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Affichage des articles du 2019

50 morts au Burkina-Faso

C’est la dernière annonce des massacres perpétrés dans les pays du Sahel. Le décompte macabre s’alourdit au fil du temps qui passe. Des centaines (peut-être des milliers) de soldats et civils africains tués, des dizaines des soldats français tombés, des enlèvements, des disparitions, etc. Lourd tribut des peuples. Œuvre macabre des « fous de Dieu » et de criminels de grand chemin qui s’autoproclament « jihadistes ». Difficile à comprendre, dur à accepter pour le commun des mortels qui ignore les enjeux stratégiques, politiques, économiques, des intérêts imbriqués des grands pays en particulier de la France, des USA, de la Russie et de la Chine. Comment comprendre et accepter qu’avec les moyens disponibles, techniques et militaires, il ne soit pas possible de localiser ces groupes terroristes et de les détruire par des bombardements ? Comment comprendre et accepter que ces groupes trouvent des moyens financiers et militaires qui leur permettent de résister, voire de prospérer ?

DES ÉLECTIONS QUI INTERPELLENT

Élections fondamentales s’il en est, les législatives donnent une image concentrée de la réalité du pays. Et force est de reconnaître que les législatives 2020 se révéleront caricaturales. Elles ne régleront rien. Le pays n’avancera pas d’un pouce. Pire encore, on peut s’attendre à une aggravation de la situation. Les trois pouvoirs, l’exécutif, le législatif et le judiciaire seront dans les mains d’un seul homme dont le respect des lois est légendaire ! Le pouvoir continuera donc comme il le fait depuis la dissolution de la Cour Constitutionnelle, à se prévaloir « d’élections » bidons pour se légitimer et agir à sa guise. Le président Azali continuera à prêcher la réconciliation, l’unité, la paix tout en aiguisant les contradictions sociales et politiques par son piétinement arrogant des lois pour notamment mettre hors-jeu ses principaux opposants. L’émergence et sa conférence continueront à être chanté sur tous les tons, des avancées pourront être constatées mais le pays cont

COMORIÂNERIES

Le « vocable » est de Nassuf Djailani, poète maorais dans une peinture bouleversante de son « archipel acculé à l’ombre des nation s … », de ses « îles chamailleuses...aliénées...désespérées... querelleuses …», de son « île hippocampe...rebelle...pressée de s’en aller ». Voir son œuvre « ROUCOULEMENT » (édition komedit), une œuvre qui vaut le détour, un poète qui redonne de l’âme à ceux qui en ont bien besoin. « COMORIÂNERIES» des chefs d’État qui se sont succédé depuis l’indépendance et qui gèrent le pays comme leur chose. Ça a commencé avec Ahmed Abdallah, ses fils, son village, son clan jusqu’à Azali, aujourd’hui, avec son neveu, son village, son clan en passant par Papa Djo et ses gendres qui avaient écœuré le pays par leurs rivalités et leurs « affaires ». «COMORIÂNERIES » des partis qui avaient fait jaillir l’espoir. Le PASOCO sans orientation qui n’a pas su faire face à « l’indépendance dans l’amitié et la coopération avec la France ». Le FD, coupé des masses par une prat

L’ANRTIC : UNE DÉCISION INCONGRUE

L’Agence Nationale de Régulation des Technologies de l’Information et des Télécommunications, le régulateur comorien a décidé de demander aux opérateurs télécoms des Comores d’augmenter leurs tarifs. Un fait sans précédent dans le monde, ou au moins à ma connaissance. (je suis de très prêt toute l’actualité mondiale des TIC depuis plus de 20 ans). Un scandale s’offusque légitimement l’ACTIC (Association des Consommateurs des TIC) qui a annoncé son intention de porter plainte. Le tollé est général dans les réseaux sociaux, le seul lieu d’expression libre dans le pays. Il faut dire qu’un des principaux rôle du régulateur d’un pays est de s’assurer que les prix pratiqués par les opérateurs ne sont pas prohibitifs, ne sont pas le résultat d’ententes illicites entre opérateurs. Il faut en effet rendre universel (accessible à tous) l’usage des TIC, donc nécessité de prix raisonnables. Le taux de pénétration des TIC constitue aujourd’hui un des critères d’appréciation du degré de développ

MAYOTTE : LA FRANCE CONSOLIDE SON OCCUPATION DE L’ÎLE COMORIENNE

En début de semaine, le Comité Franco-Comorien de Haut Niveau (CFCHN) a siégé à Moroni, près de quatre mois après sa mise en place pour suivre l’application de l’accord cadre scélérat signé entre Azali et Macron à Paris. La capitulation des dirigeants comoriens progresse. Même les protestations de pure forme deviennent pâles, hésitantes disparaissant même des discours rituels aux AG annuel de l’ONU. AZALI 1 a rompu la digue qui encerclait Mayotte et qui rendait la sécession de l’île intenable. La voie fut ouverte à l’insertion de Mayotte dans la Région comme une entité à part. SAMBI a, malgré des apparences trompeuses, poursuivi la voie tracée par son prédécesseur. Il inaugura les structures dites de Haut Niveau dont l’objet est de « normaliser » l’annexion française de Mayotte. Qui a oublié le GTHN (Groupe de Travail de Haut Niveau) qui a conduit à la départementalisation de l’île comorienne : une histoire de grand banditisme international. IKILILOU poursuivi la voie avec s

