Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2010

DES VŒUX POUR LE PAYS

Le sommet de l’Etat change, dans la continuité selon certains ! En tout cas il n’y a pas de similitude. Sambi fut élu dans l’euphorie collective. Certains croyaient au messie venu sauver le pays. Ikililou, pourtant mieux élu au niveau des suffrages recueillis, ne suscite aucun enthousiasme, la presse a plutôt souligné des ralliements du ventre ! La population désabusée ne semble pas attendre grand-chose du nouvel élu. Sambi excelle dans le discours et ne donnait pas l’impression d’être un gros travailleur, préférant les prêches à l’étude des dossiers, tandis qu’Ikililou, discret, préfèrerait les dossiers au bain de foules. En tout état de cause, la rue semble retenir qu’Ikililou se serait distingué dans l’équipe sortante comme un des rares à ne pas avoir puisé dans les deniers publics pour s’enrichir. La question est de savoir si le nouveau président sera à la hauteur des enjeux !? Car le pays va mal. Et c’est le rapport 2009 de la Banque Centrale qui le révèle crûment. Quelques flashs

Cote d’Ivoire : Pour que l’Afrique compte

La machine de propagande occidentale a fonctionné à plein, ralliant pratiquement tous les dirigeants du monde à condamner Gbagbo, « président usurpateur », et à soutenir Ouattara, « président reconnu par la communauté internationale ». Et la Cote d’Ivoire est acheminée ainsi vers l’impasse. Et la communauté internationale pousse les africains à se faire la guerre, guerre absurde dont personne ne peut assurer qu’elle conduira à la réconciliation des ivoiriens, à la fin de la partition du pays et au retour à une vie normale. Chacun sait que les élections dans nos pays sont tourmentées. Chacun sait que la Cote d’Ivoire était pratiquement partitionnée, le Nord pour les « forces nouvelles » ralliées à Ouattara et le Sud pour Gbagbo. Chacun sait que la CEI ivoirienne était en majorité pour Ouattara tandis que la Cour Constitutionnelle penchait pour Gbagbo. Chacun sait qu’aucun des deux « présidents » n’est capable à lui tout seul de réconcilier les ivoiriens. Par ignorance ou calcul cynique,

MANIFESTE DES PATRIOTES COMORIENS

"Je publie le manifeste des patriotes comoriens voir leur blog http://patriotescomoriens.centerblog.net" Le constat est amer mais il s’impose à tous les patriotes lucides et désintéressés : aucune organisation politique ne porte les aspirations des masses à une vie meilleure dans un Etat démocratique garantissant l’unité du pays et les libertés fondamentales de l’individu. Certes les patriotes comoriens ont leur part de responsabilité, ne serait ce qu’au regard de leurs erreurs, mais il s’agit principalement du résultat d’une politique systématique menée par la France et ses affidés comoriens pour maintenir notre pays dans une instabilité permanente avec la pauvreté qui en découle. Camp de la France contre camp des Comores Depuis la deuxième moitié du XIXème siècle, l’Histoire des Comores est celle de la lutte du peuple comorien contre l’impérialisme français : • Lutte dans les années 1840 contre l’invasion du pays. • Lutte après la 2ème guerre mondiale contre l’esclavage col

« AINSI VA LE MONDE »

Bagbo a bafoué le droit en trafiquant les résultats de l’élection et en se maintenant arbitrairement au pouvoir en Cote d’Ivoire. Levée de boucliers partout. Les grands pays s’insurgent, les USA menacent l’ivoirien, sa famille et ses proches de sanctions. La France renchérit. Le Conseil de Sécurité de l’ONU, l’Union Africaine, la CEDEAO, etc. C’est à qui condamnera le plus lourdement l’usurpateur. La remise du prix Nobel de la paix 2010 se fera sans le récipiendaire chinois détenu dans son pays. Concert de protestation universelle. Les médias sont largement mis à contribution. Israël poursuit l’implantation des colonies juives en Cisjordanie palestinienne, quasiment pas de protestation internationale ! Les USA demandent même aux palestiniens de renoncer à leurs revendications territoriales et poursuivre les négociations de paix sans à priori. Les reconnaissances de l’Etat palestinien par le Brésil et l’Argentine ont suscité un tollé, ce serait de l’extrémisme dangereux qui menacerait l

