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Articles

Affichage des articles du juin, 2019

DES MÉDIAS AFRICAINS RÉVÉLATEURS...

Un jeune africain fait circuler  dans les réseaux sociaux  une vidéo dans laquelle il s’indigne : pour suivre la Coupe d’Afrique des Nations 2019, en cours en ce mois de juin en Égypte, on doit s’abonner à un média français. Honteux, scandaleux. Il ne trouvait p as  de mots assez durs contre l’incurie de cette Afrique indigne, incapable, etc. Il y a quelques temps, un journaliste africain observait dans les réseaux sociaux que les États africains accordaient la primauté aux médias étrangers.Il avait entre autres illustrés ses griefs en soulignant que dans les aéroports internationaux africains les télévisions ne diffusaient que les grandes chaînes occidentaux. A l’occasion d’une des multiples tentatives de coup d’État, un Comorien se plaignait de devoir aller chercher l’information de ce qui se passait près de chez lui dans une radio dite « mondiale ». En réalité les médias  ne font que révéler la situation lamentable qui prédomine. Car  tous les  secteurs sont impactés. F orce

DOUCHE GLACÉE POUR MANSOUR KAMARDINE

Mansour Kamardine c’est un député « français plus que français » de Mayotte à l’Assemblée Nationale française. Son avilissement opportuniste lui a conféré une réputation mêlant grossièreté et ridicule qui fait rire sous cape bien de ses collègues « réellement » français. Morceaux choisis Mansour Kamardine se plaît à souligner que « Mayotte s’est donnée à la France ». Il étaye ses propos par la vente de l’île à la France par Andriantsouli, un usurpateur malgache qui s’était emparé du pouvoir. La colonisation, un fait éminemment violent par essence, de l’île comorienne de Mayotte, une offrande. Ce n’est même pas une « vente des Maorais à la France » comme pouvait en conclure un esprit sain dissertant sur la fumeuse argutie de Mansour Kamardine ! Mansour Kamardine se plaît à souligner que Mayotte a été française avant les autres îles de l’Archipel, d’où sa légitimité à vouloir demeurer française. Comme si la France pouvait coloniser les quatre îles en un seul coup. Il fallait bie

L’ENJEU DES LUTTES EN COURS

Luttes en cours que personne ne peut nier. Les « actes » de l’émigration en France, à la Réunion et ailleurs par leur ampleur (large participation), leur durée (plus de deux mois) s’imposent à tous. Dans le pays des petites poussées hors de Moroni (Ntsoudjini, Mbéni, Ouzio dans le Mitsamiouli, etc.) indiquent que le mécontentement n’est pas seulement localisé à l’extérieur du pays. Pour les analystes avertis, ces faits concrets visibles ne sont que la face émergée de l’iceberg : la colère des masses comoriennes. Seule la peur de la répression freine les ardeurs combatives des gens vivants au pays. Quels sont donc les enjeux ? Pour le pouvoir, il faut écraser par tous les moyens, ce mouvement. On agit comme s’il n’existe pas. Mais en réalité on en a peur, on est excédé. Tout est mis en œuvre pour stopper les « actes » de l’émigration comorienne en France dont le rôle central est indéniable. Délégation de notables à Marseille, beaucoup d’argent semble-t-il, montage d’une opération