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Articles

Affichage des articles du mai, 2011

Mayotte : Quelle voie pour les nouvelles autorités

Merci à ALBALAD d’ouvrir le débat sur la stratégie à suivre par les nouvelles autorités sur la question de l’île comorienne de Mayotte (votre article sur Mayotte paru dans le numéro 510). Puisse les autres médias, en premier lieu l’ORTC et les radios, suivre cet exemple. Il faut dépassionner le débat. Ceux qui défendent avec esprit de suite le retour de Mayotte sont facilement taxés de pur et dur, d’extrémistes. Il serait facile de rendre la monnaie et les traiter de vendus, d’agents de la France. Il faut donc examiner le fond des choses et éviter les caractérisations lapidaires. L’aide de la France. On en parle beaucoup. Certains font croire que notre pays ne pourrait pas exister sans. Le chantage à l’aide revient souvent dans les échanges entre nos deux pays. Tout récemment, son excellence, l’ambassadeur de France aux Comores, dans un courrier électronique à un Vice Président de l’Assemblée Fédérale, a menacé de « relayer auprès des autorités françaises l’appel lancé lors de cette

Education Nationale ou Catastrophe Nationale?

Plus de quinze ans que l’Etat ne s’occupe plus de l’enseignement. Il se contente de payer les fonctionnaires. Le résultat est là, l’enseignement public est laminé. Là où les communautés villageoises n’ont pas pris les choses en main, la catastrophe saute aux yeux. Réaliser que dans un village important comme Mitsamihuli, il n’y a quasiment pas d’école primaire public permet de mesurer la gravité de la situation. A l’irresponsabilité des gouvernants qui se succèdent à la tête de l’Etat, force est d’ajouter l’étroitesse de vue qui règne dans les syndicats enseignants pour saisir l’ensemble des facteurs nocifs. Qui peut penser qu’une grève dans le seul secteur public est susceptible de contraindre le Gouvernement à négocier ? Pourquoi ne pas généraliser la grève au secteur privé pour créer alors un vrai choc dans la société ? La question se pose depuis plusieurs années et les dirigeants syndicaux tergiversent et n’osent pas prendre leurs responsabilités. La grève doit être générale ou ces

Jusqu’où ira la France aux Comores ?

Le scandale est connu même si la presse nationale n’en a pas fait suffisamment écho. Un jeune Comorien en transit à Maore a été arrêté par la police de l’air et des frontières françaises et jeté en prison. La démocratie française a encore frappé : violation arrogante des règles et usages internationaux en matière de navigation aérienne et de traitement des voyageurs en transit dans un pays. Ainsi va la France aux Comores. Les humiliations du peuple comorien vont crescendo, s’accumulent. La loi du plus fort n’a-t-elle pas de limite ? Mais que cherchent les dirigeants français responsables de cet état de fait ? Jusqu’où et jusqu’à quand les dirigeants comoriens vont-ils supporter ce mépris insolent ? Ne devient-il pas de plus en plus évident que plus l’Etat comorien courbera l’échine devant la France, plus notre pays sera humilié ? N’y a-t-il personne au sommet de l’Etat pour relever ces affronts qui tels des chancres puants au visage couvrent de honte tout Comorien qui se respecte ? Idr