Un texte de Jean Claude Shanda Tonme

La pertinence du texte et le fait que d'autres blogs l'ont publié m'ont convaincu de le publier encore même si je n'ai pas eu l'aval de son auteur. Qu'il veuille bien m'excuser, en tout cas ici l'utilisation n'est pas commercial mais va dans le sens de ce que poursuit l'auteur : éveiller les consciences sur un des déni de justice le plus criant et le plus enseveli par les grands médias internationaux : la balkanisation des îles Comores par la France. ------------------- En cette fin de mois de mai 2009. les regards du monde entier sont tournés vers le sommet du G20 prévu à Londres au début d'avril, pour débattre et convenir des mesures concrètes en vue de juguler les effets de la crise, et relancer l'économie internationale. Parmi les situations de tension qui semblent susciter une espèce de veille donc d'attention, on parle un peu du projet nord coréen de placer un satellite en orbite, de la formation du nouveau gouvernement israélie

PRESIDENTIELLES 2010 | adresse publique aux candidats

Monsieur le candidat, Vous avez choisi de briguer la magistrature suprême du pays et vous avez passé avec succès la phase des primaires. Nous vous en félicitons. Il est donc dans la logique des choses que nous vous demandions de vous expliquer, le plus clairement possible, sur la question de l’île comorienne de Mayotte. L’indépendance de notre pays est inachevée puisqu’une partie de notre territoire nationale demeure encore sous administration étrangère. Pour les analystes les plus avertis, cette question plombe le développement économique et social. C’est donc une question cardinale pour notre pays. Durant la campagne électorale, un débat s’est instauré sur la question de l’île comorienne de Mayotte. Plusieurs opinions se sont exprimées. Il y a ceux qui considèrent qu’il faut développer les trois îles indépendantes jusqu’à arriver à un point où les maorais nous envieront, regretteront et reviendront d’eux-mêmes. Un point de vue absurde puisque le maintien de Mayotte sous domination co

Mayotte : l’ultime provocation française

Le 23 novembre dernier, le parlement français a mis la dernière main à son projet de départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. La France a donc voté et Mayotte deviendra à leurs yeux le 101ème département français. Et comme par hasard cela se passe, encore une fois, à un moment où la partie indépendante du pays est en pleine campagne électorale. Les stratèges français intègrent tous les éléments et pour eux, il fallait absolument que les Comores ne bougent pas, ne protestent pas, ne saisissent ni le Conseil de Sécurité de l’ONU ni le parlement européen. Et cela marche puisque jusqu’ici, 29 novembre, aucune voix ne s’est élevée pour protester. Les portes au dialogue se ferment peu à peu du fait de la politique de grande puissance de la France qui impose le fait accompli. Jusqu’où les français veulent-ils pousser les Comoriens ? L’aveuglement des dirigeants français les empêchent de comprendre que les Comoriens ne renonceront jamais puisqu’il s’agit de l’intégrité territoriale

Encore une fois sur le scandale de l’impression des bulletins de vote

Interpellé publiquement pour s’expliquer sur le « vrai-faux » appel d’offre international, le Représentant du PNUD fait la sourde oreille, ne donne aucune indication sur cet appel, ce qui conduit à penser à du gré à gré pour le moins scandaleux ! Les spécialistes de l’aide au développement ont expliqué leur décision inacceptable d’écarter les opérateurs comoriens par la lutte contre les fraudes. Après le premier tour, il est établi qu’il s’agissait d’un faible écran de fumée. « Certains candidats avaient réussi à se procurer frauduleusement des bulletins » a titré un quotidien de la place. La preuve est donc faite que l’exclusion des opérateurs comoriens du marché juteux de l’impression des documents électoraux poursuivait des objectifs inavoués, inacceptables pour tout Comorien attaché au développement de son pays. La lutte contre la pauvreté que l’on nous chante sur tous les toits, après plus de soixante années d’aide au développement, n’est après tout qu’un leurre. On mobilise les é

