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Articles

Affichage des articles du juin, 2020

CORONAVIRUS : OU EN SOMMES-NOUS ?

O n peut dire que la situation est entrain de dégénérer ! On parle depuis plusieurs semaines de relâchement général. L’article de Fayiza (Alwatwan n° 3960 de c e 30juin : « un relâchement inquiétant des mesures barrières » l’illustre avec brio dans son reportage à Volovolo. Dans un précédent post de ce blog du 18 juin 2020, « covid-19 : relâchement général » je soulignais le fait et j’invitais les responsables du pays à en mesurer la portée sur la base des chiffres, à assouplir les mesures (fin du couvre-feu, ouverture conditionnée des mosquées) et à centrer la riposte principalement sur le port du masque, à en faire une obligation dans l’espace publique. D’autant que l’on n’a aucune idée de la situation présente. Les épidémiologistes modélise l’évolution de la pandémie en cloche et raisonne par rapport au pic. Où en sommes nous ? Avant ou après le pic ? Certains pensent que le pic est passé sans que l’on sache puisqu’on ne pouvait pas tester. La situation s’aggrave. Le relâchemen

80ème anniversaire du 18 juin : une histoire mutilée

Il s’agit bien sûr de l’ appel du 18 juin 1940 de l ’immense Général DEGAULLE. Un homme exceptionnel qui a joué un rôle majeur dans la libération de la France des horreurs du nazisme et qui par la suite a fondé la 5 ème République Française. Un homme dont la France cache l’autre versant de sa personnalité : ses horreurs contre l’Afrique. Des crimes inexpiables contre l’Humanité. La source de l’état pitoyable de l’Afrique francophone qui jusqu’ici n’arrive pas à s’en sortir. Contre les nazis, DEGAULLE fut un patriote remarquable qui contribua puissam m ent à la lib é r ation de son pays. Ses ambitions : faire de la France une grande puissance mondiale l’a conduit d’un coté à imposer la France dans les rangs des alliés victorieux, à la rendre l’ égale des pays qui allaient constituer le Conseil de Sécurité de l’ONU avec droit de veto et d’autre part à tout faire pour soumettre absolument les colonies françaises aux intérêts de la France sans le moindre scrupule, quitte à commettre d

COVID-19 : RELÂCHEMENT GÉNÉRAL

Incontestable. De moins en moins de personnes portent des masques. Le respect des mesures barrières laissent à désirer dans la plupart des villes et villages du pays. De plus en plus de voix s’élèvent contre certaines mesures de prévention du covid-19. On comprend donc la multiplication des SMS de Comores Télécoms, du ministère de la santé, etc. Mais cela ne changera rien en l’affaire. Il faudrait peut-être essayer de comprendre. Sous ce prisme on doit commencer par examiner les chiffres en relation avec ce qui se passe à Maore. Autour de 200 cas dans la partie indépendante alors qu’à Maore on compte plus de 2000 ; 3 morts ici, 13 là-bas. Et pourtant les moyens ne sont pas les mêmes, nos compatriotes sont bien mieux lotis . Comparativement à Maore, la fermeture des frontières avec la France fut prise très tôt. Ce qui a certainement joué. On peut aussi s’interroger sur l’impact du traitement massif du pays contre le paludisme. Le Comité Scientifique pourrait peut-être nous écla

Ali Soilihi « révolutionnaire » ?

Dans LAGAZETTE n°3648 du jeudi 04 juin 2020, rubrique « Libre opinion » Fundi Ali Mlamali en réaction à mon article publié dans Habarizacomores.com sur la « rupture Comores France de septembre 1975 » a porté un « Éclairage » magistral du passé, comme il en a l’habitude. Ali Soilihi appartient au passé du pays. Des personnes s’en réclament bien sûr mais il n’existe plus sur la scène politique comorienne de force politique « soilihiste » depuis la quasi disparition de Maesha Bora. On peut donc aborder l’examen d u « soilihisme » avec moins de pression politicienne. La problématique qui nous occupe : la rentrée scolaire 75-76 sans les enseignants et techniciens français partis brutalement, réaction tordue de la France face à la ferme position nationaliste d’Ali Soilhi contre le maintien de Maore sous colonisation française. Question épineuse s’il en était  ! Les témoignages de Ahmed Thabi et Fundi Ali Mlamali ( Mouzaoir Abdallah l’autre membre de la délégation n’est plus) converge

LA LETTRE DE SAMBI A AZALI PEUT-ELLE ÊTRE LETTRE MORTE ?

Lettre émouvante s’il en fallait. Lettre solide dans son argumentaire. Lettre qui devrait soulever l’indignation de tous ceux qui croient en la justice, au respect des lois. Lettre semi-ouverte puisqu’elle a été rendue publique via les réseaux sociaux. Car Sambi lui même l’affirme : faute de procès et dans le doute de ce qui peut lui arriver, il voulait se défendre publiquement, contre l’opprobre jeté sur sa personnalité, contre l’injustice qu’il subit. Personne ne pourra plus dire qu’il ne savait pas. Je crois que la revendication de la liberté pour Sambi dépasse les clivages politiques, soulève des questions essentielles sur le respect de la liberté individuelle dans le pays. Son cas n’est pas isolé. Comment oublier Salami détenu depuis plus d’un an sans procès . Saleh aussi, remis dans les geôles pour avoir osé parler de ses conditions de détention. Je ne suis pas juriste mais je m’appuie sur ce qui est affirmé par les professionnels du droit. Ils soutiennent que personne