JE NE SERAI PAS CANDIDAT

Je me préparais pour les législatives malgré l’avis de certains amis. D’autres m’ont conseillé les municipales pour lesquelles, j’aurais plus de chances de l’emporter. J’évoluais vers cette alternative. Maire de ma ville natale, le dernier combat d’une vie de lutte ! Malheureusement, je me trouve dans l’obligation d’y renoncer. Car les élections de 2019 vont être celles du seul pouvoir. Il n’y aura pas combat faute de combattants. Aucune organisation politique n’y participe. AlKamar me paraît un groupuscule manipulé par le régime et/ou au service d’ambitions politiciennes de son chef. En aucun cas il ne peut faire contre poids. Un élément sans parti comme moi, ce sera pire encore. Comme à la veille des assises, je suis conduit à abandonner, à la veille des élections. L’Union de l’opposition use d’arguties pour se défiler. A l’entendre elle ne participera qu’à des élections transparentes, etc. Comme si on pouvait choisir les conditions de la lutte contre un pouvoir autocratique.

LE VÉRITABLE ENJEUX DES LÉGISLATIVES DE 2020

Nombre de commentaires portent sur le caractère autocratique du régime et l'impossibilité de tenir des élections équitables, transparentes, etc. Ils ouvrent avec fracas des portes ouvertes ! Car tout le monde en est conscient. C'est une donnée de base incontournable . La question est de savoir quelle attitude adopter dans la situation concrète de l’heure ? - utiliser les législatives pour s'adresser aux citoyens, leur insuffler du courage, de l'optimisme et dessiner des perspectives - battre en retraite pour ne pas recevoir un autre coup et attendre le bon Dieu - se replier hors du pays et miser sur la communauté internationale - se lancer dans des aventure s putschistes Mon choix est clair, c'est mon droit de l'exprimer. Il ne s'agit pas de donner des leçons mais d'une opinion versée dans un débat nécessaire. Au diable les insultes de ceux qui sont au chaud devant leurs claviers. La démocratie c’est aussi et peut-être surtout la confro

CRITIQUE DES CRITIQUES DE MON APPEL A PARTICIPER AUX LÉGISLATIVES DE 2020

Comme d'habitude je ne relève pas les insultes de ceux qui me traitent de tous les noms. Je m'adresse à ceux qui ne sont pas aveuglés par des positions à priori, ceux avec qui, il est possible d'échanger. 1- C'est ignorer la notion même de combat de considérer qu'on ne va pas aux élections parce qu'il y a une dictature ou aller aux élections c'est faire confiance à Djaza ou c'est servir Azali. Toute mon argumentation tendait à montrer que c'est l'abandon du combat sur le terrain électoral qui fait le jeu d'Azali. 2- L'opposition n'a pas tiré la bonne leçon des présidentielles. C'est parce qu'elle s'est présentée en rangs dispersés qu'elle a été mal menée malgré les sollicitations de certains compatriotes dont je fais partie. En réalité elle est incapable d'affronter Azali. Imaginer que l'opposition unie présente dans toutes les circonscriptions des candidats de front uni derrière lesquels tout le mond

IL FAUT ALLER AUX LÉGISLATIVES ET AUX COMMUNALES DE 2020

Y participer ou pas : voilà la question cardinale du moment. Comment se positionne le pouvoir et l’Union de l’Opposition ? Azali et sa Mouvance Présidentielle font tout ce qu’ils peuvent pour que l’opposition n’y participe pas. Un double jeu permanent : on proclame la main sur le cœur l’ouverture, le rassemblement, la paix sociale, les intérêts du pays tandis que dans les faits on met en œuvre une stratégie brutale utilisant tous les ressorts de l’État pour s’imposer arbitrairement. Les moyens sont réunis pour des élections au forceps si besoin mais on attend et on espère des élections « transparentes » sans opposition. En face l’opposition étale son inconsistance. Tenaillée par les ambitions démesurées de chaque chef de clan, elle arrive à peine à cacher ses divisions. Conseil National de Transition mené par Mouigni Baraka ou Union de l’Opposition patronné par Mamadou, allez savoir le pourquoi des deux entités ? La position semble en tout cas la même : on formule des conditions