Les droits de l’Homme à l’aune de Sarkozy

A l’occasion de la visite en France du Président chinois, la thèse récurrente des DROITS DE L’HOMME est agitée à tout bout de champ en France, en particulier autour du Nobel de la paix 2010. Bien évidemment on ne peut que saluer les manifestations populaires qui réclament plus de démocratie en Chine et en France. Mais comment ne pas être choqué par l’hypocrisie arrogante du Président français qui se pose, devant l’opinion publique internationale, en défenseur des droits de l’Homme face au Président Chinois? Les dirigeants des grands pays ont tendance à penser que le droit ce sont leurs intérêts. Pour leurs intérêts, les dirigeants chinois cherchent à cantonner leurs opposants dans certaines limites. Pour leurs intérêts les dirigeants français empêchent l’expression dans une ile comorienne de toute position contraire à « Mayotte française », exercent des fortes pressions sur le Gouvernement comorien et font preuve d'un extrémisme indigne d'un grand pays. Dommage que les dirigean

ELECTIONS BY PNUD : LA REVELATION

La question de l’impression du matériel électoral doit servir de révélateur et déciller les yeux sur la place et le rôle joué par les Organisations Internationales spécialistes de l’aide eu développement, en premier lieu le FMI, la Banque Mondiale et le PNUD. Interrogeons d’abord les faits. Le PNUD affirme avoir lancé un appel d’offre international. Comment se fait-il que cet appel n’ait pas été publié par un organe de presse comorien ? Contacté, Al Watwan dit ne pas l’avoir reçu. De quel sorte d’appel international s’agissait-il ? Comment un opérateur installé aux Comores pouvait-il savoir qu’un appel d’offre international était lancé et comment pouvait-il y accéder ? M Opia doit s’expliquer publiquement à moins qu’il opte pour une attitude arrogante envers le pays. Autre aspect des choses : pourquoi ne pas s’être limité à un appel d’offre national ? Les opérateurs du domaine installés aux Comores ont prouvé par les faits leurs compétences en la matière lors des dernières élections ?

MAYOTTE JUSQU’AU BOUT

Samedi dernier, le Sénat français adoptait une loi sur la départementalisation de l’île comorienne sans la moindre protestation comorienne. A se demander si le gouvernement comorien et les « présidentiables » sont au courant !? Plus curieux encore silence radio, un non-événement pour le pays. Force est de concéder que l’ambassade de France aux Comores excelle dans son travail pour faire accepter l’inacceptable à notre pays. Autre événement récent intéressant : la francophonie vient de clore son 13ème sommet consacré en partie à la promotion de la démocratie et de la paix en francophonie en ignorant superbement les plus de 7 000 Comoriens morts et disparus dans le bras de mer Ndzuwani-Maore. Et pourtant les Comores étaient représentés au sommet, Sambi en personne est en bonne place sur la « photo de famille » francophone publiée dans le net. On espérait mieux après le discours du Chef de l’Etat devant le monde entier en septembre dernier. Et l’avenir semble encore plus sombre. La plupar

Question de Mayotte « UN ETAT DEUX ADMINISTRATIONS »

La question de l’Ile comorienne de Mayotte s’est heureusement imposée dans le débat électoral. Après la « sortie » de Mzimba qui a suscité un tollé général, le candidat Bianriffi, a eu du mal à cacher ses divergences avec son colistier. Interviewé par HZK-LA GAZETTE DES COMORES, le candidat Abdou Djabir s’est aussi exprimé. Quand il parle de son amour pour les maorais, on s’aperçoit avec regret qu’il considère Mayotte comme une terre étrangère. Quoiqu’en termes plus mesurés, il rejoint quant au fond Mzimba dans les thèses qui rejettent la revendication pour faire primer la position des maorais comme voie de sortie. Une opinion qui arbore le drapeau du pragmatisme pour cacher un ralliement avec armes et bagages au camp français. Car et il importe de bien le mettre en relief : le seul argument « crédible » des français se résume en une thèse : les maorais ne veulent pas réintégrer l’Etat comorien. Depuis les années 1995, L’Etat français a mis les bouchées double en termes d’infrastruct

