

Le voyage à Ndzuani du Président de Ngazidja focalise l'attention et booste ceux qui prônent un ralliement à la "proposition" de Mohamed Bacar d'un dialogue comoro - comorien pour sortir de l'impasse actuelle ? En premier bien sûr l'analyse de ce déplacement spectaculaire s'impose. Certains disent qu'il s'agit d'une initiative personnelle d'Abdulwahab en riposte à des vexations qu'il aurait subies de Sambi. Une position difficile à tenir car un politicien de sa dimension ne peut pas réagir par coup de tête ni susceptibilité. Il convient plutôt de s'interroger sur ce que le Président Abdulwahab pourrait tirer de ce déplacement ? Il est difficile d'identifier un avantage quelconque à quelque niveau que ce soit, au contraire l'expérience de la présidence El Bak montre qu'il va y laisser des plumes. D'autres spéculent sur un coup fourré Sambi – Abdulwahab ! Invraisemblable tellement le fossé Sambi / Bacar est profond. Cr

Défendre la nation

La visite du Président de l'Ile Autonome de Ngazidja au rebelle Mohamed Bacar jette une lumière crue sur les dangers qui menace la nation comorienne, une nation émergente confrontée à un séparatisme reposant sur une grande puissance et nourri par la veulerie de la plupart des dirigeants comoriens. Maore a pris le large sous la houlette de Marcel Henry, Bamana. Ndzuani sous la férule de Mohamed Bacar risque de basculer, si le processus de sécession de cette île comorienne est retardée, cela s'explique principalement par des circonstances internationales peu favorables pour ne pas dire hostiles. Peut-on imaginer des Comores composés des seules îles de Mwali & Ngazidja ? Certes il se trouvera toujours des gens pour le croire, il y en aura même qui voudraient faire de Ngazidja un Etat indépendant, etc. Mais cela n'est pas raisonnable, traduit un aveuglement induit par des appétits de pouvoir exorbitant; cela n'est pas conforme à la réalité historique. Il est donc temps

Santé : scandaleux et criminel

Certains médecins ont dépassé les limites de l'acceptable dans le marchandisage du soin : quasi sabotage de l'image d'El Maarouf (plateau technique, état des locaux, qualité des soins, etc.) au bénéfice de leurs structures commerciales, déroutage des malades du public vers le privé, facturation abusive, prix exorbitants, etc. Des médecins qui ont de l'argent à la place du cœur ! Et que dire du mépris insolent affiché face aux malades et à leurs familles. Ces pratiques qui déshonorent la noble profession de médecin, qui illustrent l'incurie et l'irresponsabilité de ceux qui gouvernent le pays et le laisser faire de structures comme le Conseil de l'Ordre des Médecins, sont connues de tous. Mais personne ne dit rien, ne fait rien. On se trouve parfois face à des fautes professionnelles graves ayant entraîné mort humaine sans réaction. Eh oui il y a tellement de problèmes dans ce pays, le secteur de santé est si atteint par des nombreuses et graves maladies et i

Scandale à l'aéroport de MAORE

Les faits : samedi 1er septembre, une délégation comorienne de haut niveau (deux ministres d'Etat, un conseiller spécial du Chef de l'Etat, un ambassadeur) en transit à Maore refuse de descendre de l'avion pour éviter les humiliations que les autorités françaises font subir à tous les passagers en transit venant de Moroni . Humiliations est bien le mot qui convient et encore, il n'est pas assez fort pour dénoncer les vexations françaises. La loi internationale veut que les passagers en transit ne soient pas soumis à des formalités. Or quand on vient de Moroni et que l'on est en transit à Maore, on doit repasser les contrôles de frontière, même les bagages sont débarqués et chaque passager doit reconnaître les siens. Même les officiels comoriens n'y échappent pas! Et chacun imagine aisément l'atmosphère qui prévaut lors de ces contrôles des papiers et l'attitude arrogante des contrôleurs. Dans le même avion, les gendarmes français voulaient détruire des p

La gent intellectuelle et la crise

Que la crise qui mine les Comores depuis des dizaines d'années s'étende et s'approfondisse, voilà une vérité triviale perçue par tout un chacun à des degrés divers. Il me semble qu'une réaction est entrain de prendre forme au sein de la partie la plus consciente (ou la plus attachée au pays ou la moins impliquée dans la corruption ambiante, …) de l'intelligentsia comorien. A l'inusable "Habari za udunga" de Magaza dans "la Gazette des Comores", aux nombreux articles de fonds de "l'Archipel" devenus une partie fondamentale du paysage médiatique comorien, des faits qui peuvent sembler anodins mais qui témoignent d'une lame de fond qui traverse le pays méritent de retenir l'attention. En premier lieu l'important article d'Ahmed Ali Amir "Quand la politique tue l'économie" (dans "la gazette des Comores ", édition du ______). Le journaliste démonte avec pertinence certains des mécanismes, à la