Créer une perspective au pays

Les législatives sont annoncées pour janvier 2020, dans trois mois. Et pourtant la « classe » politique comorienne reste silencieuse. Même l’émigration en lutte active contre le régime depuis près de 6 mois, ne s’exprime pas en la matière. C’est que le politicien domine. La question porte sur qui accédera au pouvoir non sur ce qu’il se propose de faire. Personne n’attend un débat projet contre projet. L’émergence du pouvoir n’en est pas un. C’est juste un slogan comme l’ont été en leur temps : REHEMANI, ZENYUMBA ZAMASATSA, etc. Les spéculations portent sur « l’opposition » ira ou n’ira pas ? La tendance principale serait le boycott au regard des « élections » (référendum, présidentielles et gouvernorats). La triche à grande échelle et l’usage de la force sont les arguments qui fondent cette position. Mais certains « chefs » considèrent  néanmoins  que  ce serait faire le jeu d’Azali qui ne demande pas mieux. Sans obstacle devant lui, le président organisera des législatives qui auron

POUR LA TENUE DE SÉRIEUSES ASSISES NATIONALES SUR L’ÉDUCATION

Les enseignants sont en grève et refusent de prendre le chemin des écoles publiques. On dit même que des notes de l’année dernière font défaut à telle enseigne que certains élèves ne savent pas s’ils passent en classe supérieure ou non ! Le dialogue syndicat – ministère a du mal à s’engager. On se traite de ...menteur. Face aux manifestations des enseignants, en particulier le sit-in du mercredi dernier, le préfet du centre chercherait à utiliser la manière forte, des responsables syndicaux ont même été convoqués à la gendarmerie avec l’espoir vain de les intimider. Jusqu’ici aucune perspective sérieuse de sortie de crise ! Le pays est malheureusement habitué aux rentrées tumultueuses dans le public, reflet condensé de la situation lamentable de l’éducation nationale du pays. Le public fait figure de dépotoir depuis bien des années. Malgré les immenses problèmes de survie des familles, et malgré l’état du privé, la plupart des parents préfèrent inscrire leurs enfants dans les établ

E-GOUV, E-ADMINISTRATION : mirage ou projet ambitieux ?

Le pays est-il en passe d’opérer un grand bond dans son insertion dans l’ère du numérique ? L’idée d’introduire les outils de notre époque dans l’administration du pays est déjà un point positif. Elle va dans le sens de faire comprendre au pays, qu’il n’est plus possible de travailler, dans quelque domaine que ce soit, sans s’appuyer sur des outils numériques. La palisse veut que l’analphabète d’aujourd’hui soit la personne qui ne sait pas utiliser le stylo d’aujourd’hui : les ressources du numérique. Le pêcheur ne peut pas prospérer réellement sans gérer ses prises (stockage, fixation des prix, etc.) sans logiciel informatique, il doit assurer sa sécurité avec des outils numériques de géolocalisation, etc. Il en va de même pour toutes les professions. Le numérique est au cœur de notre ère comme la voix l’a été à l’ère de la parole et le document texte à l’ère qui a suivi la généralisation des techniques d’impression. Le numérique est au cœur de l’économie comme l’agriculture et

LE PAYS S’ENFONCE DANS LA DICTATURE

Le virage a été pris en 2018 avec la dissolution insolente de la Cour Constitutionnelle. Depuis les choses vont de mal en pire. Le président Azali croît avoir les coudées franches pour agir à sa guise sans aucune considération des lois du pays. Le pouvoir mise sur des arguties juridiques appuyées par des professionnels du droit ; sur des subtils subterfuges divers et variés servis par des politiciens chevronnés. Mais cela n’arrive pas, loin de là, à emporter l’adhésion du peuple. A cela il convient d’ajouter cette forte impression d’une machine judiciaire et policière qui écrase tout sur son chemin pour percevoir les sentiments profonds des simples citoyens. « Le credo » du pouvoir est de brandir des obstacles réels ou créés pour piétiner les lois. La Cour Constitutionnelle est paralysée, elle est incomplète durant des nombreux mois, cette Cour ne brille pas pour son indépendance au regard des rapports entre les nommés et les nommants, alors le président la dissout sans auc

MAYOTTE à l’ONU

Le 17 septembre 2019 s’ouvrira à New York, la 74ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU (AG). Une coutume annuelle ! Et comme c’est devenu la règle depuis 1995, la « question de l’île comorienne de Mayotte » (la question dans ce qui suit) restera cantonnée à l’Ordre du Jour (OJ) provisoire. Personne ne demandera sa mise à l’OJ définitif. Il n’y aura donc pas débat. Pour l’histoire, de 1976 à 1994, chaque AG de l’ONU publiait une résolution pertinente qui dénonçait la politique française d’occupation de Mayotte. La France a déployé des pieds et des mains pour mettre un terme à cette situation qui gênait le donneur de leçons en droit s humains . La rupture intervint après le coup d’état de Bob Denard (1995), le président Said Mohamed Djohar fut déporté à La Réunion, le gouvernement Caabi El Yachourtoui qui avait pris le relais avait fait suspendre la question. Il revint à Mzimba, ministre des affaires étrangères de Taki, successeur de Said Mohamed Djohar , d’avoir « définitiv