QUESTION DE MAYOTTE : MZIMBA SE DEVOILE

Dans "LA GAZETTE DES COMORES" et "AL BALAD" de ce jour 07/10/2010, Maître Mzimba a donné son point de vue sur la question de l'île comorienne de Mayotte. Ci-dessous ma réaction aux prises de position du seul député de l'opposition et candidat à la présidentielle. Candidat (colistier de Bianrifi) aux présidentielles, Maitre Mzimba vient de donner son opinion sur la question cardinale de l’île comorienne de Mayotte. La révélation est de poids et j’en suis interloqué. Tout le monde doit noter que Mzimba, en tant qu’ancien Ministre des Affaires Etrangères, revendique sa participation au retrait de la question de l’Ile comorienne de Mayotte de l’ordre du jour des Assemblées générales de l’ONU, un fait qui pèse lourd dans l’action diplomatique. Et il dit lui-même que la « contrepartie française était la construction d’un gymnase sportif» pour rapprocher les populations de nos îles. Au delà des lapalissades sur la solution par la population elle-même, il faut souli

Interview à ALBALAD

Interview accordé le 26/08/2010 à Saminya Q1 : Vous avez entrepris une démarche qui consiste à demander l’institution d’une VP Maoraise dans le cadre des prochaines présidentielles. Qu’est ce qui motive cette démarche. R : Nous ne demandons pas une nouvelle institution, non. Nous demandons que la Constitution soit respectée. Vous savez, elle place Maore au même niveau que les autres îles et elle ne contient aucune prescription susceptible d’empêcher Mayotte d’avoir son VP. Cela aurait du avoir lieu depuis 2002. Malheureusement le peu de cas que l’on fait du respect des lois a fait que personne ne s’est réellement penché sur la question et voilà. C’est un déni de justice qui porte un lourd préjudice au pays dans sa lutte pour défendre son intégrité territoriale. Q2 : Mayotte est placée au même niveau que les autres îles mais il a fallu un amendement de la Constitution pour permettre à l’île à qui revient la Présidence d’avoir un VP. Est-ce que cela ne va pas encore nécessiter un autre a

Un poème d'ABOUBACAR SAID SALIM

Abou, écrivain, poète bien connu de notre peuple m'a autorisé gentiment à publier le poème qui suit. Mille merci très cher et bon régal au lecteur Petit hymne à Grand Balladur Poème en forme de grenade Merci Grand Balladur de nous aider à mourir Entre Anjouan et Mayotte par milliers. Que deviendrions nous sans ton visa Oeuvre utile pour résoudre le dilemme Du surpeuplement, doucement loin des bruits Des mitraillettes, des roquettes, et des bombes Comme partout ailleurs en Afrique X Merci Grand Balladur pour nous aider A résoudre le problème épineux des cimetières Insuffisants pour enterrer nos morts de palu, De sida, de ver solitaire, de cholera, et de mal manger Adorable Balladur tu as inventé un nouveau mode Pour conserver les mémoires de nos morts, entre les cendres Et l’humus tu as crée le requin tombeau Qui évolue maintenant à coté du requin marteau O Frères japonais qui êtes si friands de requin Vérifiez bien avant de vous régaler s

Interview accordé à la Gazette des Comores

Q : quelle est votre réaction après le discours du Pdt Sambi au 15ème sommet de l'Union Africaine à Kampala où il a appelé tous les membres de cette organisation panafricaine à soutenir les Comores dans son combat pour le parachèvement de sa décolonisation ? R- Je ne peux que me réjouir de voir le Pdt de la République aborder avec force la question de l'île comorienne de Mayotte, d'autant qu'il cerne bien les vrais enjeux. Tant qu'une solution ne sera pas trouvée, le pays ne connaîtra pas la paix, sera la proie des interférences des différents services français et ne pourra pas s'attaquer sérieusement à son développement. C'est cela que devrait mesurer chaque Comorien. Maintenant la question est de savoir si on restera encore au niveau du discours seulement ou si cela sera suivi dans la pratique. Q: le Pdt a réitéré sa proposition d' "UN ETAT DEUX ADMINISTRATIONS". Est-ce que vous jugez que cette proposition a des chances d'aboutir ? R: Une

Célébration française des 50 ans d'indépendance

Celle de l'Etat français d'abord . Défilé du 14 juillet 2010 en présence de treize Chefs d'Etat africains. Devant les caméras de France 2, le président sénégalais souligna qu'ils étaient là pour célébrer ensemble les 50 ans d'indépendance africaine. Bien sûr chaque interviewé, officiels français comme africains, chante l'amitié, les relations historiques, exprime son émotion face au défilé des militaires africains, etc. Point d'orgue : la pension des anciens combattants africains va enfin être élevée au même niveau que celle de leurs pendants français. Celle du peuple français . Manifestations place de la république le 13 juillet 2010 contre la "FRANCAFRIQUE". Citations d'un des nombreux tracts distribués à cette occasion : "françafrique : ensemble des mécanismes de maintien de la domination française en Afrique avec la collaboration d'alliés africains. Domaine réservé de l'Elysée, quel qu'en soit le locataire! Une pièce maître

Quelle souveraineté ?