HOMMAGE AU CAPITAINE ARMAND

Entre le 3 et le 5 septembre 1997, tombait le capitaine ARMAND à Ndzuani dans la tentative de l'armée nationale de faire échec à la sécession de l'Ile. Un martyr du pays, un symbole national "oublié". Et pourtant ces symboles sont rares et la nation en a tant besoin pour son édification. Un simple citoyen peut-il alors faire appel à l'AND et à son Chef suprême, le Président de l'Union, pour faire de la date de décès du capitaine ARMAND, la journée de l'armée nationale, une journée pour éradiquer l'esprit mercenaire distillé insidieusement par plus de 10 ans de règne de Bob Denard, une journée contre le séparatisme, une journée pour chanter le patriotisme et cultiver dans l'armée les valeurs patriotiques et républicaines ? Ne serait-il pas juste que le capitaine ARMAND reçoive solennellement une médaille posthume, que ses enfants soient proclamés pupilles de la nation et soient complètement pris en charge dans leurs études et que son épouse bénéfici

« UN MIRACLE PUR SUCRE »

Un exemple qui éclaire les mécanismes du « marché mondial libéral » dans le commerce. La production agricole des pays développés du Nord est subventionnée et protégé par des droits de douane prohibitifs, ce qui la rend compétitive malgré des coûts de revient énormes. Pour leur part les consommateurs des pays capitalistes du Nord financent les subventions à travers leurs impôts et paient au prix fort ces mêmes produits. Les pays agricoles du Sud ne peuvent donc plus écouler leurs produits dans les pays du Nord et se trouvent dans l’obligation d’emprunter dans les grandes banques du Nord. Ces mécanismes qui appauvrissent les pays du Sud et les peuples du Nord n’ont qu’un seul objectif : maximiser les marges des grandes multinationales qui dominent le monde. Et les experts internationaux des grandes institutions de Bretton Woods qui imposent aux pays du Sud de « libéraliser », de réduire « les taxes douanières », de « minimiser le rôle de l’Etat » pour attirer les investisseurs, etc, se

Ordre mondial ou loi de la jungle

Les tendances lourdes qui gouvernent le monde ne peuvent s’appréhender qu’au travers d’événements singuliers, parfois amples, parfois anodins. Ici il est question d’un événement de premier plan qui se trouve encore au devant de l’actualité : l’intervention armée d’un pays (les USA) contre un autre (l’Irak) pour y imposer sa loi. Car enfin pourquoi certains pays pourraient-ils posséder des armes de destruction massive et pas les autres ? Pourquoi les petits doivent-ils constituer des cibles faciles que l’on peut sans risques bombarder, envahir, dépecer, etc. La crainte de la prolifération des armes est un leurre, il n’y a pas que les petits pays qui peuvent être gouvernés par un fada devrait-on faire remarquer à Bush ! Il faudrait-poser autrement la question du désarmement général, commencer par les plus forts qui menacent les faibles sinon c’est la loi du plus fort qui est confortée ? Ceci dit l’invasion de l’Irak révèle au grand jour le danger représenté par l’hégémonisme américain. B

60 ans de FMI - BM

Juin 1944, 44 pays se rassemblent dans une petite ville des USA pour affirment-ils tenter d'ouvrir au monde des perspectives de développement. Les échanges portèrent l'empreinte de deux événements : 1. Le crash financier de 1929 hantait les esprits. L'idée que le marché pouvait conduire au désastre s'imposa et conduisit au triomphe des théories économiques de Keynes portant sur la nécessité de contrôler le marché et de faire jouer à l'Etat un rôle régulateur. 2. La seconde guerre mondiale avait ravagé l'Europe et le Tiers Monde émergeait. Un effort particulier s'imposait pour promouvoir le développement. Il y avait aussi bien sûr la volonté de la superpuissance américaine de consolider sa zone d'influence et de favoriser l'expansion de ses entreprises. Telle est ramassée, la genèse du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM). Le FMI devait assurer l'action collective des pays pour assurer la stabilité économiq