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Articles

Affichage des articles du août, 2009

Faut-il privatiser les sociétés nationales ?

Le débat est récurent depuis plus d’une dizaine d’années. Des expériences ont été tentées, en vain. L’économie est handicapée et Le pays pénalisé s’enfonce dans la pauvreté. La crise, vécue dans sa chair par la population et révélée par les derniers audits, va-t-elle déclencher un sursaut de la part des dirigeants ? Si oui, quelle voie suivre pour ouvrir des perspectives crédibles de sortie du tunnel ? La question centrale me semble venir de l’Etat. 1. C’est le principal client de ces sociétés mais il ne paie pas. Non seulement les administrations ne paient pas leurs factures mais c’est aussi le cas des dignitaires des régimes. Pour s’en convaincre, interroger MAMWE et vous saurez que même les compteurs prépayés, censés rompre avec ces mauvaises habitudes, n’ont rien arrangé, il suffit d’un « BON POUR » comme au bon vieux temps colonial 2. C’est lui qui nomme les dirigeants de ces sociétés et cela est fait sur des bases clientélistes sans aucune considération des compétences. Pire enco

Quelle politique envers la France ?

Les liens entre les Comores et la France sont sans pareil dans le monde. Le pourcentage de Comoriens vivant en terre française de même que celui des Comoriens ayant opté pour la nationalité française en témoigne éloquemment. Malheureusement force est de reconnaître ce que les faits révèlent à qui a ouvert les yeux : paradoxalement, la politique française est foncièrement hostile aux Comores. Bien sûr les responsables français arborent avec ostentation le drapeau de l’amitié et de la coopération. Dans certains cas, cette coopération sert le pays, mais cela ressemble plus à de la poudre aux yeux pour empêcher d’appréhender l’essentiel : l’hostilité fondamentale des gouvernants français. Cette hostilité qui sert des intérêts « opâques » a un nom : l’île comorienne de Mayotte. Cette hostilité est lourde de conséquences : des milliers de Comoriens morts sur le bras de mer Anjouan-Mayotte depuis l’instauration du visa français dit « visa Balladur »; une explosion du séparatisme insulaire ; u