A mon avis il faudrait dépasser les arrières pensées que chacun devienne derrière la revendication "souverainiste" et engager un débat sérieux sur l'indépendance du pays. Ce serait certainement la meilleure façon de célébrer le 6 juillet. Il me semble qu'il faudrait commencer par bien mettre en relief le peu de nationalisme de la classe politique comorienne. Les intérêts partisans ont toujours primé sur l'intérêt national. D'où son incapacité à s'unir sur les grandes questions nationales, et sa tendance à ne voir dans l'appareil d'Etat qu'une machine de pouvoir (non respect des institutions et des lois, clientélisme, corruption à grande échelle, …). N'est-il pas significatif de voir certains de ses plus vieux représentants, ceux qui devraient se situer au dessus de la mêlée, s'embourber jusqu'au cou dans les tranchées du combat partisan ? Comment cette classe politique pourrait-elle dès lors parvenir à régler les grandes crises nat

"Qu'est ce qui vous fait peur : l'avenir du pays"

Ainsi s'est exprimé le regretté Abas Djusuf dans sa dernière interview (Albalad 277). Une sorte de cri d'alarme envers le pays et sa jeunesse. Comme pour donner plus de force à son appel à un sursaut national, son décès coïncide avec l'exécution violente du lieutenant colonel Combo, un fait sans précédent qui a heurté toutes les consciences comoriennes, qui a jeté l'effroi dans le pays faisant craindre à un début de guerre civile. Eh oui le pays est à la dérive, chaque jour qui passe voit la misère des simples gens s'accroître, voit des nuages s'amonceler sur le ciel des Comores augurant des tempêtes imprévisibles mais certainement désastreuses. Quel peut être l'avenir du pays lorsque les dirigeants de premier plan se révèlent incapables de s'accorder dans la gestion des crises nationales; lorsque ces dirigeants sont prêts à tout pour rester au pouvoir ou le conquérir; lorsque les intérêts partisans ou du clan priment sur ceux du pays ? Quel peut être

La leçon de la Cour Constitutionnelle

Le dernier arrêt de la Cour Constitutionnelle (CC) sur le Congrès et le mandat du Président Sambi est une leçon de sagesse aux dirigeants de tous bords de ce pays. La CC a ménagé la chèvre et le chou à telle enseigne que chaque camp a cru pouvoir crier victoire. Bien évidement et c'est pitoyable, certains "professionnels du droit" en chœur avec des exégètes de circonstances s'évertuent à "prouver par le droit" que c'est leur camp qui a raison. Ils ne s'aperçoivent pas que les "confusions", les "contradictions", bref les décisions ambiguës de la CC sont en réalité des subtilités significatives qui invitent au dialogue. Q'un avocat de la place aille jusqu'à spéculer sur la "non précision" du consensus traduit un aveuglement inquiétant. Quant à prétendre que le consensus préconisé par le CC concernerait le Président et ses Vices Présidents, cela relève de la caricature chez quelqu'un qui ne craint pas le ridicul

COMMUNIQUE DU COMITE MAORE

Le journal ALWATWAN a pris l'initiative heureuse de relancer la proposition historique du Président Sambi "UN ETAT DEUX ADMINISTRATIONS" pour solutionner dans une démarche gagnant-gagnant la question de l'île comorienne de Mayotte. Face aux arguties juridiques de M Oraison qui ont fait l'objet d'une réfutation systématique par Maître El Aniou, le Comité Maore souligne que la question de l'île comorienne de Mayotte ne passera pas par une issue purement juridique. Sinon, elle aurait déjà été résolue. La loi de la France ne prime pas sur la loi internationale, en l'occurrence la Charte de l'ONU et la vingtaine de résolutions de l'ONU qui toutes, soulignent très clairement l'appartenance de Mayotte à l'Etat comorien. Il faut donc une solution politique en somme une volonté politique de la France de progresser, d'abandonner sa politique du plus fort face à un pays faible. La France doit respecter la Communauté internationale, accepter d&

Le pays en danger !

