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Affichage des articles du décembre, 2019

50 morts au Burkina-Faso

C’est la dernière annonce des massacres perpétrés dans les pays du Sahel. Le décompte macabre s’alourdit au fil du temps qui passe. Des centaines (peut-être des milliers) de soldats et civils africains tués, des dizaines des soldats français tombés, des enlèvements, des disparitions, etc. Lourd tribut des peuples. Œuvre macabre des « fous de Dieu » et de criminels de grand chemin qui s’autoproclament « jihadistes ». Difficile à comprendre, dur à accepter pour le commun des mortels qui ignore les enjeux stratégiques, politiques, économiques, des intérêts imbriqués des grands pays en particulier de la France, des USA, de la Russie et de la Chine. Comment comprendre et accepter qu’avec les moyens disponibles, techniques et militaires, il ne soit pas possible de localiser ces groupes terroristes et de les détruire par des bombardements ? Comment comprendre et accepter que ces groupes trouvent des moyens financiers et militaires qui leur permettent de résister, voire de prospérer ?

DES ÉLECTIONS QUI INTERPELLENT

Élections fondamentales s’il en est, les législatives donnent une image concentrée de la réalité du pays. Et force est de reconnaître que les législatives 2020 se révéleront caricaturales. Elles ne régleront rien. Le pays n’avancera pas d’un pouce. Pire encore, on peut s’attendre à une aggravation de la situation. Les trois pouvoirs, l’exécutif, le législatif et le judiciaire seront dans les mains d’un seul homme dont le respect des lois est légendaire ! Le pouvoir continuera donc comme il le fait depuis la dissolution de la Cour Constitutionnelle, à se prévaloir « d’élections » bidons pour se légitimer et agir à sa guise. Le président Azali continuera à prêcher la réconciliation, l’unité, la paix tout en aiguisant les contradictions sociales et politiques par son piétinement arrogant des lois pour notamment mettre hors-jeu ses principaux opposants. L’émergence et sa conférence continueront à être chanté sur tous les tons, des avancées pourront être constatées mais le pays cont

COMORIÂNERIES

Le « vocable » est de Nassuf Djailani, poète maorais dans une peinture bouleversante de son « archipel acculé à l’ombre des nation s … », de ses « îles chamailleuses...aliénées...désespérées... querelleuses …», de son « île hippocampe...rebelle...pressée de s’en aller ». Voir son œuvre « ROUCOULEMENT » (édition komedit), une œuvre qui vaut le détour, un poète qui redonne de l’âme à ceux qui en ont bien besoin. « COMORIÂNERIES» des chefs d’État qui se sont succédé depuis l’indépendance et qui gèrent le pays comme leur chose. Ça a commencé avec Ahmed Abdallah, ses fils, son village, son clan jusqu’à Azali, aujourd’hui, avec son neveu, son village, son clan en passant par Papa Djo et ses gendres qui avaient écœuré le pays par leurs rivalités et leurs « affaires ». «COMORIÂNERIES » des partis qui avaient fait jaillir l’espoir. Le PASOCO sans orientation qui n’a pas su faire face à « l’indépendance dans l’amitié et la coopération avec la France ». Le FD, coupé des masses par une prat