La première vague des procès devant la Cour de Sûreté de l’État s’est achevée hier. Les condamnations sont excessivement lourdes. Quatre travaux forcés à perpétuité, plusieurs vingt ans de réclusion, etc. Une condamnée est tombée dans les paumes à l’écoute de la sentence ! Incompréhension mêlée d’indignation voire révoltant. Le sentiment que justice n’a pas été rendue est général. Une forte impression d’une justice aux ordres qui frapperait impitoyablement ? Une opinion désemparée, la peur qui s’insinue ! Il faut dire que le « débat juridique » entre les « spécialistes » comoriens du droit ne fut pas apaisée. Il suffisait de se prévaloir d’un diplôme de droit pour prétendre détenir la « vérité ». Des hommes de droit manifestement proches du pouvoir pavanaient dans les médias publics sans que l’on puisse entendre un autre son de cloche. A cet égard force est de souligner combien l’attitude de l’ORTC envenime la situation dans tous les domaines de la vie sociale, économique et poli
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