Comme beaucoup le redoutait, les négociations au sommet de l'Etat ont capoté. A ce qu'il semble, Sambi et les siens s'arc-boutent sur la décision du "congrès" tandis que les Exécutifs de Mwali et Ngazidja auraient proposé novembre 2010 pour les élections harmonisées. Samedi 17 avril, la rupture a été consommée ! La démocratie c'est l'aptitude à trouver des solutions acceptables par tous, c'est l'art du compromis. De la part de hauts dirigeants du pays, il est incompréhensible d'aboutir à un blocage. Quand on place le devenir du pays en priorité, la paix et la stabilité du pays au dessus de tout, il est impossible de ne pas trouver un compromis. Bien sûr, il y a ceux surgis d'on ne sait où qui occupent le haut du pavé, ceux qui ne craignent pas de mettre le pays à feu et à sang puisqu'ils savent qu'au terme du mandat du Président Sambi, ils se retrouveront encore plus bas avec la possibilité d'un séjour au trou. Ceux là s'agi

Soutien au préfet DJALIM

Les préfectures de Ngazidja sont entrées en lutte. Les agents réclament le paiement de trois mois de salaire alors qu'ils comptent plus d'un an d'impayés !? Une situation inacceptable qui explique en grande partie pourquoi cette administration, comme les autres d'ailleurs, ne marche pas. La question que se pose le public : les gouvernants du pays vont-ils saisir cette opportunité pour redresser la situation des préfectures. D'autant que l'expérience de DJALIM, préfet du centre, a montré que cela est possible. Nommé il y a quelques mois, DJALIM a mené un combat audacieux contre l'irresponsabilité et le laisser aller ambiant. Il a imposé des procédures rigoureuses et cohérentes d'exécution des tâches et assaini le processus d'encaissement des frais payés par le public. Il a montré que la préfecture pouvait fonctionner, il a réhabilité la salle d'accueil et mis plus de onze millions à la banque postale. Bien évidemment le retour de l'ordre a su

SAMBI PROLONGE SON MANDAT

Dans sa promulgation de sa "loi d'Etat" issue du Congrès, le Président Sambi prolonge son mandat en décrétant que "le Président de l'Union, les Vices Présidents, ainsi que les Gouverneurs des Iles continuent à exercer leurs fonctions respectives jusqu'à la tenue des élections susvisées" (Albalad n°218 du 24-03-10). Sambi décide donc lui-même de prolonger son mandat présidentiel de mai 2006 à novembre 2011. Car, et il faut bien en prendre compte, aucun texte n'a jusqu'ici évoqué explicitement la durée du mandat de Sambi . La nouvelle Constitution a prolongé le mandat présidentiel d'un an sans préciser que cette loi serait rétroactive. De son coté le "Congrès" a fixé la date des élections harmonisées à novembre 2011 sans se prononcer sur le mandat de Sambi. La prolongation du mandat de Sambi était jusqu'au décret du 16 mars, une aspiration de certains, voire une politique "souterraine" qui satisfaisait les durs du régime

Que fait la Cour Constitutionnelle ?

Bien malin celui qui peut prédire le devenir du pays dans les prochains mois. En tout cas personne ne peut nier l'acuité des contradictions nées autour de la tournante. En pareilles circonstances certains ont misé sur la force minimisant les frustrations des populations, cela a coûté le pouvoir à Ravalomanana, à Tanja, etc. D'autres ont laissé émergé une milice, croyant pouvoir la manipuler, les milices se sont alors multipliées conduisant à des impasses dramatiques comme en Somalie. Obnubilés par le pouvoir, des dirigeants autocratiques n'ont laissé aucune issue légale à leur pays. Ils ont ouvert les portes à un déchaînement de violence qu'ils n'ont pas pu contrôler. Tous ont cru pouvoir s'appuyer sur des forces armées fidèles et pourtant ils ont connu des fins lamentables. La question est de savoir quel va être le destin de notre pays ? Se trouvera-t-il une Institution pour dégager les perspectives et apaiser les tensions ? Sous ce prisme seules deux Instituti