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Articles

Affichage des articles du décembre, 2020

L’électricité nous éclaire !?

Il ne s’agit pas de lumière. Non malheureusement, c’est plutôt le contraire. Il s’agit des maux qui rongent notre pays. Il s’agit particulièrement de la gestion calamiteuses des sociétés d’État, gestion opaque qui en fait des vaches à lait pour « en-haut-de-haut » sans scrupules. Premier mal : l’impunité des prédateurs de la chose publique. L es intérêts du pays passent au second, voire même au troisième plan. On peut les piétiner sans frais. Les cas emblématiques sont légion. Les sociétés d’État interviennent dans des services publics: eau, électricité, carburant, riz, etc. On a pourtant du mal à cerner les orientations suivies. Exemple pourquoi toujours miser sur des groupes électrogènes de secours alors que l’expérience de plus de vingt ans montrent clairement l’échec d’une telle option  ? Personne n’est dupe des raisons profondes de cette obstination insensée. Des experts du domaine évoquent la possibilité d’acquérir des groupes de centrale. Quels sont les rapports entre l’É

SCANDALE,CRIME DANS LES PRISONS COMORIENNES

Oubeid de FB-FM rapporte que lors de sa détention, il a découvert un bébé de 9 ans qui croupit en prison depuis plus de trois mois. La description qu'il en fait touche le fond du cœur, fait frémir, donne envie de taper sa tête contre les murs. J'avoue avoir eu un mal fou à réprimer des larmes, à avaler ma salive. Incroyable mais vrai ! L'humanité a-t-elle encore un sens sous nos cieux. Merci au courageux jeune journaliste Oubeid de nous éveiller tous sur la situation des prisons du pays, sur la situation des enfants emprisonnés et spécialement sur le cas de cet enfant de 9-10 ans. On ne peut pas ne pas s'interroger sur ce qu'il y a lieu de faire. Car le pays est comme abandonné à lui même, HAMA YIFU WENYI HAMA NDE ATIMA WAMAHA SHENDA ULIO HOMAGOBANI. Les partis politiques, censés refléter les aspirations du pays, ne se préoccupent plus de la situation des citoyens,(le FD le faisait avant la fin du XX° siècle) . Leurs revendications ne portent que sur le pouvoir, l

FREE OUBEID

Mot d’ordre pertinent formulé par Fayiza que je reprends totalement. Il correspond parfaitement à la situation. En premier lieu on aimerait savoir qui a porté plainte contre Oubéid ? Le parquet s’est-il auto saisi ? Si c’est le parquet alors on est en droit de l’interpeller. Ces derniers jours, un avocat franco-comorien, Mhadjou, s’est répandu dans la presse d’insultes contre la justice comorienne. Pire il s’attaque à la Constitution du pays en menant une propagande agressive sur Maore française et non comorienne. Comment un tel individu peut-il être laissé en liberté alors qu’on va se saisir d’Oubéid pour troubles à l’ordre public ? Qui trouble l’ordre public, celui qui s’attaque avec arrogance à la Constitution ou celui, journaliste de son état, qui aurait été maladroit dans un reportage ? Pourquoi une telle appréciation de l’actualité du pays ? Les avocats d’ Oubéid ont avancé des arguments juridiques qui démontrent l’iniquité manifeste du maintien du jeune journaliste en mand

Ce qui m’interpelle en ce 14/12/2020

La disparition brutale du jeune Ali Abdou, journaliste apprécié de ses confrères qui l’avaient placé à la tête de leur nouveau syndicat. Disparition dans des circonstances calamiteuses qui suscitent les pires inquiétudes et dont il est difficile de croire qu’elles seront éclaircies. Je n’ai pas pu assister à son enterrement. Je tenais à m anifester mon émotion et à présenter mes condoléances à la profession et à sa famille. La conférence de presse du Ministre de la Justice. Comme on aimerait le croire quand il dit « l’affaire Sambi et l’affaire Salami ne concerne pas le gouvernement, ce sont deux affaires aux mains de la justice….. ». Pourquoi avoir alors déclaré, il n’y a même pas une semaine que « le mandat de dépôt de Sambi est illimité ». Il s’exprimait alors à quel titre puisqu’il nous affirme que les décisions sur la détention de Sambi et Salami dépendent d’un juge d’instruction. Se pourrait-il que les juges d’instruction concernés prennent le minist

SAMBI DOIT RETROUVER SA LIBERTÉ

Le ministre de la justice, dans une conférence de presse, après la célébration officielle de la journée mondiale des droits de l’homme déclare : « conformément à la loi, le mandat de dépôt de l’ancien président Sambi est illimité ….la justice a le droit de maintenir au temps qu’il faut un présumé d’un détournement des biens publics » (Al Fajr du 11/12/2020, avec les fautes que j’ai reprises par souci de fidélité). Mais il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que la privation de liberté est prolongée dans des cas exceptionnels jusqu’à la tenue d’un procès. Cette prolongation ne peut pas, ne doit pas être illimitée. C es propos du ministre tombent sous le sens. Ces propos violent gravement un principe essentiel qui veut que l’emprisonnement soit le fait d’un juge à l’issue d’un procès, que les détentions provisoires doivent être envisagées comme des exceptions. Ces propos sonnent comme une provocation. Ces propos éclairent d’un jour nouveau, ou confirment la réalité de la

Question de Maore : la stratégie française en action

Incroyable mais vrai ! Un Comorien, obscur inconnu, se projette sur les devants de la scène en faisant valoir son titre d’avocat au barreau de Paris. Il tient des conférences de presse largement repris. Sous couvert d’assistance aux Comoriens (présentation de dossier juridique en France) il affiche avec arrogance son mépris de la justice comorienne, « je n’ai pas confiance en la justice comorienne » (La gazette du 09/12/2020). Cerise sur le gâteau il se lance dans une véritable provocation : il va tenir une conférence débat à ...l’Alliance française de Mwali pour défendre la thèse « Mayotte française », « Mayotte n’a jamais été comorienne » (AlFajr du 09/12/2020). Et cela sans rencontrer le moindre obstacle. Même la presse, La gazette comme AlFajr, rapporte les propos de Me Djamal Mhadjou (c’est son nom) sans le moindre commentaire, comme s’ils approuvaient ou comme s’ils encourageaient ou comme s’ils étaient indifférents ! Imaginer un opposant au régime Azali défiant la justice co

ADIEU CHER BAOBAB

Said Hassane Said Hachim (SHSH) est parti. Un des derniers dinosaures d’envergure tire sa révérence comme on dit. Une juste et vive émotion s’est emparée du pays et les hommages se multiplient. Je le savais malade et j’ai essayé en vain de lui rendre une dernière visite. I nenvisageable car ses proches devaient le protéger et l’accompagner de la meilleure façon v ers le grand voyage. Plus je connaissais SHSH, plus j’éprouvais une sincère affection pour l’homme, pour l’homme politique qui insistait tout le temps sur l’esprit de servir le peuple, qui souvent s’énervait sur les jeunes « watadjirihao ha hafula ». Sa modestie, sa simplicité me touchait énormément. Grand notable fier de sa lignée royale, un parcours politique de premier plan de plus de 40 ans et pourtant disposé à échanger simplement avec un militant qui n’a rien prouvé. Je lui rendais de temps en temps visite dans sa maison, j’essayais de ne pas trop le fatiguer malgré mon bonheur de l’écouter parler de son passé, des