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Affichage des articles du septembre, 2022

MAORE : NON A LA CAPITULATION COMORIENNE

 " Je publie in extenso la déclaration ci-dessous du Comité Maore" Capitulation, abandon du combat pour Mayotte comorienne. Voilà le sentiment dominant au lendemain de l’intervention du président comorien à la tribune de l’ONU à l’occasion de sa 77° AG. Car le président Azali traite la question de l’île comorienne de Mayotte parce que souligne-t-il « je ne peux parler de conflits sans évoquer le différend territorial, etc. » (Al watwan du 23/09/2022). En somme il l’aborde dans le cadre d’une série de conflits dans le monde dont le « différend territorial » Comores – France. Un Escamotage lourd de signification. Et dans ce sillage, la presse comorienne, privée comme publique, regarde ailleurs !? Aucune une sur Mayotte ! Comme si la question de l’île comorienne de Mayotte ne méritait pas un traitement journalistique particulier. La France est parvenue à duper les Comores sur la place et le poids des AG de l’ONU. Elles ne serviraient à rien. Les résolutions ne seraient que

DECLARATION N° 7 MAORE : DEFENDRE LES DROITS DES COMORES

  "je publie in extenso la déclaration ci-dessous de UKOMBOZI" DECLARATION N° 7 MAORE : DEFENDRE LES DROITS DES COMORES L’AG annuelle de l’ONU est un moment fort du combat des peuples faibles pour le respect de leurs droits bafoués par les grandes puissances. La tribune par excellence pour se faire entendre. Cette fois-ci, le contexte de la guerre en Ukraine marque les esprits et augure des bouleversements qui s’opèrent sous nos yeux ! Le cynisme et l’hypocrisie de l’Occident se révèle au grand jour. Comment peut-on se prévaloir du droit en le piétinant à sa guise. Intégrité territoriale non négociable en Ukraine mais niée aux Comoriens dont une île entière du pays ploie sous un colonialisme français mortifère. Si l’implosion de l’URSS à la fin des années 1980 accoucha un monde unipolaire, gouverné par les Occidentaux, l’invasion de l’Ukraine enfante un nouveau monde multipolaire. D’autant que l’immense Chine s’impose désormais comme une superpuissance, rivale des USA. Fini d

SORTIR DE LA CRISE PAR LE HAUT !

La crise est profonde. Elle est économique, l’aggravation des conditions de vie de la population en témoigne sans conteste. Elle est sociale, le tissu social est comme frappé par une maladie incurable qu’une corruption débridée rend insupportable. Elle est politique, la fracture du microcosme politique n’a jamais été aussi profonde et l’absence d’issue aussi désespérante ! Faut-il pour autant baisser les bras, sombrer dans le profond comoro-pessimisme ambiant et opter pour des stratégies de survie individuelle. Non bien sûr. « VEDZA DUDJA GAVO MWAMBA » soutient la morale populaire comorienne. Il faut donc chercher la voie du salut de la nation ? On se tourne alors vers les acteurs politiques de premier plan, ceux qui pèsent sur le cours des événements. Que peut-on en attendre ? En premier le pouvoir. Les forfanteries de la CRC et du pouvoir cachent mal les tourments d’Azali et de son premier cercle. Les présidentielles de 2024 s’annoncent mal. Difficile de rééditer la masca

SORTIR LE PAYS DE L’IMPASSE

 La dégradation des conditions d’existence de la population, même des classes moyennes, mène le pays au bord de l’explosion. Car la famine frappe à la porte. Déjà des émeutes du riz surgissent comme à Mirontsi lorsque des jeunes ont intercepté un camion transportant du riz donnant lieu à des échauffourées avec l’escorte du chargement devenu précieux. Le pouvoir cherche à se défoncer sur le covid et les conséquences de la guerre en Ukraine. Il va de soi qu’il s’agit de facteurs aggravant mais qui ne doivent absolument pas masquer l’immense responsabilité du pouvoir Azali. Qui plus est, face aux pénuries et à l’affolement des prix de première nécessité, le gouvernement ne semble pas s’alarmer outre mesure. Il cherche à faire porter le chapeau aux petits producteurs qui ne respecteraient pas l’encadrement des prix. Le gouvernement croît pouvoir tromper la population en invoquant des subventions dont personne ne perçoit les effets en dehors du prix de la baguette. Pire encore le gouv