Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du octobre, 2017

COMORES : LA FRANCE POUSSE TROP LOIN LE BOUCHON

Alwatwan numéro 3289 de ce jour, ouvre les yeux des Comoriens sur ce qui se passe à Genève autour de l’adhésion des Comores à l’Organisation Mondiale du Commerce. « L’Union Européenne multiplie les obstacles » (Alwatwan op.cit.) Un titre qui interpelle : euphémisme étrange, reflet d’une mentalité émoussée, passive. Il fallait un cri du cœur, une certaine indignation, de la révolte quoi face à ces maltraitances de notre pays. Car l’Union Européenne, en fait la France, a imposé ses préalables : la signature par les Comores des Accords de Partenariat Economique (APE) décriés par beaucoup de pays du Sud. L’Etat comorien a obtempéré. Car non satisfaite des courbettes comoriennes, la France veut du rampant : les Comores doivent renoncer à leur nom et se présenter comme un « territoire douanier des Comores » et devraient renoncer à leur souveraineté en obéissant « formellement » à certains ordres dans leurs relations commerciales. Quel est l’enjeu de cet acharnement de notre « principal

LES ASSISES NATIONALES SERONT INDEPENDANTES, INCLUSIVES DANS UNE ATMOSPHERE DETENDUE OU NE SERONT PAS

IL FAUT DETENDRE L’ATMOSPHERE . Le M11 a souligné avec force, à maintes reprises à ses partenaires dont la Présidence, la nécessité de créer une atmosphère d’apaisement pour assurer le succès des assises. Il s’agit là d’un facteur clé sans lequel les assises ne seront qu’une caricature. Le M11 a déploré à plusieurs reprises des déclarations offensives prononcées par des membres du gouvernement qui menacent et qui tranchent des questions relatives aux assises sans en avoir le droit. Cette attitude nourrit la suspicion et pose la question de l’objectif poursuivi par le Président Azali : des vraies assises nationales ou des assises de l’Etat maquillées. Le M11 dénonce l’emprisonnement d’un haut cadre de ce pays arrêté pour avoir signé un mémorandum sur les assises et d’en faire la publicité. Le M11 demande sa libération inconditionnelle immédiate. Tout citoyen comorien doit pouvoir exprimer son opinion librement dans le respect des personnes et des institutions du pays. Les droits des p

Assainir le débat autour des assises.

Depuis que le Président Azali s’est rallié à l’idée des assises, des suspicions nourris pourrissent le débat. Je voudrais traiter de la question de la tournante qui focalise l’intérêt pour clarifier autant que cela me sera possible la situation. La question de la Tournante ne peut pas ne pas être examinée durant les assises. Il en résultera une ou plusieurs orientations. Certains pourront considérer les aspects positifs de la tournante (la paix et la relative stabilité) et soutenir qu’il ne faut pas y toucher. D’autres pourront mettre en avant les aspects négatifs (un Président roi sans contre-pouvoir qui fait de l’Etat, le pouvoir d’une île, « nde yatru ») et demander qu’on y mette fin. D’autres encore, et je crois que c’est la majorité considéreront qu’il faut consolider les acquis et corriger les erreurs. Maintenir la tournante et trouver les voies de renforcer l’unité et la cohésion sociale. L’orientation des assises pourra conduire le pouvoir, s’il le souhaite à faire une propos

Feuille de route sur Maore : rapprochement ou éloignement ?

La constance de la diplomatie française A la veille de chaque Assemblée Générale de l’ONU, les diplomates français s’efforcent de peser sur les positions du Gouvernement comorien sur la question de l’île comorienne de Mayotte. Au début ce fut difficile mais au fil du temps, avec de la patience et de l’habileté, les Français sont parvenus à faire retirer par les Comoriens, la question de l’ile comorienne de Mayotte de l’ordre du jour effectif des AG. Elle est désormais inscrite à l’ordre du jour provisoire avec un verrouillage français pour qu’elle ne puisse pas passer à l’ordre du jour effectif. Il y eut même une tentative grossière de la faire sortir de l’ordre du jour provisoire qui a heureusement échoué. La France ne fait donc plus l’objet de condamnation de la communauté internationale comme ce fut le cas de 1975 à 1994. Elle a pu départementaliser l’île comorienne et l’intégrer dans l’Union Européenne sans la moindre condamnation de la communauté internationale, ce qui n’est pa