Chaque année, en septembre, on a droit à un discours du Chef de l’État comorien à la tribune officielle de l’Assemblée Générale annuelle de l’ONU. Il disserte sur les problèmes du Monde presque dans les mêmes termes d’une année sur l’autre. Discours coupés des préoccupations du pays, un rite devenant de plus en plus indigeste. Si chaque président comorien consacre une partie de son discours à la question de l’île comorienne de Mayotte, il ne s’agit en réalité que d’une simple formalité destiné à duper le peuple comorien. Les dénonciations du colonialisme français par Ali Soilih, la guerre de la salive d’Ahmed Abdallah ont peu à peu laissé la place à des jérémiades de moins en moins incisives. Aucun impact sur le règlement de la question qui n’est plus débattue à l’ONU, la dernière résolution de l’ONU dénonçant la politique française à Mayotte remonte au siècle dernier ! Plus de vingt ans et rien n’est engagé pour changer cette situation. Les diplomates comoriens se cachent...
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